Extrait d'Ouest France du 13 mars 2011
Sous le titre "davantage de civilité" l'éditorialiste patron d'Ouest France (François Régis HUTIN) écrit :
L'intelligence, la perspicacaité, la créativité ne manquent pas dans notre pays.
Encore faut-il que nous sachions les mettre au service du Bien commun.
Certes, la critique est nécessaire en démocratie, elle peut être constructive.
En effet, on peut reconnaître ses erreurs et adapter sa conduite, la corriger, même si cela donne raison aux remontrances de l'adversaire politique.
On peut créditer l'adversaire de ses bonnes idées, de ses réalisations constructives et non en faire fi sous prétexte qu'il est l'adversaire politique.
Nous aurions plaisir à mettre en pratique les aspects positifs de ce texte à Château d'Olonne comme doivent le faire d'autres oppositions, dans nombre d'autres communes, où elles ne sont écoutées ni entendues. L'opposition si honorable soit-elle est une gêneuse qui n'a aucun droit même si elle représente 49.99 % des électeurs.
La collectivité y perd toujours de ne pas écouter une opposition proposante, constructive et critique.
Si l'opposition avait libre accés aux documents, comme la loi l'impose, elle n'aurait paa à chercher ce qui se cache sous chaque dossier... et le malheur est qu'elle trouve toujours ce qui est caché. Mais comme un malheur n'arrive jamais seul : c'est souvent trop tard !
Si l'opposition avait les moyens, particulièrement en commissions préparatoires, d'avoir connaissance des dossiers complets quelques jours avant leur examen ... cela éviterait des débats inutiles en Conseil Municipal.
Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille.
Cela ne nous empêchera pas de continuer d'étudier avec tenacité et conscience les dossiers, de dénoncer les erreurs et de faire des contre propositions chaque fois que cela sera possible...à la fin de la mandature, nous ferons avec nos concitoyens le bilan.