CONTRE LE PESSIMISME : RÉHABILITER LA LIBERTÉ ET LA DÉFENDRE
Le pessimisme gagne encore du terrain : 82 % des personnes interrogées ont l’impression que les choses ont tendance à aller plus mal en France.
C’est un comble dans un pays qui a vu prospérer au dix-huitième siècle le « siècle des lumières »
Le pays du quatuor Voltaire, Rousseau,Diderot, Montesquieu auquel nous ajouterons un homme du siècle précédent Descartes qui, par les principes qu’il a osé poser est un peu le modérateur, dont nombre de dirigeants ont tant besoin, pour ne pas attenter aux libertés individuelles et ainsi pour libérer sa capacité de créer le progrès.
L’homme a besoin pour vivre non seulement du pain mais surtout du droit d’exprimer sa liberté et de pouvoir la partager.
Ce qui est frappant c’est que ces philosophes passent tous par la case LIBERTÉ alors que ce qui, en 2025, est devenu l’ennemi public parfois chez nous et à nos portes est justement la LIBERTÉ...ce mot magique qui magnifie la grandeur de l'homme qui n'en abuse pas.
Justement ce qui génère le pessimisme ambiant c’est d’une part que la liberté est exclue d’une grande partie de ce monde et d'autre part les abus de l’usage de la liberté dont les acteurs visent à détruire la liberté même.
Les philosophes sont là pour nous rappeler le bien précieux qu’est la liberté qui permet à l’homme d'oser progresser.
Dans le huitième tome de son « Journal hédoniste », le philosophe Michel ONFRAY, « anarchiste conservateur », s’inquiète des ravages du « progressisme », de l’abus du droit à la liberté de l’homme pour lui interdire justement de son droit de jouir de la liberté : de dire NON à la tyrannie qui étouffe la liberté, de dire, lire, écrire, penser !
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi
La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. » ( Droits de l’homme et du citoyen de 1789 »