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9 février 2025 7 09 /02 /février /2025 19:50
REVOIR LA MÉTHODE D'ÉLABORATION DES BUDGETS ET LES PROCÉDURES DE SON EXÉCUTION

REVOIR LA MÉTHODE D'ÉLABORATION DES BUDGETS ET LES PROCÉDURES DE SON EXÉCUTION

 

 

 

POUR TENDRE À L’ÉQUILIBRE FINANCIER DU BUDGET DE LA FRANCE Il FAUDRA DES EFFORTS ET SACRIFICES : PAS ÉVIDENT

 

 

L'équilibre ne sera atteint qu’en améliorant la gestion de l’État...c'est abandonner les mauvaises habitudes comme celle de s'endetter toujours plus.

Donc si des mesures justes et bien visibles et acceptées ne sont pas prises en France, la crédibilité du Pays pourra être mise en cause, emprunter deviendra de plus en plus difficile et les engagements de la France au niveau européen ne permettront plus d’user et d’abuser de l’emprunt !

Les mesures classiques sont d’abord :

  • Des économies sur les dépenses...nous venons de voir combien cette mesure n’est pas facile à prendre par le Parlement,
  • Libérer l’économie du carcan dans lequel l’étatisme met le pays...ce serait une révolution, une autre politique, d'autres dirigeants...
  • Augmenter les recettes de l’État : c’est augmenter impôts et taxes : quasiment impossible vu le taux actuel des prélèvements obligatoires de l’État,
  • En rétablissant la confiance des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants...qui auront le courage d'affronter et imposer des solutions qui peuvent ne pas être populaires.

 

LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES : LA DETTE ET LE PIB

 

Nous avons vécu et continuons à vivre une période étrange où l’État depuis des décennies dépense plus qu’il ne fait rentrer de recettes générant ainsi un déficit budgétaire chronique.

L’État n’a donc pas la trésorerie nécessaire pour payer ses factures...il emprunte non seulement pour payer ses fournisseurs mais de plus en plus pour payer son personnel et ses autres charges. Il s’endette toujours plus et cela ne parait gêner personne comme si la dette ne serait jamais à rembourser.

Puis, petit à petit l’état de grâce, l’argent facile, ont commencé à faire peur...des seuils étaient franchi et pour taire cette vilénie il y a eu l’idée géniale de parler non du montant de la dette mais du pourcentage que celle-ci représentait par rapport au Produit Intérieur Brut, le fameux PIB, qui n’évoque rien de catastrophique par rapport aux connaissances du citoyen moyen.

Par contre, quand la vérité est dite autrement, cela effraie : le citoyen qui apprend brutalement qu’à sa naissance un bébé a dans son berceau une dette de 40 000 euros !

Cette histoire de dette et de PIB correspond quand même aussi à un moyen de comparer la gestion des états, leur dette, leur croissance. C’est un moyen de comparaison entre pays et cela justifie l’utilisation universelle de cet acronyme PIB. C'est devenu un moyen de cacher au citoyen le risque d'une France qui serait en faillite : c'est vraiment abuser du manque de transparence sur l'état réel de la France !

Autre remarque : la France comme d’autres pays européens emprunte...ils empruntent en euros...les créanciers ont encore confiance en l’Euro ...si nous étions encore dans la zone Franc ...ce serait la catastrophe avec des dévaluations, l'inflation à deux chiffres... Au moins, sur ce point, nous pouvons remercier l'UNION EUROPÉENNE !

 

UNE DETTE INSUPPORTABLE : 3 300 MILLIARDS D’EUROS

Aujourd’hui, la dette a dépassé les 3 300 milliards d’euros.

La moitié de cette dette est la propriété des pays étrangers. Cette dette va coûter aux français en 2025 60 milliards de « frais financiers » à comparer aux gros budgets Armées (87 milliards d’euros) et Éducation (95 milliards d’euros) c'est effectivement une catastrophe bien cachée !

C’est trop lourd et si la crédibilité de la France à se réformer pour être plus vertueuse financièrement n’est plus là,  il sera de plus en plus difficile de réemprunter...pour rembourser de la dette  et en plus ce sera de plus en plus couteux !

Le budget 2025 de l’État représente 1 600 milliards d’euros soit la moitié de sa dette ! avec un nouveau déficit de 160 milliards d’euros !

 

La situation n’est donc pas brillante et dangereuse.

 

À SUIVRE...

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