LE POUVOIR SOUVERAIN APPARTIENT AU PEUPLE ET NON AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE OU AU GOUVERNEMENT
Le 3 septembre 1791, l'Assemblée Constituante a institué « une monarchie constitutionnelle ». Ce nouveau régime politique limite les pouvoirs du roi, dont la souveraineté est transférée à la nation.
La nation, c’est le cumul de 3 concepts : un territoire, d'une population, et le sentiment d'identité propre.
L’article 2 et 3 de la Constitution de 1958 et son préambule stipulent sans ambiguïté que tout pouvoir émane du peuple souverain et lui appartient.
La souveraineté populaire repose donc sur le Peuple, c'est-à-dire l'ensemble des citoyens d'un pays.
« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789.
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. C’est le gouvernement du peuple, (article 2 de la Constitution) gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
«Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.»
Constatons que le peuple français souverain n’a pas eu son mot à dire pour la dissolution de l’Assemblée Nationale en 2024 qui est quand même l’Institution essentielle représentative du peuple français.
Ces votes que les citoyens subissent sont ainsi faits en catastrophe avec des candidats et des partis qui ont notoirement été pris de court et incapables de présenter des programmes fiables aux électeurs ainsi désinformés.
Cette manipulation et celles qui suivent pour ce second tour s’avèrent donc peu démocratiques ne permettront certainement pas de répondre aux souhaits d’une majorité de citoyens qui espérait « le changement ».
LE PEUPLE SOUVERAIN DOIT RAPPELER AU PRÉSIDENT MACRON SON RÔLE D’ARBITRE SUPRÊME GARANT DU BON FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT ET SES PROMESSES
Le peuple français a manifesté son désaccord sur la gouvernance passée et présente. MACRON rime pour beaucoup de citoyens un peu avec déception.
En effet, dès mai 2017, en élisant le même Emmanuel MACRON dont le programme « en Marche » du 23 avril 20217 s’intitulait :« Retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle » le peuple a signé son souhait d’une autre gouvernance plus démocratique, plus juste, plus transparente.
Comme il l’a déjà ré exprimé aussi lors de la révolte des Gilets Jaunes (2019) et du Grand Débat en 2018/2019.
Comme il l’a confirmé à nouveau lors des élections des députés au deuxième tour en juin 2022.
Comme il l’a confirmé encore une nouvelle fois lors du vote-sanction lors des Européennes en juin 2024.
Comme il vient de le répéter une dernière fois par son vote massif du 30 juin 2024. Le peuple français veut un réel changement et il est déçu par la gouvernance MACRON.
Le Président MACRON, après chaque crise et vote, dit et répète pour calmer le jeu ; « J’ai entendu que vous voulez que cela change !» (19 juin 2022) ...OUI...cela change... mais...pour empirer comme les citoyens le ressentent suite à la décision de la dissolution de l’Assemblée et surtout par les manœuvres électorales qui la suivent pour ces élections des députés des 30 juin et 7 juillet 2024 !
Au lieu de calmer le jeu, la politique personnelle macronienne souffle sur les braises de la révolte pour sauver non le Pays qui demande le changement mais son pouvoir personnel quitte à préparer des lendemains où la France ingouvernable manifestera une nouvelle fois sa rancœur en creusant encore plus profond le précipice qui sépare désormais le peuple et ses gouvernants mal élus.
À SUIVRE...
DES ÉLECTION TRUQUÉES...