DES ATTAQUES INDIGNES CONTRE UN JUGE « TROP SÉVÈRE »
Dans un très long article mis en ligne le 22 décembre 2022, le quotidien Libération met en cause nommément « le juge Tony Skurtys, le « marteau » de la justice » (textuel).
Ce magistrat de haut rang est chargé des comparutions immédiates au Tribunal de Paris.
Une coalition journalistes, avocats, magistrats du Syndicat de la magistrature (auteur du fameux mur des cons) s’est élevée contre la sévérité répressive de ce juge « couplée à des incidents professionnels et déontologiques signalés à de nombreuses reprises» au Président du Tribunal(( "son supérieur").
Jean-Claude Bouvier, juge et membre du syndicat de la magistrature, premier vice-président chargé de l’application des peines au tribunal judiciaire de Bobigny, a accepté de témoigner en son nom.
Répliques du juge incriminé : il a porté plainte pour diffamation et viol du secret des délibérés.
Nous attendons avec sérénité la suite qui sera donnée à cette plainte pour pouvoir tirer des conclusions sur le respect dû à la fonction de juge et les sanctions pour manquements à cette obligation...
Voir ; https://www.youtube.com/watch?v=L1f3fE0sWwk&t=229s
Malgré notre indignation nous ne pouvons que remercier le Journal Libération qui a porté à la connaissance du public cette information et les dénonciateurs des prétendus excès de zèle de leur collègue. Ils nous ouvrent la voie qui va peut-être permettre d’expliquer une part du malaise de la justice en France.
Nous nous sommes déjà exprimés sur ce sujet et sur tous les dangers qui pèsent sur les justiciables, des dysfonctionnement graves de la Justice, sa politisation et la désaffection des citoyens pour ce qui devrait être leur protection : LA JUSTICE en laquelle ils ne croient plus. D’ailleurs, le Ministre DUPOND-MORETTI a dû faire « Les États généraux de la Justice » dont on attend, après la publication du rapport sur ces États Généraux, les propositions concrètes pour réconcilier les français avec leur justice
UNE ATTEINTE GRAVE À LA FONCTION DU JUGE : STUPÉFIANT !
Haro sur le juge ! On attend aussi une réponse du Ministre Eric DUPONT MORETTI
Et ...haro sur le juge Tony Skurtys, le «marteau» de la justice
L’expression "crier haro sur quelqu'un, sur quelque chose ", signifie s'élever avec indignation contre eux, attirer sur eux la haine, la colère, la réprobation.
Cette incitation à la violence à l’égard d’un magistrat n’est pas admissible. Journalistes, magistrats et avocats auxiliaires de la Justice qui ont apporté leur concours à ce lynchage médiatique doivent être au moins rappelés à l’ordre.
Nous n’avons pas eu trace de réaction du Ministre si prompt d’habitude aux exercices face aux médias.
L’Article 434-24 du Code pénal protège heureusement le juge :
« L'outrage par paroles, gestes ou menaces, par écrits ou images de toute nature non rendus publics ou par l'envoi d'objets quelconques adressés à un magistrat, un juré ou toute personne siégeant dans une formation juridictionnelle dans l'exercice de ses fonctions ou à l'occasion de cet exercice et tendant à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont il est investi est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Si l'outrage a lieu à l'audience d'une cour, d'un tribunal ou d'une formation juridictionnelle, la peine est portée à deux ans d'emprisonnement et à 30 000 euros d'amende. »
Si un juge sanctionne sévèrement, c’est que lui et ses collèges appliquent la loi, rien que la loi...il ne fait qu’assumer les fonctions qui lui sont conférées.
Trop sévère, un juge ? Un comble lorsqu'on sait le laxisme que les français imputent aux décuisons des juges !
Nous attendons les suites qui seront données à une affaire qui contribue à ébranler la notion du respect dû à la Justice instituée pour protéger les citoyens.