POUR TOUT ÉLU, A FORTIORI, POUR LE CHEF DE L’ÉTAT, GOUVERNER C’EST PRÉVOIR MAIS AUSSI C’EST SAVOIR GUIDER LE PEUPLE QUI L’A PORTÉ AU POUVOIR
Que ce soit sur l’Algérie, sur le nucléaire, sur la crise sanitaire, sur la démocratie locale, sur la dette, sur la Justice, sur la réforme du Code du Travail, sur les retraites, sur la réforme de l’État...le Président MACRON s’est laissé porter par ses impulsions, par ses intuitions. Dans ses foucades, il manque : le recul, les bons et sages conseils, une vision de la France, l’expérience...
Alors, face aux événements qui ont mis à mal ses projets son credo "En Marche" passe régulièrement de « En Marche avant » à « En Marche arrière ».
Certes, chacun a le droit à l’erreur mais trop, c’est trop.
De plus, aussi il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Mais le bilan de ce quinquennat porteur d’espoirs est désespérant non pour l’homme qui comme tout autre passera mais pour le peuple français qui l’avait élu en croyant à ses promesses. Le Président élu confronté aux réalités a trompé le peuple mais le peuple, lui aussi, s’est trompé, puisque c’est lui lui qui l’a élu.
Les français touchent ainsi du doigt les limites du caractère positif de leur démocratie.
Pourtant le peuple sera toujours là souverain et débordant de bon sens et de spontanéité. Il a signifié par ses derniers votes et non votes qu’il n’a plus confiance en son guide dont ils ont tant espéré. Il n’a plus confiance à la caste dominante qui l’entoure.
LE BATEAU IVRE
Lors de chaque crise depuis celle des gilets jaunes, celle des retraites, celle de la COVID...la France serait-elle devenue tel un beau et grand navire dont le commandant, nouveau promu qui n’a jamais connu la haute mer par gros temps et qui ne sait pas tenir le cap.
Le doute et la peur se sont installés au sein de l’équipage et chez les passagers.
commenter cet article …