NOS GRANDES ENTREPRISES NATIONALES DANS LE ROUGE
Les entreprises publiques sont définies comme l’ensemble des Sociétés directement détenues majoritairement par l’État ou appartenant à des groupes dont la tête est détenue majoritairement par l’État. Fin 2017, l’État contrôle 1 751 sociétés françaises, dont 89 directement.
POUR CACHER LA MISÈRE : L’ÉTAT DÉMEMBRE SES ENTREPRISES, LA GESTION DEMEURE CATASTROPHIQUE
Le démembrement des grandes sociétés nationales a pour but inavoué de cacher des situations financières catastrophiques : EDF, SNCF, LA POSTE, RATP, AÉROPORT DE PARIS...et leurs multiples filiales...c'est la déroute.
Dans un contexte d’ouverture à la concurrence, les gares sont devenues au 1er janvier 2020 une société anonyme, filiale de SNCF Réseau, qui exploite les 3 017 gares du territoire métropolitain.
La Cour des Comptes s’est penchée sur la santé financière de cette entité.
L’IMPASSE FINANCIÈRE
Le jugement des comptes par l'honorable Cour des Comptes est tombé : IMPASSE FINANCIÈRE.
« Comme le modèle économique de SNCF Gares et Connexions complexe et favorable aux transporteurs, ne lui permet pas de faire face à ses besoins d’investissements. » « En conséquence, l’entreprise se trouve aujourd’hui dans une impasse financière qui appelle une réaction de l’État. »
La Cour des Comptes fait ses habituelles « recommandations » pour sortir de l’impasse. Ces recommandations seront rangées dans un tiroir et lors de la privatisation de l’ex service public SNCF...tout cela sera passé en pertes et profits...c’est-à-dire en pertes qu’épongera d’une manière ou d'une autre le contribuable.
Ainsi gère l’État français : irresponsabilité collective et indifférence.
https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-gares-ferroviaires-de-voyageurs