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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 22:00
LA GRAVE PROBLÉMATIQUE DE LA JUSTICE EN 2021

 

LA JUSTICE, OBJET RÉCEMMENT DE CRITIQUES VENANT DE TOUS BORDS, NE SERA JAMAIS PARFAITE

 

En début de chaque année civile les tribunaux font leur examen de conscience et le livre à qui veut bien l’entendre : bilan d'activités, états d’âme, résolutions pour s’améliorer. Mais le message reste peu audible au niveau de la population. Par contre, celle-ci est, trop souvent, à notre avis, prompte à émettre des opinions, à l’encontre de l’institution Justice, excessives donc en partie au moins infondées.

Voilà, pris au hasard des infos réseaux sociaux, un « jugement » récent sur la Justice en France :

« La justice française, on la connait : des corporatistes généreusement rémunérés, qui libèrent à tour de bras, et qui obéissent directement ou indirectement aux politiques. »

C’est malheureusement une opinion livrée brute de fonderie, abrupte portée par un français en 2021. Ce « jugement » est aussi partiel que partial mais il reflète un sentiment qui est partagé par de trop nombreux français qui sont tous des justiciables. Mais ce jugement sommaire sur la Justice doit nous interpeller et nous faire réagir.

Il fait peur comme la Justice aussi fait peur quand on doit l’affronter. Pourtant, la Justice n’est ni bonne ni mauvaise. C’est simplement une institution, un service public dit noble, qui ne vaut que par la qualité des hommes qui la servent. Mais son pouvoir peut et doit parfois être terrifiant.

La Justice est ainsi une machine capable du meilleur comme du pire mais c’est un mal nécessaire. C’est une machine protectrice de la société mais capable de broyer, de soigner, de protéger, de mettre du liant dans les relations sociales.

 

LA JUSTICE EST HUMAINE DONC FAILLIBLE

La justice est humaine, elle ne sera donc jamais parfaite.

Faire rendre la justice par des hommes qui sont plombés par leurs faiblesses et qui vont juger les actes de leurs congénères, c’est risquer en permanence le pire : l’erreur judiciaire.

D’ailleurs, puisqu’il y a une certitude, c’est que l’erreur, d’une manière générale, est humaine…pourquoi l’erreur judiciaire ne serait-elle pas inhérente à toute justice ? D’ailleurs, il faut constater que, sur cette terre, il n’y a pas encore de justice divine infaillible. Le juge doit parfois décider en fonction de son "intime conviction" qui peut être un bon guide et parfois aussi un mauvais guide. La Justice ne connait pas la science exacte.

Nous sommes donc condamnés à avoir une justice rendue par des hommes avec leurs faiblesses.

Ainsi, la Justice, même avec les meilleurs juges du monde, n’aura jamais le don de l’infaillibilité. Et on en arrive à la notion du doute permanent qui doit envahir le Juge qui répétera sans cesse, par exemple pour les affaires pénales, « Mieux vaut un coupable en liberté qu’un innocent en prison. » Apprend-t-on vraiment assez aux futurs magistrats de l'École de la Magistrature à savoir douter ?

Alors, il nous faut ainsi rechercher la voie qui fasse que les imperfections inhérentes à la Justice humaine soient limitées, admises par tous et rectifiées. Le rôle d’un État responsable sera ainsi de protéger et mettre en avant « sa » Justice et ceux qui sont ses serviteurs et d’éduquer la population afin qu’elle reconnaisse la place et la grandeur et la difficile mission de la Justice dans la société.

Partant de ce constat, nous tenterons d’ouvrir des voies pour expliquer et tenter de chasser le malaise qui sévit au sein de la Justice  et entre la Justice et la population : trop d’indépendance, pas assez d’indépendance et l’indépendance pour quoi faire ?

 

À SUIVRE  : des écueils à éviter, l'entrée de la politique dans le prétoire...une Justice à la dérive.

 

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