LA FERMETURE, DÉVOIEMENT DE LA ROUTE LITTORALE À CHÂTEAU D'OLONNE AU MENU DE CE CONSEIL MUNICIPAL : LA PAUSE DANS LA PROCÉDURE POUR ÉTUDES, UN MORATOIRE EST ACCORDÉ
Ce dossier légué par Joël MERCIER, ancien maire de Château d’Olonne, est particulièrement confus, lourd, épineux et coûteux puisque dans son propos de présentation l’adjoint à qui échoit justement ce « legs » considère que « cette appropriation des différents documents d’études est indispensable pour permettre à chaque élu de comprendre l’enjeu de ce projet, ses volets techniques, environnementaux, financiers. »
« Considérant que la complexité du dossier et la nécessité de pouvoir l’expliciter au public en toute impartialité et dans sa globalité nécessitent un délai raisonnable, »...
Il est décidé un moratoire sur la poursuite de la procédure.
En un mot, il est urgent d’attendre avant une consultation publique prévue pour le début de l’été.
D’ici là, il y aura des réunions publiques.
Puis la population tranchera.
Deux interventions ont marqué le débat. Elles attestent bien de la grande confusion qui règne dans ce dossier.
L’intervention de Nicole LANDRIEAU qui parle du soutien qu’apportent au projet certaines associations locales APNO, France Nature Environnement, LPO. D'autres associations non citées par l'élue sont contre le projet. Elle se hasarde à donner des éléments techniques qui seront aisément démentis par le terrain et les scientifiques ; comme les « fausses nouvelles » sur l’érosion des falaises, les approximations sur la montée des eaux et les risques littoraux. Elle voudrait que cela aille vite. Encore faudra-t-il que les données qu’elle annonce soient corroborées par les études sérieuses et par des relevés ?
L’intervention de la sénatrice Annick BILLON qui, comme tous les partenaires et intervenants au dossier est favorable à la renaturation, sans préciser ce qu’on entend par ce terme et les zones concernées. Comme elle a déjà dit publiquement et qu’elle semble l’avoir répété ce lundi elle est favorable au dévoiement.de la route littorale pour ce qu’elle appelle un beau projet mais dont la partie dévoiement de la route est devenue sujet à polémique et dont on ignore encore à ce jour le coût : 5, 7, 10 …millions d’euros ? À ce jour, désormais aucun élu n'ose annoncer un coût du projet !
Sur ce sujet, il reste une grave impression malsaine de flou de la part de ceux et celles qui devraient savoir puisqu’ils en parlent publiquement.
Il faut espérer que ce sage temps de réflexion que se sont donnés les élus sera profitable à tous.
L’unanimité moins une voix (celle d'un élu de l'ancienne majorité Joël MERCIER) sanctionne l’adoption de cette délibération.