Le dimache 11 décembre 2016 les électeurs castelolonnais ont dit OUI à 68 %, un OUI qui doit être respecté
APRÈS LA VICTOIRE DU OUI LE 11 DÉCEMBRE 2016, LE MAIRE RECONNAIT UN FAIT AVÉRÉ : LES CASTELOLONNAIS NE VEULENT PAS RESTER AU BORD DE LA ROUTE, ILS VEULENT UNE COMMUNE NOUVELLE UNIQUE
Suite aux propos du maire et à son comportement passé et récent lors de cette campagne "électorale" nous ne partageons pas les analyses trop optimistes faites : la fusion, en 2019, ce n'est pas encore réalisé malgré les très importantes concessions des maires des Sables d'Olonne et d'Olonne-sur-Mer.
En effet, le 11 décembre dernier au soir de la consultation, dans la salle de sa nouvelle mairie Joël MERCIER, maire en exercice, avec son amertume d'une défaite personnelle, a fait un discours de va-t'en guerre alors que dans la salle étaient présents élus olonnais et sablais. Il a distribué des mauvaises de notes à certains, joué la peur sur le statut futur et insisté sur l'inquiétude du personnel municipal et porté des exigences vis-à-vis des deus autres communes qui sont hors de mise quand on part négocier avec des amis...
Le maire a pris l'engagement de réaliser la fusion. Après ce discours, nous devons prendre au sérieux et avec satisfaction cet engagement tout en restant prudents.
Nous invitons les olonnais, sablais et castelolonnais à méditer ces extraits du discours et des écrits du maire Joël MERCIER le soir du vote et sur le site de la mairie :
"Olonne-sur-Mer et les Sables d'Olonne voyaient les choses bien différemment. Au point qu'ils projetaient de fusionner au plus vite à deux, dès le 1er janvier 2018. Quelques jours avant le vote des Castelolonnais, ils ont finalement renoncé à cette perspective bancale et étriquée."
"À partir de ce soir, et grâce à vous, nous sommes revenus dans le bon périmètre et le bon calendrier de la fusion. Ce soir tout rentre dans l'ordre
OUI, comme l'a dit Mme le maire d'Olonne la semaine dernière, OUI c'est une question de volonté. OUI, et je précise : la volonté de bien faire. OUI il faut trouver cette volonté qui a cruellement fait défaut en 2015 et 2016.
La fusion,
- c'est l'adhésion,
- c'est la compréhension,
- c'est la négociation.
Un projet n'a rien à voir avec une déclaration de bonnes intentions que l'un soumet aux deux autres pour ratification. Un projet, c'est un contrat argumenté. OUI, un contrat étayé de garanties et d'engagements pour la population.
Le projet doit être pensé et écrit entre les trois partenaires qui ont le devoir de l'exposer, de l'expliquer, et de le soutenir à trois, devant toute la population.
Cette précaution est indispensable pour prévenir toute désillusion après coup.
Pour nous, ce projet devra être :
- convaincant et rassurant pour la garantie de proximité des services et des équipements publics,
- convaincant et rassurant pour l'aménagement équilibré du territoire commun,
- convaincant et rassurant en matière de modération fiscale,
- convaincant et rassurant en termes de resserrement des frais de fonctionnement,
- convaincant et rassurant sur la bonne gestion financière de la future Commune nouvelle.
Rien de tout cela n'a été abordé ces deux dernières années. Il est temps que les trois maires se mettent au travail avec leurs équipes.
Pour l'avenir des Castelolonnais, je vais demander une fois de plus à mes collègues du Conseil municipal de donner le meilleur d'eux-mêmes. Je souhaite pouvoir compter sur tous, tous les élus de la majorité, et tous les élus des groupes minoritaires, comme nous l'avons fait ces derniers mois.
Plus que jamais je crois en notre méthode. Elle nous a donné un beau résultat ce soir".
LA DONNE A CHANGÉ MAIS OUBLIONS LE PASSÉ POUR FAIRE SOURIRE L'AVENIR DU VIVRE ENSEMBLE
Désormais le maire ne pourra régner en maître absolu car maintenant, c'est officiel, il sort de cette "épreuve" très affaibli. Il sera sous la surveillance, sous la vigilance non seulement l'opposition mais aussi sous celle de sa majorité qui ne le suit aveuglément depuis ses tergiversations sur la fusion.
Il sera aussi soumis à la veille des citoyens castelolonnais qui ont voté pour une commune nouvelle.
Nous devons dire un grand merci à ces élus courageux de l'opposition qui ont osé dire publiquement qu'ils étaient pour la fusion et opposé sur ce sujet à leur maire : ceci peut se traduire par la fait incontestable que le maire et quelques élus proches de lui étaient bien contre la fusion !
D'ailleurs s'il restait un doute il suffit de prendre les déclarations du maire pour voir qu'il n'y développait que des arguments contre la FUSION ce qui un paradoxe pour quelqu'un qui se dit favorable à la fusion. Nombre de castelolonnais n'ont pas apprécié.
APRES CE CONSTAT : LE MAIRE DE CHÂTEAU D'OLONNE SE DOIT D'ÊTRE UN PARTENAIRE EXEMPLAIRE, MAIRE D'UNE DES 3 COMMUNES SOEURS
Le député Yannick MOREAU prend acte du vote et voici son communiqué :
"FUSION : MERCI AUX CASTELOLONNAIS
Merci aux Castelolonnais d’avoir fait le choix du bon sens, celui de réunir trois communes formant depuis très longtemps une seule et même ville sans frontière entre les activités professionnelles, associatives ou de loisirs.
Merci aux Castelolonnais d’avoir fait le choix de la confiance à l’égard de leurs voisins et partenaires plutôt que la défiance fondée sur les vieilles rivalités clochemerlesques. C’est ensemble élus et forces vives de la Chaume, Olonne, les Sables et le Château que nous pourrons conforter notre développement et notre qualité de vie.
Merci aux Castelolonnais d’avoir fait le choix de l’avenir. Unis en une commune nouvelle de bientôt 50 000 habitants, nous serons plus forts, plus solidaires et plus dynamiques. Trois conseils municipaux en un. Trois centres de décisions en un. Trois budgets en un. Trois territoires en un. Trois énergies en une. Quatre identités distinctes mais une nouvelle identité collective pour construire l’avenir.
La commune nouvelle des Sables d’Olonne qui naîtra le 1er janvier 2019 sera dotée de tous les atouts qui feront d’elle la locomotive économique et touristique de la Vendée littorale et une nouvelle ville-phare de la côte atlantique."