PRÉSENTATION D'UNE SYNTHÈSE SUR LE PROJET D'UNE FUSION DES COMMUNES AU PAYS DES OLONNES FAITE PAR UNE "MÉMOIRE" DE CE PAYS
Pour comprendre les jeux politiques et les enjeux de la FUSION DES 3 COMMUNES AU PAYS D'OLONNE
suite de
http://www.olonnes.com/2016/07/memoire-sur-la-fusion-au-pays-d-olonne-suite-3.html
3 ème acte du « Vivre-Ensemble » : Ça passe…..
ou ça casse
…. !!! ...
Dernier acte (connu) du feuilleton « fusion-passion »
Sous la houlette de Yannick Moreau, le duo sablo-olonnais se met en mesure de proposer aux castelolonnais un schéma avec un calendrier pour une fusion à court terme.
Ce schéma qui sera suivi de quelques autres bouscule manifestement les plans castelolonnais peu pressés de rendre leurs écharpes.
A cette tension vont s'ajouter les choix politiques communs des partis de droite et du centre en vue des sénatoriales en novembre 2014 et des départementales en mars 2015.
Alors que Annick Billon, membre de l'U.D.I. et adjointe au Château d'Olonne est choisie pour accompagner Bruno Retailleau au Sénat, contre toute attente, le choix se porte pour les départementales sur Florence Pineau, adjointe d'Olonne sur Mer, pour accompagner Gérard Faugeron, conseiller général sortant.
Ce choix a un goût amer pour Isabelle Doat, adjointe au Château d'Olonne et que tout désignait pour cette candidature.
Ce sera le début d'une grande animosité entre Isabelle Doat soutenue par son maire et une partie de ses collègues et Yannick Moreau ; animosité transcendée par le Journal des Sables tout heureux de l'aubaine constituée par les prises de position d'Isabelle Doat et les réponses « cinglantes » bien que courtoises de Yannick Moreau.
Cette animosité ira jusqu'au retrait de délégations attribuées à Isabelle Doat à la CCO par le président Yannick Moreau.
Bien évidemment, ces conflits de personnes rendent encore plus difficile le climat relationnel entre les castelolonnais et le duo sablo-olonnais.
Devant le rejet systématique par les castelolonnais des propositions sablo-olonnaises, le duo décide fermement, tout en laissant la porte ouverte à leur voisin, de fusionner à deux au 1er janvier 2018 jugeant cette date comme limite à leurs engagements respectifs.
La réponse des castelolonnais va se faire en mai/juin 2016 avec l'annonce d'une consultation des castelolonnais en décembre 2016 pour une fusion au 1er janvier 2019 assortie de conditions liées à la représentation des élus castelolonnais dans la future assemblée de la nouvelle commune.
De l'avis d'experts, la question posée pour cette consultation risque de poser davantage de questions que de réponses aux questions que certains se posent.
UNE CONSULTATION AMBIGÛE À CHÂTEAU D'OLONNE EN DÉCEMBRE 2016. LA CONSTRUCTION D'UNE NOUVELLE MAIRIE : AUTRE AMBIGUITÉ
"En effet, outre le risque d'une mobilisation insuffisante des électeurs, la question posée contient en fait 3 questions d'égale importance à savoir :
1 – Oui ou Non, êtes-vous favorable à la fusion ?
2 – Si Oui, êtes-vous en accord avec la date proposée du 1er janvier 2019 ? (soit au moment où démarre la campagne électorale de 2020)
3 - Et, êtes-vous d'accord avec les conditions posées pour la répartition de la future assemblée à 99 élus de la future commune ?
Que l'on soit favorable ou pas à la fusion, ce choix de consultation manque cruellement de bon sens à moins que, à défaut de panache, la volonté soit d'ajouter à la confusion.
Nous découvrons là le projet annoncé en 2014 de Joël Mercier comme préalable à la fusion qui s'affiche clairement comme un projet politique essentiellement défenseur des intérêts particuliers.
Au moment où les difficultés s'amoncellent pour nos concitoyens et que le pire s'annonce, il eut été plus judicieux de tout faire pour que l'avenir du Pays d'Olonne puisse être autre chose qu'un rapport de forces visant au maintien de quelques privilèges.
La consultation castelolonnaise, faut-il le rappeler, refusée aux castelolonnais en 2009 et que certains annoncent prétendument comme un exemple de démocratie aurait mérité plus de réflexions et de concertation avec les associations et autres acteurs économiques et sociaux du Château d'Olonne.
Éventuellement, tous les élus étant d'accord pour fusionner, une consultation portant non pas sur la réforme institutionnelle elle-même aux règles essentiellement légales, mais sur un plan élaboré en commun sur tous les aspects administratifs, juridiques et socio-économiques aurait pu avoir cette signification démocratique recherchée.
Encore une fois, une consultation du type référendum ne peut être mise à toutes les sauces au risque de « flops » retentissants. Les exemples ne manquent pas !
Par contre, et c'est un paradoxe à Château d'Olonne, le recours à une consultation pour ou contre la construction d'une mairie en pleine négociation de fusion des communes eut été sans aucun doute le bienvenu.
Autre blocage : comment peut-on envisager une fusion en 2019 alors que nous serons pratiquement en campagne électorale, que, dans l'hypothèse d'une fusion au 1er janvier 2018 pour les sablo-olonnais, toutes les procédures juridiques administratives, techniques, sociales, prises de fonction des élus etc. seront en place depuis un an et qu'il faudra tout recommencer pour accueillir les castelolonnais ?
Plus grave, il faudrait revoir le budget de A à Z avec des nouvelles orientations fiscales.
Tout simplement irréalisable même en supposant un accord peu probable du côté de la préfecture."
À SUIVRE...FUSION À TROIS EN 2019, UNE IMPASSE,
FUSION À DEUX EN 2018, UN BOULEVARD...
2016... ÇA PASSE OU ÇA CASSE