IL FAUT SAUVER NOTRE MONDE PAYSAN, NOS TERRES...CELA NE PASSE PAS PAR BRUXELLES, PAS PAR LA FNSEA, PAS PAR LA TECHNOCRATIE
Extrait du site du Premier Ministre
Dans le contexte de crise que traverse actuellement l’élevage, avec ses répercussions sur les prix de la viande et du lait, le Premier ministre a réaffirmé avec force que "l’État et ce Gouvernement ne les laisseront pas tomber."
Parce que la "crise de l’élevage n’est pas uniquement française [mais] européenne", Manuel Valls s’est adressé aux représentants des pays présents pour leur demander d’alerter leurs gouvernements sur l’importance de la régulation des prix des marchés agricoles, l’un des trois leviers sur lesquels le gouvernement français veut agir pour trouver une solution à la crise et promouvoir l’élevage français dans le monde :
1. réguler les marchés de produits agricoles : "C’est le combat que la France mène dans les enceintes internationales et à Bruxelles", a déclaré le Premier ministre, notamment "l’équilibre du marché laitier européen. L’idée n’est pas de rétablir les quotas, mais d’encourager des mesures volontaires de réduction de la production", a-t-il précisé ;
2. au nom de la diversité, agir au sein des négociations internationales sur le libre-échange pour que les importations de pays tiers ne pénalisent pas certains produits et territoires ;
3. concilier consommation de viande et changement climatique, "ce qui veut dire réduire les émissions de gaz à effet de serre, lutter contre les gaspillages, promouvoir une certaine sobriété."
"Agir pour les éleveurs, c’est agir pour améliorer la vie quotidienne de tous ceux qui habitent, vivent dans les territoires ruraux", a rappelé Manuel Valls.
L'AGRICULTURE MENÉE PAR SON PRINCIPAL SYNDICAT NON REPRÉSENTATIF LA FNSEA QUI PILOTE LES MINISTRES SUCCESSIFS DE L'AGRICULTURE EST DANS UNE IMPASSE : LIGUONS-NOUS POUR LUI OFFRIR UNE AUTRE VOIE
La paysan français indépendant, travailleur, aimant les beaux et bons produits s'est effacé devant la mécanique, la surproduction de mauvaise qualité, les pesticides et engrais (l'agriculture chimique) pour devenir un coureur de primes dépendant des subsides dans une fuite en avant éperdue.
Seuls le consommateur et un mouvement paysan nouveau peuvent retourner cette situation où Bruxelles dicte une loi contre nature plotée aussi par les lobbys pour qui la qualité, l'écologie ( celle de nos politiciens ) sont contre nature.
Relisez le texte ci-dessus du premier Ministre qui signe la dépendance à Bruxelles, le creux du discours officiel qui ne sait que promettre de nouvelles aides et laisse une ploutocratie syndicale se remplir les poches en pillant les terres et en détournant les subventions au profit de quelques-uns...
Rendons la liberté à nos vrais agriculteurs, rendons leur leurs terres, achetons les produits labellisés...le bon vin se vend, s'exporte bien...pourquoi pas les bonnes volailles, le bétail élevé sainement, les bons fruits non calibrés et non pimentés aux pesticides, le bon blé et le bon maïs cultivés dans les sites où il sont le mieux adaptés...
Nous découvrons que le bilan sanitaire des produits de l'agriculture extensive et chimique est catastrophique...il faut changer de cap.
Faudra-t-il susciter une jacquerie, la soutenir pour nous sauver de la malbouffe, pour sauver et relancer une agriculture française d'excellence et ses produits que le monde nous envie ?