LA MALADIE DE LA CCO PENDANT CETTE MANDATURE VUE Á TRAVERS LE BUDGET 2014
Après la présentation du budget principal la parole a été…au débat lancé par « l’opposant » Jean-Claude ROSSIGNOL
« Nous voudrions tenter une dernière fois de motiver notre vote négatif concernant le budget de la Communauté de Communes des Olonnes.
Les délibérations concernant les budgets sont, en effet, l’occasion pour toute institution de passer en revue les actions menées, les actions prévues.
C’est l’outil de mesure et de débat. Nous sommes donc, ce soir, amené à tenter d’expliquer nos critiques et propositions concernant la gouvernance de la CCO que nombre de candidats mettent en cause.
Ainsi, nous déplorons qu’aujourd’hui certains tirent à boulets rouges sur les problèmes de compétences de la CCO et osent même des propositions…"
Voir ci-dessous le texte complet de cette intervention.
La réponse est venue de Madame Isabelle DOAT, vice-présidente de la CCO.
Assez étonnante !
Certes elle se trompe souvent dans ses raisonnements mais là… : elle reproche à ce propos d’être un propos de campagne électorale…c’est elle qui est candidate aux municipales sur le liste de Joël MERCIER à Château d’Olonne…Jean-Claude ROSSIGNOL n’est pas candidat.
Celui-ci ne fait que reprendre synthétiquement les propos qu’il tient depuis 6 ans sur la gestion et la gouvernance désastreuse de la CCO lors de cette mandature.
Ce budget 2014 de la CCO est le reflet d’une situation que tout le monde condamne sauf ceux qui comme Isabelle DOAT sont à l’intérieur et ne voient et n’entendent rien.
Selon un rite bien établi faute d’arguments Madame Isabelle DOAT accuse Jean-Claude ROSSIGNOL d’être contre tout…pendant qu’elle « travaille ».
D’abord notons que Jean-Claude ROSSIGNOL rend hommage à ceux qui se sont « défoncés » au cours de cette mandature : nombre d'élus et personnel de la CCO. Son propos est clair sur le sujet et si Madame Isabelle DOAT à cors d'arguments redis que Jean-Claude ROSSIGNOL est "contre tout" c'est qu'elle ne sait pas écouter, entendre ou comprendre ce qui se dit en séance.
Le regret de Jean-Claude ROSSIGNOL c’est que les "politiques " aient tué le projet de mandature sur des points importants et pour des motifs bas de querelle de clocher auxquelles Madame Isabelle DOAT a apporté sa pierre et donc sa part de responsabilité.
Étrange aussi cette accusation « contre tout » quand Jean-Claude ROSSIGNOL et Clément CHARRIER ont voté positivement 90 % des délibérations proposées et que chaque vote CONTRE était accompagné d’une contreproposition :
- comme sur la piscine de Château d’Olonne où ils restaient accrochés au schéma initial de vrai COMPLEXE AQUATIQUE intercommunautaire implanté à la VANNERIE : solution structurante d’avenir et non pataugeoire implantée sur un site peu attractif,
- pour une amélioration des transports publics TUSCO OLEANE,
- Pour l’installation du siège de la CCO à OLONNESPACE,
- Pour un rôle accru du personnel de la structure CCO pour les études et suivi des projets…
On peut pardonner à Madame Isabelle DOAT ses jugements hâtifs sur les positions de « l’opposition » au sein de la CCO car absorbée par le lecture et l’envoi de messages pendant les débats elle n’a pu suivre sérieusement ceux-ci ou n’a pu, su comprendre ou entendre les propositions des opposants.
Dommage !
Voici le texte complet de l’intervention de Jean-Claude ROSSIGNOL
« Nous voudrions tenter une dernière fois de motiver notre vote négatif concernant le budget de la Communauté de Communes des Olonnes.
Les délibérations concernant les budgets sont, en effet, l’occasion pour toute institution de passer en revue les actions menées, les actions prévues.
C’est l’outil de mesure et de débat.
Nous sommes donc ce soir amené à tenter d’expliquer nos critiques et propositions concernant la gouvernance de la CCO que nombre de candidats mettent en cause.
Ainsi, nous déplorons qu’aujourd’hui certains tirent à boulets rouges sur les problèmes de compétences de la CCO et osent même des propositions.
Quand nous faisions des propositions visant à rendre lisibles les blocs de compétences à transférer à la CCO devant cette assemblée, la réponse : c’était des sourires narquois, des railleries, de l’ironie parfois blessante…mais ceux qui critiquent aujourd’hui ont voté comme un seul homme ou une seule femme pour surtout ne rien faire pour le renforcement des compétences de la CCO et de ses moyens.
Ils ont promis le renforcement des compétences de la CCO pour faire échouer le referendum de 2009 sur le rapprochement des communes mais n’ont rien fait pour aller dans ce sens.
Ils ne sont pas crédibles quand ils disent et écrivent l’inverse de ce qu’ils ont fait.
Quand on proclame « je défendrai un transfert rapide des compétences tourisme, assainissement, sports et jeunesse. Je souhaite que l’économie devienne une compétence pleine et entière et soit dotée des moyens nécessaires pour booster le développement de notre territoire »
La réponse est simple : « qu’avez-vous fait pour cela de 2008 à 2014 ? »
Rien
Si ce n’est de faire échouer des projets structurants comme un vrai complexe aquatique ou l’avancement de la VANNERIE.
Vous avez enterré Olonnes 2020, un vrai projet pour la CCO.
Une profonde réflexion qui a motivé les forces vives du Pays d’Olonne et qui les a déçues par le sort qui en a été fait.
Vous verrez dans nos réflexions sur les budgets la pauvreté en projets nouveaux.
C’est le reflet du mal-être de la CCO.
Aujourd’hui on expédie les affaires courantes.
Nous n’avons cessé de vous interpeller sur ce défaut de projet et sur l’impossible gouvernance de la CCO
Ne nous faites pas dire ce que nous ne disons pas selon une habitude détestable qui cependant ne nous a pas découragés.
Des équipes, personnel et élus, ont bien travaillé pendant cette mandature : la fourrière, le boulevard de ceinture, l’assainissement (pour le bout qui concerne la CCO), le conservatoire, la petite enfance, NUMERIMER…la CCO a montré qu’elle pouvait construire l’avenir mais les querelles de clocher l’ont étouffée.
On arrive à des échecs comme le Village Entreprises Nautiques et le VENDEOPÔLE où la CCO va se trouver isolée et risque de devoir payer une lourde facture.
Nous avons osé tirer sans relâche la sonnette d’alarme quitte à n’être ni écoutés ni entendus et même à être méprisés.
Et aujourd’hui les mêmes reprennent nos propositions sans honte.
Merci pour cette reconnaissance tardive ! Elle nous comble de plaisir et de regrets pour le temps perdu ».