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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 22:57

 

 

 

euro

 

 

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES : première estimation du coût du sauvetage pour la France 6.6 milliards d’euro...autant pour l'Etat Belge.

 Les Chambres Régionales  des Comptes n'ont eu de cesse de mettre en garde les collectivités locales et autres organismes publics.

DEXIA : banque spécialisée dans le domaine du financement des collectivités locales !

La banque DEXIA est née de l'alliance en  1996 entre le Crédit communal de Belgique et le Crédit Local de France issu de la privatisation de la CAECL (Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales), un établissement public administratif, dont la vocation première était de répondre aux besoins des collectivités locales.

 

Les élus locaux, par son intermédiaire, ont collectionné des emprunts à risques avec DEXIA

 6.6 Milliards d’euro: le coût pour l’État français pour étouffer le scandale, éviter des vagues financières et sauver l’institution aux frais des épargnants français, des contribuables…

 

Extrait du rapport de la cour des comptes

« D - Les coûts cumulés 2008-2012

Le montant cumulé des coûts liés à Dexia entre 2008 et 2012 comprend tout d’abord un coût certain, calculé comme la somme des coûts issus de la perte de valeur sur les participations de la SPPE, de la section générale de la Caisse des dépôts et consignations et du Fonds d’épargne205, minorée des recettes issues des garanties octroyées jusqu’à fin 2012. Ce premier montant est de 4,033 Md€. En second lieu, pour l’année 2012, s’y ajoute le coût budgétaire supporté par l’État qui a recapitalisé Dexia résiduel à hauteur de 2,585 Md€. »

Autre précision : pour l’État belge l’addition est à peu près la même.

Mais qui est donc responsable, qui a été sanctionné ????

 

Ce qui est encore inquiétant : "les risques persistent "ajoute la Cour des Comptes !

 

D'ailleurs qu'est-ce auprès des 115 milliards de francs de pertes du Crédit Lyonnais (1993) dirigé par un brillant polytechnicien, politicien "économiste" qui a présidé aux destinées funestes du Crédit Lyonnais  de 1993 à 2003...après la Présidence d'UAP .

 

Le scandale DEXIA dépassera-t-il en coût pour les français celui du Crédit Lyonnais...pas impossible...mais là aussi le silence sur les responsabilités est pesant.

 

Nous tenons le rapport de la Cour des Comptes à votre disposition

 

A SUIVRE pour y voir plus clair sur le couple DEXIA CAISSE DES DEPOTS... 

 

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 15:30

 

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Les chiffres officiels du chômage en VENDEE sont tombés : le taux de chômage grimpe à 8.8%  pour le département de la VENDEE au 1er trimestre 2013.

 

BASSIN D'EMPLOI DES SABLES D'OLONNE : un record dont il aurait mieux valu se passer !

 

Sur le bassin d'emploi des Sables d'Olonne un record est battu malheureusement  : les 12 % ont été atteints !...aux HERBIERS on est à 5.9% !

 

Va-t-on enfin parler de créations d'emploi durable et prendre les mesures incitatives qui s'imposent : les élus sortants ne semblent pas particulièrement motivés par l'économie ?...aux électeurs de juger !

 

 Il appartiendra donc aux électeurs, dès 2014, de réveiller leurs élus et de les sortir de leurs certitudes. Le chômage est une fatalité quand on ne fait pas le nécessaire pour améliorer une situation déplorable. Certes, il y a des mesures nationales à prendre mais les mesures locales ne sont pas à négliger.

 

Au menu de tous les conseils municipaux, communautaires, généraux, régionaux : L'EMPLOI   devrait être un point systématiquement à l'ordre du jour. La mobilisation contre le chômage et la pauvreté devrait être à l'ordre du jour. Elle ne l'est pas assez !

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 21:50

 

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LES IMPOTS LOCAUX  OUI ILS PEUVENT ETRE ABAISSES

Nous reposons toujours les mêmes questions

Les recettes d’impôts croissent…les contribuables payent plus : est-ce normal en cette période ?

Si les recettes attendues pour 2013 sont en croissance pourquoi ne pas avoir envisagé comme certaines communes l’ont fait de baisser leurs taux en trouvant des économies ?

Avec les mêmes recettes d’impôts les collectivités peuvent beaucoup mieux faire.

Voilà le texte mis sur le site de la Ville de Château d’Olonne. Un exemple de texte qui passe à côté de la réalité économique et sociale des citoyens. Le toujours plus d’impôts est une faute.

« Finances communales : à taux égal d'impôts locaux, plus de recettes »

« Conformément aux engagements de début de l'année, le Conseil municipal stabilise la pression fiscale à son niveau de 2012. Les taux restent à 14,02 % pour la taxe d'habitation, 17,88 % pour la taxe sur le foncier bâti, et 37,84 % pour la taxe sur le foncier non bâti.

Pour la Ville, la recette produite par les deux principales taxes augmentera pourtant automatiquement de 1,8 % du fait de la revalorisation des bases fiscales*. Conséquence, les contribuables castelolonnais dont la situation n'a pas changé d'une année à l'autre verront leurs impôts communaux évoluer de 1,8 %, soit une proportion comparable à l'inflation.
Le produit global des impôts communaux augmentera dans une proportion plus importante. Il devrait progresser de près de 3 % et passer de 7,4 millions à 7,6 millions d'euros. En plus de l'effet 1,8 %, cette projection prend en compte l'effet d'éléments tels l'augmentation du nombre des contribuables et, pour d'autres, la modification de la composition de leur famille ou la modification de leur habitat ou de leur patrimoine foncier suite à des travaux.
*Revalorisation de portée nationale votée par La Chambre des députés dans le cadre de la loi de finances 2013.

Les produits fiscaux attendus

Taxe d'habitation, 3,9 millions (+ 3,49 %)
Taxe sur le foncier bâti, 3,6 millions (+ 2,49 %)
Taxe sur le foncier non bâti, 73 000 euros (- 2,5 %) »
 

Deux remarques importantes :

Non, la majorité du maire actuel ne stabilise pas la pression fiscale ; elle bloque les taux mais les bases augmentent !...les recettes d’impôts augmentent d’un taux supérieur à l’inflation.

Oui, des économies peuvent être réalisées et donc les taux d’imposition peuvent être abaissés. D’autres communes l’ont fait.

 

Maintenant nous revenons sur ces économies réalisables. Citons une première ébauche de pistes d’économies réalisables sur le budget de Château d’Olonne.

 

Une énumération que PREVERT ne renierait pas :

Stopper les études inutiles qui vont au placard (exemple : études sur le Centre-Ville, sorties de Ville…)

Salle GARGAMOELLE : entente avec le cinéma le Palace pour le cinéma d’art et essais. Réaffectation de la salle à étudier…en liaison avec les besoins de la Ville en matière de locaux dans le cadre de l’arrêt du projet « Nouvel Hôtel de Ville » Les quelques privilégiés qui assistent aux spectacles, conférences…et qui, de toute façon, se déplacent pour assister aux spectacles dans cette salle pourront bénéficier de meilleures conditions plus confortables et améliorées au PALACE.

Groupement d’achats pour les véhicules des 3 communes et la CCO et groupement pour leur entretien…

Ateliers techniques regroupés et spécialisés,

Renforcement des structures techniques de la Ville (frais de personnel accrus mais pour réaliser mieux et moins cher) afin de maîtriser les appels d’offres et l’élaboration des cahiers des charges et suivis de chantier (actuellement, tous les derniers chantiers que nous avons suivis en Conseil Municipal ont du faire l’objet de reprise) : perte de temps et d’argent et gêne accrue des riverains.

Adaptation des indemnités versées aux élus en fonction des responsabilités et de leur investissement personnel,

Gestion du Personnel : résoudre par une gestion participative professionnelle le problème de l’absentéisme qui sévit, coûte cher, paralyse certaines activités…absentéisme signe du mal être dans son poste de travail !

Renforcement du soutien aux Associations partenaires de la Ville pour leur participation à des missions de Service Public : aides aux jeunes en difficulté, aide aux personnes en difficultés et à la dépendance, animation de proximité. Renforcement corollaire des moyens de contrôles sur les « subventions aux Association ».

Plan de Mutualisation de moyens avec les villes voisines appartenant à la CCO. Dans cette mutualisation, il peut être prévu pour un meilleur service de proximité par exemple la mutualisation des polices municipales. Cela exite déjà dans d’autres communes.

Plan informatique et harmonisation des matériels,

Fusion des Offices de tourisme,

Renégociation de certains marchés de fournitures en liaison avec les communes voisines et la CCO

Négociation groupée avec les banques en matière d’emprunts y compris pour les lignes de Trésorerie,

Serres communes regroupées,

Information des citoyens : revoir toute la communication avec les moyens modernes.

 

Ce ne sont que des exemples de ce qui est à étudier en matière d’économies sur les charges de la collectivité du Pays des Olonnes.

 

Et quel changement de mentalité il faudra pour aboutir !...mais il y va de l’intérêt général.

 

Il y aura au départ une résistance au changement mais une volonté politique affirmée, l’harmonie des équipes municipales et CCO, un plan adopté par les communes et la CCO transformeront ce projet utopique aujourd’hui en REALISATION CONCRETE demain.

 

Si les collectivités locales veulent survivre à la crise il faudra qu’elles s’unissent pour renforcer leurs moyens.

 

Mais c’est en travaillant ainsi avec les deux autres communes et la CCO que l’on bâtira le rapprochement des collectivités du Pays des Olonnes que l’on pourra même élargir à d’autres communes et donc que les économies d’échelle se feront sans heurts pour investir mieux et plus pour DEMAIN.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 09:22

 

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Le chômage, ce mal qui gagne sans cesse du terrain, vient de battre  des records au niveau national : 10.2 % de la population active et gagne aussi en durée. On se passerait bien de ces records. Le choc espéré par la majorité des français en 2012 avec le changement de majorité n’a pas inversé la courbe ascendante depuis 23 mois…bien au contraire.

Le motif reste le même : à la perte de confiance du fin de règne de l’ancienne majorité marqué par la crise a succédé la perte de confiance de la majorité actuelle qui n’a pas pris les mesures de réforme de l’État et s’est montré plus cigale que fourmi entraînant la défiance des forces économiques nationales et internationales.

La France s’enfonce dans le marasme économique et comme l’écrit Ouest France :" Le chômage frappe fort aussi sur le littoral"  

chomage évolution 

 

 

 

 

    La dégradation du marché de l'emploi n'est pas que chez les autres. La Vendée suit la tendance nationale et c'est sur son littoral qu'elle est le plus marqué.  

 

Les chiffres donnés correspondent à des bassins d’emploi. Les rares chiffres que l’on peut avoir sur le Pays des Olonnes sont encore plus alarmants avec la précarité liée au phénomène saisonnier.

 

Retour aux années 1995-1997

En deux ans, le taux de chômage est passé de 9,5 % à 11,6 % sur le secteur des Sables-d'Olonne (cantons des Sables et de Talmont). C'est le pourcentage le plus fort en Vendée (10 % à Challans, 9,8 à Fontenay, 8,2 à La Roche, 6 aux Herbiers) et celui qui a le plus progressé. Anne-Marie Prieur, directrice du Pôle emploi d'Olonne, avance une explication : « Le taux de chômage s'applique aux chômeurs de catégorie A, ceux qui n'ont pas travaillé. Sur le secteur, nous avons beaucoup de personnes en activité réduite, comptabilisées dans les catégories B et C. La perte de leur activité les a fait passer en catégorie A. » Ces 3 400 chômeurs de catégorie A ramènent aux années 1995-1997. Le chiffre a été arrêté au 3e trimestre 2012. Qu'en est-il depuis ? « Il y a une tendance à la stabilisation. Les intentions d'embauche sont moindres, mais leur baisse est moins sensible qu'en 2012. Et nous avons le même nombre d'offres d'emplois pour la saison. » L'emploi saisonnier, une variante primordiale sur le secteur des Sables : « Tous les ans, le taux de chômage est plus fort l'hiver. Les saisonniers reviennent s'inscrire en octobre-novembre. »

Les jeunes, les seniors, les handicapés

Autre caractéristique sur le littoral sablais, ce sont les hommes qui fournissent le plus de chômeurs de catégorie A (52 %). En Vendée, la répartition entre hommes et femmes est équitable. Notre secteur concentre également un pourcentage de jeunes (21 % de moins de 26 ans) et de seniors (25 % de plus de 50 ans) au chômage supérieur au reste du département. Si la tendance sur un an montre une baisse de la demande d'emploi chez les jeunes, elle explose, par contre, chez les seniors : +22,4 %. Le souci supplémentaire, c'est que ce chômage après 50 ans s'inscrit dans la durée : 30 % des seniors sont demandeurs d'emplois depuis deux ans et plus. Mais la catégorie la plus touchée par cette accentuation de la perte d'emploi reste celle des travailleurs handicapés : +32,4 %.

Un plan d'actions limité

À la fin du 3e trimestre, 5 180 personnes étaient à la recherche d'un emploi à temps plein sur les cantons des Sables et de Talmont. Le service public de l'emploi local de la zone littorale (de Talmont jusqu'à Beauvoir) a mis au point un plan d'actions pour l'année en cours. À la mesure de ses moyens. Premier axe : l'insertion des personnes en difficulté par l'activité économique, à travers les ateliers et chantiers d'insertion. Axe suivant : le parcours de la deuxième chance. Expérimenté à Fontenay, le dispositif est étendu cette année à Challans où 14 jeunes sans diplôme alternent formation et stages en entreprise. Il y a aussi des mesures d'accompagnement : le « simulaction », à savoir des conseils donnés par des chefs d'entreprise à des travailleurs handicapés en vue d'un entretien d'embauche, ou l'aide à des entreprises dans leur mutation. Pour en venir à la « mesure phare », les emplois d'avenir, destinés aux moins de 26 ans ou aux handicapés de moins de 30 ans. Jusqu'à présent, vingt-neuf contrats ont été signés sur le territoire de la mission locale Vendée Atlantique, la moitié avec des associations, l'autre moitié avec des collectivités.

"Ouest-France"  

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 09:29

 

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LES VRAIS CHIFFRES FONT PEUR

 Tant qu’ils parlent mariage pour tous, morale laïque, mensonge de Cahuzac, modifications des rythmes scolaires... les politiques qui nous dirigent et que nous avons élus évitent de traiter les vrais problèmes : dette qui s’envole, déficits non contenus, réforme de l’État et des collectivités territoriales et le DEVENIR de nos REGIMES DE RETRAITES.

REPERES

Budget de la Nation : 370 milliards €

Retraites versées par an : 280 milliards €

Nombre de retraités : 15 millions €

Nombre d’actifs cotisants pour financer les retraites : 25,7 millions

Les plus de 60 ans : 23% de la population  en 2010, 31 % en2035

RAPPEL : le régime français : la répartition et non la capitalisation

Le modèle français se base sur la solidarité : ceux qui travaillent (tous) financent les retraites de tous ceux qui sont en retraite…s’il y a moins de salaires versés, il y a moins de cotisations qui rentrent ! et les déficits des régimes de retraite croissent . C'est le régime par répartition.

L’autre modèle est celui de la capitalisation : l’actif cotise pour financer sa retraite…s’il est « fourmi » il pourra bénéficier d’une bonne retraite, s’il est « cigale » ou s’il a fait un mauvais choix dans son assurance retraite, il risque de devoir se serrer la ceinture !

LES VRAIS CHIFFRES

Le COR Comité d’Orientation des Retraites qui conseille les gouvernements successif annonce :

 un déficit officiel de 14.5 millions d’€ par an !

Il faut ajouter à cela :

- les taxes et autres prélèvements versées pour « équilibrer" les régimes : 28.6 milliards €,

- prélèvement sur la branche familiale : 3.6 milliards €,

- les subventions versées par l’’État pour équilibrer les régimes spéciaux (SNCF, RATP…) : 7.2 milliards €

LE DEFICIT REEL ANNUEL DES CAISSES DE RETRAITES EST DONC DE 53,9 milliards d’euro 

Une inconnue à ajouter : les versements de l’État et des collectivités (2, 3 milliards € ?)

Donc déficit annuel de 54 milliards d’euro pour un montant annuel de retraites versées de 280 milliards ! Qui peut sérieusement dépenser 20 % de plus que ce qu’il ne gagne ?

Qu’attendent nos élus pour se pencher sur ce VRAI PROBLEME ?

LES SOLUTIONS (déjà instaurées dans de nombreux pays) pour sauver les régimes de retraite à la française :

 -      Rétablir l'égalité entre les droits des citoyens,

 -     Recul du départ à la retraite proportionel à l'augmentation de l'espérance de vie et à la pénibilité professionnelle,

-          Suppression des régimes spéciaux et cumul de retraites injustifiés : tous égaux devant la retraite,

-          Augmentation de la durée de cotisations,

-          Acceptation de l’introduction d’une part de capitalisation…

Les solutions ne manquent donc pa.

L’heure est à l’audace et au courage pour les politiques et à la solidarité et au sens de l’effort responsable pour les citoyens !

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 20:18

oui petrole 9

 

 

Nous ne serions pas complets si nous ne vous donnions pas cette explication suite à notre précédent article PETROLE : les mystères du marché     

Dit plus simplement le marché du pétrole se trouve déconnecté de la logique économique de l'offre et de la demande et devient un objet  où la finance internationale s'est immiscée faussant les lois économiques de base...et là danger : on a vu où cela peut mener

 

"Le Parisien 5 avril

Les fondamentaux du marché du pétrole ne suffisent pas à expliquer les prix élevés du brut, a déclaré jeudi un représentant du ministère français de l'Énergie, pointant du doigt l'influence persistante des marchés financiers sur les cours de l'or noir.

« Malgré plusieurs crises importantes, le marché (pétrolier) connaît un bon niveau d'approvisionnement, et pourtant les prix du pétrole restent à des niveaux particulièrement élevés, largement supérieurs aux coûts marginaux de production, autour de 110 dollars (le baril de Brent, ndlr) avec des pointes à 120 dollars", souligné Pierre-Marie Abadie, directeur de l'Énergie au ministère de l'Écologie et de l'Énergie, lors du Sommet international du pétrole à Paris.

De tels niveaux de prix "peuvent poser un vrai problème à la croissance mondiale". Or "pourquoi ces prix élevés ? Les fondamentaux sont loin d'expliquer à eux seuls les niveaux actuels des prix", a-t-il poursuivi, soulignant que l'or noir s'était maintenu à ces niveaux durant tout 2012 sans que l'on observe de déficit au niveau de l'offre.

Le directeur de l'Énergie a pointé du doigt le rôle des marchés financiers dans ces prix élevés. "Bien évidemment il reste une prime de risque géopolitique", et "la multiplication des incidents techniques et politiques a pu durablement fausser la perception par les marchés d'un risque pesant sur l'offre, mais pourtant celui-ci n'est pas vraiment avéré", a-t-il jugé.

"Dans ce contexte, il faut à nouveau se poser la question du poids des marchés financiers sur les cours. C'est une question complexe, mais il ne faut pas l'esquiver", a-t-il souligné, ajoutant qu'il ne s'agissait pas "de stigmatiser tel ou tel investisseur, mais bien de s'interroger sur le rôle des anticipations haussières des marchés".

A ce sujet, il a rappelé que la France soutenait toutes les initiatives multilatérales visant à renforcer le dialogue entre les pays producteurs et consommateurs de pétrole et à améliorer la transparence des données pétrolières.

Et parallèlement, il a insisté sur la nécessité pour les pays consommateurs comme la France de réduire leur demande pétrolière et diversifier leurs sources d'approvisionnement, meilleur moyen selon lui de "détendre l'équation et de desserrer la contrainte" pétrolière."

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 22:45
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Mystères de l’économie
Pétrole
Contrairement à ce que l’on pense le prix du pétrole n’augmente pas suite à un défaut d’approvisionnement, de risques dans un Pays producteur…c'est olus compliqué et mystérieux
le pétrole le prix du baril augmente quand les choses vont bien : une bonne nouvelle économique aux USA et c’est 1 dollar de plus sur les marchés !...
mais il augmente aussi en cas de conflit dans un Pays producteur, donc quand cela va mal !
…donc si tout va bien le prix du pétrole sur les marchés flambe et si tout va mal le prix du pétrole augmente car il y a danger potentiel sur la production !
…donc le prix du pétrole augmente toujours…sauf si les consommateurs faisaient une opération impossible de boycott…
Peut-être les marchés se moquent  du consommateur final.
    Voyons 3 exemples simples d'explications données récemment par les économistes (la dernière donne un début d'éclairage du mystère de l'évolution du baril):
 
1) « Le pétrole recule, craintes pour la demande après la trêve pascale
LONDRES - Les prix du pétrole reculaient mardi en fin d'échanges européens, minés par un regain d'inquiétude sur la demande de brut après des indicateurs économiques décevants aux États-Unis, en Chine et dans la zone euro, et par la crainte d'une nouvelle hausse des stocks américains d'or noir. »
 
2)"PÉTROLE/Le brut finit en hausse à New York après des chiffres contrastés aux USA
New York (awp/afp) - Le cours du pétrole a grimpé pour la cinquième séance consécutive jeudi à New York malgré la publication d'indicateurs américains contrastés, profitant de la baisse du dollar et de l'embellie de Wall Street, où l'indice S&P 500 s'approchait de son record."
 
 
3)"Hier le pétrole, aujourd'hui, toujours le pétrole
 
 
Mise à jour : 02-04-2013
 

    Périodes fastes ou temps de crise, les compagnies pétrolières étrangères font toujours leur beurre. Confronté au yoyo  des prix du baril, le marché pétrolier mondial enregistre de mauvaises périodes, pendant lesquelles on perd de l'argent mais de temps en temps elles sont bonnes, car les multinationales gagnent."

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 14:30

attali

 

 

 

Au sujet de la crise chypriote Jacques Attali  a dit :

 

"Toute dette n'est qu'un impôt retardé . A un certain moment, il faut payer."

 

Réfléchissons-y bien et ne nous attardons surtout pas à discuter des mesures dilatoires grâce auxquelles on espère nous faire oublier l'essentiel : le chômage, la dette...et, à ce sujet, les experts nous annoncent qu'en fin d'année 2013 la dette de la France sera égale à 90 % du PIB, l'OCDE parle même de 100%. Nouveau danger pour la cotation de la France.

 

La charge de la dette représente 50 milliards d'euro pour 2013. Elle consommera en très grande partie la recette "impôt sur le revenu"  qui devrait être de 73 milliards (avec une augmentation de 23 % par rapport à 2012 !) 

 

Il faudra bien payer 30 années de laxisme et d'erreurs de nos gouvernants de tous bords. Eux, ils ne seront pas sanctionnés.

Dans ce conteste, on peut mieux comprendre la colère populaire, l'indignation  de nos amis espagnols, portugais, grecs, italiens et maintenant chypriotes.

 

Le peuple français réagira-t-il à de nouvelles "sanctions fiscales" et comment ?...pour l'instant il souffre en silence, marque son désintérêt par une crise profonde de pessimisme et de perte de confiance vis-à-vis de ses dirigeants .

Que nos gouvernants et l'ensemble de nos élus ne tardent pas à parler vrai et prendre les mesures qui s'imposent pour éviter le pire et  sa conséquence : l'expression de la colère d'un peuple capable, dans l'expression de sa révolte, de tomber dans les bras des pires extrémistes.

 

 

 

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