QUELQUES CHIFFRES
1391 milliards d’euro : en cours des assurances vie en 2012
30 millions : C’est le nombre de Français, souscripteurs ou bénéficiaires, concernés par l’assurance vie en 2011
Pour la majorité des français la perspective d’une « retraite dorée » ne concerne que les autres. C’est un privilège réservé à une catégorie de moins en moins nombreuse.
Aussi depuis des dizaines d’années au niveau de la famille il y a un refuge qui s’appelle l’assurance-vie… « s’il m'arrive quelque chose, vous aurez au moins cela… »
En plus, les emprunteurs, surtout pour les prêts immobiliers, sont obligés de souscrire une assurance-vie.
Les craintes pour l’avenir des retraites n’améliorent pas cette situation, ce ressenti des français face à leur perte de revenus lors de leur départ en retraite porte au pessimisme et à l’épargne.
À cela s’ajoute la crainte pour le conjoint survivant d’avoir une pension de réversion très faible.
Ce n’est donc pas pour spéculer, pour éviter des droits de succession que les français sont des accro du contrat assurance-vie…ce n’est pas un rendement miraculeux qu’ils attendent…quand il est de +1% net au-dessus de l’inflation c’est un bon résultat.
Donc l’assurance-vie est pour l’immense majorité des français une mesure de sécurité quasiment obligatoire. Cela explique qu’il doit y avoir au moins 25 millions de français titulaire de contrats
ALORS POURQUOI S’ATTAQUER À CETTE EPARGNE (presque) LIBREMENT CONSENTIE !
S’attaquer ou plus exactement taxer et surtaxer…pour rendre aux contrats (non spéculatifs ) en cours une rentabilité zéro ou inférieure au livret épargne est un mauvais calcul
DES CHIFFRES VERTIGINEUX QUI FONT REVER NOS DIRIGEANTS qui, incapables de prendre les vraies mesures pour stopper les déficits publics, piochent dans les fonds des assurances qui ont le devoir et l’obligation d’investir.
Ce sont des chiffres qui concernent tous les types d’assurance. En 2012, les actifs des sociétés d’assurances se sont élevés à 1 860 milliards d’euros, en progression de près de 12 % sur l’année précédente.
Fin 2012, les sommes investies dans les entreprises (1 060 milliards d’euros) composent plus de la moitié (57 %) des actifs des sociétés d’assurances avec 17 % (316 milliards) directement ou indirectement investis en actions.
La part des obligations d’entreprises progresse et passe de 37 % en 2011 à 38 % en 2012.
Les sociétés d’assurances participent largement au financement de la dette de l’État français. 40 % de la dette de l’État, soit 206 milliards, est ainsi financée par les assureurs. Le poids des assureurs permet donc de maintenir en partie la dette du pays dans les mains d’investisseurs nationaux.
HARO SUR LES ÉPARGNANTS « fourmis » DECIDENT LES DIRIGEANTS « cigales » : les fourmis ne savent pas se défendre
Faut-il rappeler que le taux des prélèvements sociaux sur ces produits est passé de 0,5 % en 1996… à 15,5% aujourd'hui ?
Jamais le placement préféré des Français, le seul qui permette vraiment de préparer sa retraite, n'a paru aussi peu stable sur ses bases. Il y a donc maintenant l'instabilité fiscale qui fait planer un doute sur la « fiabilité » de cette épargne.
Pour les raisons politiques évidentes ; les attaques contre ces petits épargnants contribuent donc à ce qu’ils perdent CONFIANCE en leurs dirigeants qui sont devenus à leurs dires des spoliateurs incapables de gérer la France et qui tapent sur ceux qui ne peuvent ou ne savent pas se défendre.
Tout aussi grave : agissant ainsi l’ETAT tue la poule aux œufs d’or…on voit paraitre dans les chiffres assurance-vie…des mois « négatifs »…les retraits sont supérieurs aux montants versés sur les contrats.
STOP : ne touchez plus aux contrats d’assurance-vie, rétablissez la confiance pour enclencher la reprise.