14 juin 2010
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Deux réflexions saisies sur EVENE et qui se complètent :
"Seul est digne de la vie celui qui chaque jour part pour elle au combat."
[ Johann Wolfgang von Goethe ]
[ Johann Wolfgang von Goethe ]
"C'est toujours sur une démission collective que les tyrans fondent leur puissance."
[ Maurice Druon ]
[ Maurice Druon ]
Extrait de Le Pouvoir
Les français sont las de leurs dirigeants, de leurs services publics, de leurs administrations ; ils ne
leur font plus confiance. Ecrasés par des Adminstrations anonymes et irresponsables, ils se réfugient dans leur amertume.
"A quoi cela sert-il de se battre même quand on est dans son bon droit devant une administration, devant
la Justice, on n'a aucune chance !"... "si nous faisons quelque chose on sera victime de représailles, le pot de terre contre le pot de fer..."
D'une part, l'exercice des libertés individuelles est restreint et d'autre part, les "outils" mis à la
disposition des français pour défendre leur droits et leurs libertés ne sont pas fiables (pour utiliser un qualificatif mesuré).
Et il ne faut pas se plaindre par rapport à la majorité des Pays, nous, français, sommes gâtés
!
Mais, ce n'est pas une raison pour ne pas dénoncer notre maladie française : la démission collective
des citoyens broyés par l'appareil qu'ils se sont donné et dont ils ne maîtrisent plus la conduite et l'inconduite. Cet appareil autogéré refuse toute réforme, tout changement : un salarié du
secteur privé se doit de s'adapter (cela figure même dans les contrats de travail type), un fonctionnaire conscient de ses responsabilités qui veut faire bouger les choses dans son
administration ne sera pas écouté : seule la voix du fonctionnaire, dans la rue, est écoutée. Il est dans la rue pour dire NON à toute réforme, NON à l'adaptation de
l'Administration à l'évolution...
Quand nos dirigeants comprendront-ils que 80 % de fonctionnaires méritent éloge ? Ces enseignants
dévoués, attachés à leur mission, ces personnels de santé pour leur dévouement à la chose publique, ces fonctionnaires territoriaux près de leurs administrés...ont droit à notre
respect.
Mais ce n'est pas les respecter que de laisser les autres 20% (et encore ils sont bien moins de 20%,
mais gardons ce chiffre pour le respect de la règle des 20/80) avoir le pouvoir de dire NON A TOUT CHANGEMENT, NON AU PROGRES, NON A LA SURVIE DU SERVICE PUBLIC QU'ILS TUENT AU NOM
MEME DE LA SACRO IDEE DE "DEFENSE DU SERVICE PUBLIC".
LES SERVICES PUBLICS N'APPARTIENNENT PAS A CEUX QUI SE SONT ENGAGES A LES SERVIR MAIS ILS
APPARTIENNET A TOUS, A LA NATION.
Pour réconcilier les français avec leurs fonctionnaires, avec leurs structures administratives, il faut
que leurs dirigeants s'appuient sur les 80 % de bons serviteurs et sanctionnent ceux qui font obstacle aux nécessaires changements, à l'adaptation.
Le maintien du statu quo nous mène à la faillite, aux pleurs et aux grincements de dents.
Réfléchissons : méritons-nous cette leçon ? vraie ou fausse, elle témoigne
A vous les réactions...