Le Chômage continuera de croître tant que l’État et les collectivités locales ne seront pas réformées.Une association citoyenne comme la nôtre ne peut rester indifférente à une situation qui se dégrade alors qu'elle n'est pas irréversible et qu'elle est très douloureuse pour les 3 millions de familles qu'elle frappe. Le fait divers de NANTES de ce jour qui a conduit un "fin de droit" à mettre fin à ses jours dans des conditions atroces doit, si tant est qu'on l'ait oublié, nous rappeler que le chômage est un drame.
Mais que fait et qu'attend l’État pour se réformer, faire renaître la confiance au niveau des forces vives productives de notre pays, donner ainsi un nouvel élan à la FRANCE pour enclancher une vraie baisse du chômage ? Ce drame passe bien avant "le mariage pour tous" et le droit de vote des immigrés : les élus "privilégiés de cette société française" ont tendance à oublier cela et doivent prioriser dans leurs travaux et décisions la reprise écoomique qui conditionne la création d'emplois.
Certes, que peut-il faire quand on voit le mal que le Ministre de l’Éducation a à faire passer sa réforme des rythmes scolaires qui touche essentiellement les élèves du primaire ? C'est dans ces situations qu'on jauge le pouvoir et les capacités des "politiques"à prendre les bonnes décisions qui s'imposent..
Le traitement social du chômage n’est pas une solution viable à moyen terme La seule solution : reconstruire les conditions économiques favorables à la création d’entreprises et donc d’emplois productifs.
Les mesures dites en faveur de l’emploi sont des mesures de traitement social du chômage. On est dans le domaine de la solidarité nationale. C’est une nécessité. Mais vous pouvez faire ce que vous voulez pour les seniors, les catégories en difficultés…s’il n’y a pas d’emplois disponibles ces mesures coûteuses n’attaquent pas le problème du chômage français.
Ces mesures déjo lourdes à mettre en place ne feront pas baisser le taux de chômage et la désespérance qu’il crée chez les « victimes ». Il faut même se demander si ce traitement du chômage n’a pas deux inconvénients majeurs :
- Être une injustice en créant deux catégories de demandeurs d’emploi : ceux qui sont en recherche active et vivent l’angoisse quotidienne de l’attente de réponses d’éventuels employeurs et ceux qui ne font pas les efforts de la première catégorie et se contentent du bénéfice de la solidarité nationale (même minoritaires, ils sont trop nombreux),
- Alourdir les charges sociales, alourdir les dépenses publiques improductives et pomper des fonds dont l’économie et sa relance ont besoin.
Un sondage Opinion Way pour le Moovjee montre que le désir de créer ou de reprendre une entreprise est en recul chez les lycéens et les étudiants. Ils jugent ce projet plus difficile à réaliser que par le passé. C’est un signe grave, inquiétant et nouveau ; les jeunes n’ont plus confiance pour créer des emplois en France.
De plus, conduire les riches à l’exil (c’est perdre, par exemple, 2.000 contribuables exilés pour la seule circonscription de Genève) , laisser filer les jeunes entrepreneurs à Londres, à San Francisco, Hong Kong...taxer, surtaxer pour éviter de faire les réformes nécessaires ne permet pas d’espérer le retour de la croissance…au contraire cela se traduit par une perte de confiance.
N'oublions pas qu’appauvrir les riches n’a jamais permis d’enrichir les pauvres ! Mais ne dites pas qu'il n'y a pas de richesse en France...voir les comptes épargne, assurance vie, vacances... mais cette richesse ne sera mobilisable pour la NATION que si les citoyens ont confiance.
Que l’État et les collectivités locales donnent l’exemple en réalisant des économies. C’est possible même si certaines mesures ne seront pas populaires et cela donnera un peu d'espoir et de confiance..
A-t-on besoin de tant d’élus députés et sénateurs (d'ailleurs leur nombre, leur surprotection sociale, leurs salaires et indemnités sont des privilèges insupportables dans la situation actuelle)?
A-t-on besoin de 36 000 communes et de 40.000 collectivités et de 500 000 élus ?
Nos voisins allemands, belges, anglais, italiens maintenant…ont réduit leur nombre de communes, d’élus et le nombre de niveaux des structures empilées (le fameux mille-feuille français). La France est le pays qui compte le plus de communes en Europe, avec 36 683 communes au 1er janvier 2011 (dont 36 568 en métropole) pour 65 millions d’habitants. La France possède, à elle seule, près de 40% des communes de l’Union européenne. À titre de comparaison, l’Allemagne en a 12 196 (81,5 millions d’habitants) et l’Italie 8 101 (61 millions d’habitants).La population médiane d’une commune française est de 423 habitants contre 2300 en Italie et 11 000 en Belgique.
Tant que l’État et les Collectivités locales ne seront pas réformées, il n’y aura pas de confiance, donc pas de création d’entreprises et pas d’emplois nouveaux : le taux de chômage croîtra malheureusement vers des records historiques et il n’y aura pas assez de cotisants pour financer le traitement du chômage, garantir la protection sociale et assurer le payement des retraites des salariés qui ont cotisé toute leur vie ! Le déficit annuel de l’UNEDIC passe de 2 à 4 milliards d’euro et sa dette atteindra 15 milliards d’euro ! A terme, l’UNEDIC utilisera-t-elle toutes ses cotisations pour ne payer que les intérêts de sa dette ?
Le gouvernement actuel est en position de force pour réformer l’État et les collectivités locales. En effet, il vient de confirmer cette position de force dans le vote à l’Assemblée Nationale sur le « mariage pour tous ». Il pourra et devra utiliser cette force pour réformer l’Etat et les collectivités territoriales et donner l'xemple des économies réalisables. S’il ne le fait pas, pas de retour à la confiance. la poursuite de la descente aux ENFERS de la France est garantie avec la paix sociale menacée, la misère et le désespoir.