LES COLLECTIVITES LOCALES PEUVENT ET DOIVENT PARTICIPER EN PRIORITE AUX ECONOMIES BUDGETAIRES
« Si le "bloc communal" (communes et intercommunalité) surveillait ses finances on pourrait économiser 15 milliards d’euros » écrit René DAUSIERE, député divers gauche de l’Aisne…15 milliards c'est la moitié du sacrifice qui sera demandé aux français pour 2013 !
Quand on pose la question suivante au Président de la Communauté de Communes des Olonnes CCO et à son adjoint chargé des Finances, lors du débat sur le budget 2012,
« EN 2012, PEUT-ON FAIRE DES ECONOMIES A LA CCO? OU AVEC SES MOYENS FINANCIERS LA CCO POURRAIT-ELLE FAIRE PLUS ET MIEUX ?...et nous répondons OUI, s’il y a une unité politique, s’il y a une volonté de la défense de l’intérêt général et non la primauté à la défense de son clocher voire un certain désintérêt pour l’Institution."
La réponse du Président de la Communauté de Communes des OLONNES CCO fut à la mesure de l'enjeu...en guise de réponse, l'auteur de la question se fait traiter publiquement de "malhonnête " et nous passons la suite des invectives pour ne pas déshonorer le Président ( à l'époque en mars 2012 encore député maire).
Si les collectivités territoriales veulent mériter la confiance des citoyens il faut qu'elles jouent la transparence.
Cette mise en place de procédures transparentes est aisée :
- Le débat sur le budget est préparé par analyse de la commission des finances de tous les postes budgétaires de tous les budgets...plus jamais de reconduction automatique des lignes de dépenses : Les charges et les modalités d'achats de fournitures, frais de téléphone, achat et entretien des véhicules....doivent être revues...et éventuellement mutualisées avec les achats des communes composant la Communauté de Communes des Olonnes,
- La commission des Finances doit être confiée, comme au Parlement, à un membre de l'opposition,
- l'objet des dépenses doit être analysé au fond. Par exemple, lorsque la Communauté de Communes se voit confier des compétences comme l'assainissement, des équipements sportifs, culturels, la voirie...il faut un transfert total de ces compétences à la CCO et un transfert des moyens des communes à la CCO. Or que se passe-t-il ? Les communes gardent "leurs prés carrés" et les communes ne font pas l'économie de doublons (en personnel, frais d'études, dossiers, matériel...) avec les moyens nouveaux dont leur Communauté de Communes doit se doter pour exécuter les missions qui lui sont ainsi tranférées.
- en incitant les citoyens à participer aux débats des assemblées communuataires et conseils municipaux et rendre ceux-ci plus attractifs