Peter HARTZ père du "miracle allemand"
L’Allemagne n’est pas la France même si l’EUROPE les unit.
Les syndicalistes allemands ont une tradition qui leur permet de parler d’égal à égal avec les chefs d’entreprises. «Ils ont compris que seule une économie forte et compétitive peut engendrer de la croissance et des emplois ».
Peter HARTZ n’hésite pas à dire " l ‘Allemagne n’est pas un modèle. On ne peut transposer son expérience sans tenir compte des spécificités sociales et culturelles de chaque pays de l’Union Européenne.
Pour être efficace dans ce domaine il faut une volonté politique et dépasser les a priori ;
La France sait depuis longtemps qu’elle doit changer. En fait je crois que les Français sont beaucoup plus mûrs et prêts à entendre un discours de vérité que ne le pensent les responsables politiques.
Les Français savent pertinemment que de grandes réformes ont été menées ailleurs en Europe et que le modèle social de leur pays n’est plus viable financièrement en l’état."
On ne peut être plus clair. :
Les français sont réalistes : le monde a changé et la France doit changer. Cela se fera par des sacrifices justement consentis,
Les hommes politiques français sont trop déconnectés de cette réalité,
Les syndicats en France savent être réalistes aussi mais à condition que le sacrifice soit partagé avec justice : fin des privilèges, plus de solidarité dans l’effort et plus de justice,
Le droit pour tous à un emploi est une nécessité qui passe par des réformes,
Le coût du travail doit être abaissé mais la valeur morale du travail doit aussi être remise au goût du jour,
Le train de vie de l’État doit être allégé,
Le recours à la croissance de l’endettement conduit la France à sa perte,
Le recul de l’État face à son devoir de faire les réformes nécessaires n’est plus de mise : même si certaines mesures doivent être impopulaires.