Voilà comment débute l'année dans la presse
La liberté de la presse devrait nous éviter que les élus, par presse interposée, nous fasse prendre des vessies pour des lanternes
PALAIS DES CONGRES LES ATLANTES
« Aux Sables d’Olonne, le Centre de Congrès monte en régime » titre "Maville .com" (parution de l'article sur OUEST FRANCE de ce 4 janvier 2012) après déjà un article de OUEST France en septembre 2010 sur ce sujet« Le centre de congrès joue la carte de l’ouverture : qu’en pensez-vous ? »
En lisant les commentaires des lecteurs tout est écrit : conception du Palais mise en cause, coût de location exorbitant, pas d'utilisation de la vue sur mer, restaurant aveugle…
Rétablissons la triste vérité qu'aurait dû décrire la presse .
Les Atlantes, Centre de Congrès des Sables d’Olonne, était, dés l'origins, condamné à être ingérable, faute à sa conception étriquée et ne correspondant pas au marché. La délégation de la gestion au groupe ACCOR a été abandonnée. Pourquoi ? Bonne question qu'aurait dû poser un journaliste libre et avide d'informer avec objectivité ses lecteurs.
C’est à cette question que le journaliste aurait dû répondre pour vraiment informer les lecteurs.
Ceux-ci auraient appris qu’il a fallu voir petit parce que seule la ville des Sables ne pouvait assumer un complexe Palais des Congés et le nécessaire Complexe hôtelier qui doit jouxter toute installation de ce type.
Or, on ne pouvait concevoir un tel ensemble qu’au niveau de l’agglomération ou des 3 communes unifié et non au seul niveau de la Ville des Sables d'Olonne…maintenant sauvons les meubles pour que les contribuables sablais n’aient pas à payer trop cher cette erreur…le journaliste aurait pu aussi donner les coûts du déficit de gestion du Palais des Congrès depuis sa création. Cela, c’était de l’information ! Mais nos journalistes ont-ils le temps et la liberté d'informer sérieusement ?
Il fallait que cela soit dit et écrit pour que les lecteurs des journaux aient une information plus complète à défaut d’être plus objective même s'il nous manque des réponses à ces dernières interrogations.
Deuxième exemple :
NOS DECHETS MENAGERS : l’usine de traitement de CHÂTEAUd’OLONNE TMB
Modulons tous notre jugement sur la presse car après avoir présenté l’usine TMB comme un modèle (là aussi un peu d’investigation aurait permis un plus juste information) l’article paru dans OUEST France le 31décembre « Les doutes qui persistent autour du futur compost » atténue (enfin !) les louanges faits à un procédé coûteux, inutile et dangereux pour la santé publique…
Pourquoi les Pays étrangers abandonnent-ils cette filière ?...voilà un beau thème d’investigation pour les journalistes avec en prime la question qui en découle : pourquoi le Ministère de l’Environnement a-t-il pris ses distances par rapport à ce projet ?
A travers ces deux exemples on voit la difficulté d'informermais nous disons que cette difficulté est mal gérée : d'où des REACTIONS EN CHAINE : le lecteur ne croît plus ce qui est écrit dans la presse, il n'achête plus "son" journal et la presse disparaît...inéluctable ?
Il ne fallait pas que les patrons de presse et leurs fidèles serviteurs journalistes consentant ou à leur corps défendant nous désinforment.
Ils ont laissé la place aux autres moyens de communication dont INTERNET.
Pourra-t-on sauver notre presse quotidienne écrite ? Oui, à la condition qu’elle ne prenne pas le lecteur comme un être passif, un peu simplet, qu’il faut nourrir à coup de faits divers « people »…que toutes leurs pages soient ouvertes aux courriers des lecteurs qui peuvent avoir des idées. Cela réussit à l’étranger !
Souhaitons qu’en 2012, consciente de ses faiblesses, la presse quotidienne réagisse OBJECTIVEMENT (c’est-à-dire) laisse la DIVERSITE s’exprimer sinon après les élections de 2012 il y a fort à parier la disparition des derniers quotidiens…il n’y aura plus que des journaux d’annonces légales, de pub (et encore ?), de la nécrologie…la presse aura tué la liberté d’expression que pouvait constituer la presse !