Le droit à l'alimentation des citoyens en eau potable doit être respecté et sa mise en oeuvre est une responsabilité du maire de toute commune.
L'urbanisation et le développement du tourisme et les aleas climatiques au Pays des Olonnes ont pour conséquence, en période estivale, depuis plusieurs années, d'obliger le Préfet
à prendre des mesure de restrictions de l'usage de l'eau par les particuliers et par les professionnels (agriculture pour l'irrigation surtout).
Dans ce contexte il est bon de reprendre les orientations rappelées lors du dernier Conseil des Ministres qui ne sont que les suites des Grenelles de l'Environnement et de poser la question
de l'application de ces orientations et diretives au Pays des olonnes (barrage sur l'Auzance ou solutions alternative, adoption du SAGE, protection des zones humides...)
Extrait Conseil des Ministres du 10 mars 2009
Depuis trois ans, avec l’adoption de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 et de la loi de programmation relative à la mise en oeuvre
du Grenelle de l'environnement du 3 août 2009, le Gouvernement a modernisé les instruments de la politique de l’eau et en a renforcé les ambitions. Cet effort a concerné tous les enjeux de la
gestion de l'eau : l'amélioration de la qualité (mise en conformité de l'assainissement, plan Ecophyto, protection spécifique de 500 captages prioritaires) ; la gestion quantitative (résorption
des déficits chroniques) ; la protection de la biodiversité aquatique (sauvegarde des zones humides, restauration de la continuité écologique)... De nouveaux chantiers sont engagés, notamment au
travers du projet de loi portant engagement national pour l’environnement (Grenelle II).
Cette politique de l’eau et des milieux aquatiques est déclinée pour six ans dans chaque bassin hydrographique par les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), approuvés en décembre 2009 par les douze comités de bassin couvrant l’ensemble de la France. Les programmes de mesures, adossés aux SDAGE, mobiliseront 26 milliards d'euros sur la période 2010-2015.
La politique de l’eau a aussi une dimension sociale : des milliers de foyers français ont des difficultés pour payer leur facture d’eau. Si la loi sur l’eau et les milieux aquatiques a reconnu un droit d’accès à l’eau potable « dans des conditions économiquement acceptables par tous », il reste à traduire ce droit dans les faits. Cela passe par la simplification des procédures d’aide aux personnes en situation d’urgence et par une aide aux personnes à faibles revenus. Les dispositions nécessaires feront l’objet d’une présentation au Parlement avant l’été.