COMPLAINTE ADRESSEE AUX JOURNALISTES DE LA PRESSES LOCALE
Pour un journaliste, assister à un Conseil Municipal à Château d’Olonne ou à un Conseil Communautaire n’est certes pas toujours une partie de plaisir.
Devoir rendre compte de ce qui s’est dit dans ces enceintes n’est pas chose aisée.
Rapporter les invectives d’un Président à l’égard d’élus comporte un risque de rétorsion.
Alors, le journaliste est condamné soit au silence et à perdre son âme, soit à rapporter sans fard ce qu’il a vu et entendu. Il aura alors à supporter le poids des conséquences financières désastreuses pour son journal : adieu petites annonces légales, adieu rédactionnel payant ou pas, adieu…la considération d’élus qui, éventuellement, n’en n’ont pas pour la gente journalistique.
Oui, nous sommes en situation de tragédie cornélienne : garder sa liberté totale d’expression et risquer gros ou perdre son âme en courbant l’échine devant le maitre local. En plus, ainsi, il sauve peut-être sa tête mais perd sa crédibilité !
Oui, vraiment ce beau métier de journaliste auquel tant de jeunes rêvent peut se transformer en galère cauchemardesque.
Nous leur devons nôtre indulgence même s’ils nous trompent par nécessité. Quand leur rendra-t-on la liberté, quand pourra-t-on leur garantir sérieusement leur liberté ?
Le plus rapidement possible.
La désaffection du public est grandissante. Les journaux, (surtout les quotidiens), disparaissent les uns après les autres et les réseaux parallèles d’INTERNET se substituent à eux…mais les réseaux internet ont pour eux la gratuité (presque) et la liberté (comme la nôtre).
Il y a peu nous avions deux quotidiens aux Sables d’Olonne… maintenant il n’y en a plus qu’un et l’hebdomadaire est aux mains du même patron que le quotidien ! .Où est le pluralisme nécessaire ?
Si quelques journalistes avaient le courage de nous répondre, nos lecteurs seraient heureux d’entendre leur point de vue …pour eux aussi ce blog leur est ouvert sans censure.