En lisant notre précédent article (lecture nécessaire pour comprendre la situation actuelle avant de juger) vour pourrez apprécier les rôles respectifs, devoirs et droits des 3 principaux partenaires désignés par la loi BESSON de 2000 : le maire, le préfet et les gens du voyage (350.000 en France). GENS DU VOYAGE...suite et ras le bol A ces 3 partenaires il faut ajouter les citoyens qui subissent les désagréments de situations pour lesquelles ils ne peuvent que subir.
Ce 17 juillet 2013...
voilà le résultat, à Château d'Olonne, de démissions de responsabilités, de certains laxismes, d'incompréhensions, de méconnaissance de la loi, de débordements...
- union sacrée des élus des 3 communes Château d'Olonne, Olonne sur Mer et Les Sables d'Olonne représentées par leurs maires, adjoints, conseillers,
- une mobilisation très faible de la population et très forte de la presse...il est vrai que l'annonce tardive du rassemblement devant la mairie de Château d'Olonne, le 16 juillet, pour cette manifestation prévue le 17 à 11h30 n'a pas permis à nombre de nos concitoyens de venir soutenir les élus locaux comme cela eût été souhaitable,
- des invectives assez virulentes à l'encontre des gens du voyage particulièrement de la part Monsieur Louis GUEDON, Président de la Communauté de Communes des Olonnes, Maire des Sables d'Olonne, député honoraire qui exprimait, à sa façon, 20 ans de ras le bol ,
- un dialogue impossible avec la Pasteur Frédéric DUPILLE qui a eu au moins l'insigne courage d'affronter ce rassemblement et des élus en colère,
- la fermeture de la mairie de Château d'Olonne...en espérant que le Préfet de la VENDEE a entendu les grincements de la fermeture de cette porte de la Maison Commune.
La manif en images...
et, in fine, pour être complet, le communiqué AFP de Mr VALLS, Ministre de l'Intérieur, qui a en charge ce dossier et qui a dû se faire une opinion à l'époque où il était maire d'EVRY (banlieue parisienne).
Mairie de Château d'Olonne (VENDEE) fermée..."liberté égalité fraternité" malmenées
Le maire Jean-Yves BURNAUD (ceint de son écharpe) face à la presse et au Pasteur DUPILLE (de dos)responsable du rassemblement actuel des gens du
voyage.
Louis GUEDON arrive et prend le relai. Il se fait l'interprète de l'indignation de la population qui ne supporte plus les conséquences de ces
rassemblements qui se déroulent en dehors du cadre légal ...le pasteur devant certaines accusations réplique en disant : "vous n'avez pas le droit de dire cela"...un dialogue
productif...
Le pasteur Frédéric DUPILLE a rappelé le devoir d'accueil des communes dans des conditions décentes imposé par la loi BESSON. Cette condition légale pour lui n'était pas remplie par le terrain proposé.
La population ne s'est pas mobilisée...mal informée ? indifférente ?...
Il a bien été question du Préfet de la VENDEE, de son pouvoir..;mais il n'était pas représenté officiellement et n'a donc pas pu répondre même si ses services ont été cités.
Le nouveau chapitre de cette histoire s'achève ainsi ; les problèmes ne sont pas réglés...espérons un peu plus de bon sens, un peu moins de débordements , un peu plus de mobilisation de tous...attendons malheureusement les autres chapitres qui ne tarderont pas à être écrits.
Communiqué AFP
Manuel Valls s'est dit favorable à la mise en place de mécanismes coercitifs pour forcer les maires à créer des aires d'accueil pour les gens du voyage.
"Nous ne pouvons
plus accepter, 13 ans après sa publication, (...) que la loi Besson demeure en grande partie lettres mortes", a déclaré, mercredi, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls en référence à une loi
de 2000 qui impose à toute commune de plus de 5.000 habitants de créer des aires d'accueil pour les populations itinérantes.
"Le taux de réalisation des aires d'accueil est à peine de 52%, il est de 29% pour les aires de grand passage", a ajouté Manuel Valls en marge d'un colloque sur les gens du voyage à l'Assemblée nationale. "Les aides incitatives de l'État ont montré leurs limites : le renforcement des pouvoirs des préfets, autorisés à prendre les mesures nécessaires à la réalisation des aires est donc une nécessité."
"Bien entendu, nous nous garderons de tout systématisme", a-t-il poursuivi, alors que les députés socialistes se sont divisés mardi sur l'opportunité de créer un mécanisme de "consignation", permettant au préfet de bloquer une somme des budgets des mairies récalcitrantes.
Ce dispositif figure dans une proposition de loi préparée par le député PS de Loire-Atlantique Dominique Raimbourg, qui envisage en contre-partie que les maires ayant une aire d'accueil puissent évacuer plus facilement des campements illégaux.
Cette idée a également reçu le soutien du ministre de l'Intérieur: "Face à un dispositif contraignant pour les élus locaux, la contrepartie nécessaire est l'extension des pouvoirs du maire". Aujourd'hui, les élus locaux ne peuvent expulser des campements illégaux avec le concours de la force publique qu'en cas d'atteinte à l'ordre public.
Par ailleurs, Manuel Valls a vertement tancé, sans le nommer, le député UMP Christian Estrosi qui a publié récemment un "guide pratique" pour aider les maires à expulser les campements illégaux de populations non sédentaires.
Ce guide "véhicule des préjugés, est source de nombreuses confusions entre les différents types de procédures", "entretient des amalgames choquants" et "encourage des mesures attentatoires aux libertés publiques", a-t-il dit. Il "cache bien mal ses visées politiciennes."