LA MARCHE VERS LE BONHEUR

Nous cherchions bien en vain de trouver des raisons d’espérer et aussi des raisons d’adopter à moyen ou long terme le parti et le droit et le devoir d’être optimiste.

C’est alors que le miracle se produisit.

Ce fut quand je vis passer une bande de jeunes adolescents encadrés se dirigeant vers un centre sportif. Des éclats de rire, un peu de bousculade mais le groupe exhale la joie de vivre sans complexe, bruyante à souhait.

Et mieux que cela j’entends au passage un sympathique « Bonjour Monsieur !», auquel je suis heureux de répondre... « bonjour : bonne journée !»

Le soleil printanier, les roses qui éclatent dans les jardins, les jeunes rient de ma réponse.

Il y a une joie de vivre fondamentale dans cette parenthèse de quelques minutes.

Mais enfin...cette jeunesse, sans téléphone collés dans une main, sans casque peut marcher groupée avec des éclats de rire naturels.

Comment ce moment est-il encore possible ? Comment faire perdurer cette ambiance ? Puisque la joie naturelle de la jeunesse existe...pourquoi ne pas la cultiver ? Ce serait mieux que la culture des plantes opiacées !

POURQUOI LES ADULTES DE 2025 NE CULTIVENT-ILS PAS LEUR DEVOIR D’ÊTRE HEUREUX ?

Comment se fait-il qu’il n’y ait pas dans les cursus scolaires et dans les cartables des manuels du vivre heureux, des manuels du bonheur naturel, des manuels de la découverte de la joie de vivre ?

Des moments de bonheur,cela existe-t-il bien ?

Ce ne sont pas les interdis tous azimuts, inexplicables, parfois,  qui font le bonheur.

Pourquoi pas des expériences de la jeunesse heureuse, libre, des journées qui leur serait dédiées ?

Ne faut-il pas offrir des semaines dites de liberté, de responsabilités, de la création pour les jeunes en quête de bonheur de 7 à 77 ans ?

Après ces divagations, moi-même, j’ai pris un coup de bonheur et vous ?