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18 septembre 2023 1 18 /09 /septembre /2023 10:07
LES COLLECTIVITÉS DOIVENT AVOIR UN BUDGET EN ÉQUILIBRE L'ÉTAT S'EST AFFRANCHI DE CETTE OBLIGATION ET LES FINANCES PUBLIQUES SONT MALADES

LES COLLECTIVITÉS DOIVENT AVOIR UN BUDGET EN ÉQUILIBRE L'ÉTAT S'EST AFFRANCHI DE CETTE OBLIGATION ET LES FINANCES PUBLIQUES SONT MALADES

 

 

 

 

 

LE BUDGET 2024 : UNE ÉPREUVE POUR LE GOUVERNEMENT ET LES CHIFFRES PARLERONT PEUT-ÊTRE ...LA FRANCE VA-T-ELLE TRÈS MAL ?

suite de

https://www.olonnes.com/2023/09/un-budget-2024-sincere-impossible.html

 

En cette fin septembre 2023, le Gouvernement achève dans la douleur en lâchant des informations parcellaires et contradictoires la préparation du budget 2024. L'heure de vérité ou celle du mensonge que nous attendons avec une grande inquiétude va sonner. En effet, les bruits de couloir ou fuites intentionnelles ou pas ne sont pas rassurantes.

Pourtant des barrières vertueuses avaient été dressées pour que ce deuxième mandat du Président MACRON se termine sur une bonne note...paroles... paroles...

L'État français est piégé : les caisses sont vides mais il ne faut pas le dire, la confiance en la solvabilité de la France est ébranlée,  le recours au crédit va donc être de plus en plus difficile, les engagement de bonne conduite au sein de l'Euro ne sont pas tenus et l'épée de Damoclès des sanctions est suspendue au-dessus de la tête des français : la France en danger !

 

DES VŒUX MAIS PAS DES ENGAGEMENTS CRÉDIBLES : IL Y A EU POURTANT LE "PROGRAMME DE STABILITÉ 2023/2027"

Rappelons que le Programme de Stabilité (PSTAB) 2023-2027 a été présenté en Conseil des ministres le mercredi 26 avril 2023. En acceptant ce programme, la France s'est engagée à revenir à  des pratiques vertueuses notamment en matière de déficit budgétaire donc de dette !

La France n'a pas tenu ses engagements.

L' objet du PSTAB était d'exposer les prévisions de croissance et la trajectoire des finances publiques à horizon 2027.

À partir de ces hypothèses, le gouvernement s'engageait donc au retour à l'orthodoxie budgétaire :

- au  retour à des "comptes publics normalisés" ...ces 3 mots accolés sont bien l'aveu que l'État français avait une conduite répréhensible en matière budgétaire. Cet engagement est conditionné par la fin des crises sanitaires (c'est fait !) et celles de l’énergie (c'est en cours),

-le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % de PIB à l’horizon 2027, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027 et à la dynamique attendue de l’activité,

- la dette publique s’inscrirait en baisse à l’horizon 2027, avec une stricte décroissance année après année sur l’ensemble de la trajectoire et à un rythme marqué à compter de 2026.

Ce "programme de stabilité" répond à une demande expresse de l'Europe qui craint les écarts de conduite  budgétaire de la France dont la dette dont on parle tant.

Et pourtant "quoi qu'il en coûte" a fait fi de ses engagements et poursuit sa politique dépensière.

 

UN BUDGET 2024 QUI DEVRAIT SE VOULOIR VERTUEUX ET NE LE SERA PAS : LA DETTE, UNE CATASTROPHE  !

Régulièrement comme d'habitude avec l'arrivée des vacances les médias nous ont abreuvés de nouvelles qui pouvaient nous faire croire que l'argent coulait à flot et que le Gouvernement pouvait distribuer des chèques à tout va malgré  "l'état dégradé de nos finances publiques" comme l'a dit le Président de la Cour des Comptes lors de sa présentation du rapport relatif à la situation et aux perspectives des finances publiques !

"Français cigales" partez en vacances en toute quiétude, tout va bien ! Faites comme nous au Fort de BRÉGANÇON ! les pieds dans l'eau, la tête dans les nuages ! mais la rentrée ne sera pas joyeuse !

Malgré cette situation critique, les  discours irresponsables du Gouvernement Élisabeth BORNE veulent nous faire croire qu’en augmentant les charges et en diminuant les recettes par rapport à 2023 il va présenter un budget vertueux c’est-à-dire simplement moins en déséquilibre que ceux de ces dernières années, moins de dettes, des économies sur les charges, pas d'impôts nouveaux et même moins d’impôts entre autres, pour les classes moyennes !

Or, quand on regarde et analyse le détail du projet de budget 2024 il faut constater qu'il n'y a aucun signe concret de volonté de redressement.

Les Gouvernements Macron successifs n’ont fait que suivre en pire leurs prédécesseurs dans la facilité et l'irresponsabilité.


C'est que la dette en 2023 a crevé le plafond catastrophique des 3 000 milliards d’euros. Cela n'a l'air de gêner personne mais il faut le dire et nous expliquerons dans nos prochaines parutions à nos concitoyens le grand danger que cela fait peser sur la France.

Pour ne pas créer de panique "financière" et pour cacher son incurie "quoi qu'il en coûte", le Gouvernement est obligé d'occulter  la dure vérité et les menaces qui pèsent sur la France et de faire de nouvelles promesses d'efforts de redressements dont on sait qu'elles n'engagent que ceux qui les écoutent.

 

À SUIVRE

 

MENACES TRÈS GRAVES SUR LA FRANCE QUI A TRÈS MAL À SES FINANCES PUBLIQUES

 

 

 

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commentaires

R
La France va mal ? C'est un euphémisme. Il n'empêche que l'on nous bassine avec la soi-disant attractivité de la France ? Pour qui ? Entre l'inflation de connivence que nous prenons en pleine g...., un soutien immodérée à l'Ukraine (alors que nous n'en avons pas les moyens), une diplomatie catastrophique : nous sommes jetés d'Afrique et le Maroc nous boude ! La faute à qui ? Une LPM (loi de programmation militaire) au rabais. La Pologne est plus armée que nous ! Il nous reste 180 chars Leclerc en état de marche. La taxe d'habitation supprimée mais non compensée. La liste serait interminable.... Et, cerise sur le gâteau, une immigration massive annoncée en 1973 par l Jean Raspail "Le camps des Saints" et qu'en d'autres termes Sarkozy a rappelé. Etc., .
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Votre liste à la Prévert des échecs du Président MACRON à laquelle il faudrait rajouter au moins la décadence des services publics : santé, sécurité publique, transports, énergie, éducation...ne cessent de faire dégringoler le moral des français. Mais alors comment peut-on trouver encore 25 % des Français qui s'estiment devoir faire confiance au Président MACRON et comment sortir de l'ornière sans le départ du Président "Quoi qu'il en coûte" ? À quand le réveil citoyen ?