LETTRE OUVERTE À MADAME SANDRINE ROUSSEAU
Nous ne pouvons laisser passer cette déclaration scandaleuse et mensongère de Sandrine ROUSSEAU (Europe Écologie Les Verts).
Quand on prétend vouloir jouer un rôle politique au niveau de la France et faire la morale aux français il y a des choses que l’on doit pas faire ou dire... tu ne « mentiras pas »...sinon, non seulement l’auteur de ce type de vilénie perd toute crédibilité mais pire, elle salit le mouvement qu’elle s’est engagée à servir.
Sandrine ROUSSEAU a écrit :
« Je ne veux plus vivre dans un pays où quatre vieux mâles ont le pouvoir de retirer deux ans de vie à 67 millions de personnes. »
D'abord, rien ne vous oblige à rester en France, Madame la Députée !
Ensuite, vos compatriotes apprécieront le fait que vous ne voulez plus vivre en France alors que vous venez de briguer et obtenir un mandat qui vous fait l'élue du peuple français.
Vous ne respectez donc même pas le vote de ceux qui vous ont élue et le mandat qu'ils vous ont donné !
Curieuse manière de respecter vos concitoyens et particulièrement vos électeurs!
UN MENSONGE GROSSIER
Dire que partir à 64 ans à la retraite au lieu de 62, c’est retirer deux ans de vie à 67 millions de personnes est une injure pour les millions de salariés qui ont encore l’amour de leur métier qui « produisent » pour que Madame Sandrine ROUSSEAU puisse vivre largement de ses fonctions ...
Sandrine ROUSSEAU qui n’a jamais occupé un poste de travail productif est mal placée pour s’exprimer ainsi !...députée, vous êtes, Madame, mais ce n’est pas un métier c’est une fonction, professeur, vous êtes ? mais où sont vos élèves ou étudiants ???
Il y a des millions de salariés qui s’épanouissent dans leur travail et beaucoup qui le quittent avec amertume.
Pire : écoutez, madame la députée, la complainte bouleversante des salariés obligés de quitter leur emploi suite à la fermeture de leur entreprise après 20, 30, 40 ans de maison : ils ou elles l’aimaient leur entreprise, leur travail, leurs collègues, et ils ou elles le disent !
Gardez donc votre « droit à la paresse » pour vous...des gens qui vous sont proches ont certainement besoin de vous.
Ensuite, Madame Sandrine ROUSSEAU devrait savoir si elle connaissait son dossier qu’aujourd’hui l’âge moyen de départ effectif à la retraite est officiellement (chiffre CNAV) à 62,8 ans (avec les départs anticipés) et de à 63,5 ans (sans les départs anticipés). Cet âge moyen ne cesse de croître.
Secundo : un salarié peut aujourd’hui partir à l’âge légal de 62 ans (bientôt 64). Toutefois, un départ avant (sous conditions) ou après l’âge légal peut toujours aussi s’envisager...c’est la liberté du salarié !
Tertio, nous apportons aussi les précisons suivantes importantes :
Le salarié peut toujours partir avant l’âge légal dans plusieurs situations :
- S’il a opté pour une retraite progressive : le salarié peut prendre qu’une partie de sa retraite pour pouvoir continuer à travailler partiellement et continuer à cotiser pour augmenter votre retraite définitive.
- S’il est éligible à un départ anticipé à taux plein (sans décote). Il peut, par exemple, s’agir d’un départ anticipé pour :
- Carrière longue,
- Situation de handicap,
- S’il est victime d’un accident du travail ou d'une maladie professionnelle
Ajoutons à cela l’application des normes « pénibilité » qui permettent un départ anticipé et tous les cas des "régimes spéciaux "et des conventions collectives qui prévoient des départs anticipés !
Décidément, Madame Sandrine ROUSSEAU écrit n’importe quoi...pour qu’on parle d’elle. D’ailleurs, nous sommes tombés dans le panneau puisque nous répondons à votre provocation.
NON, MADAME ROUSSEAU, LE REPORT DE L'ÂGE LÉGAL DU DÉPART À LA RETRAITE DE 62 À 64 ANS N’EST LA SOUSTRACTION DE DEUX ANS DE VIE À 67 MILLIONS DE PERSONNES !
Le comportement de l’élue Sandrine ROUSSEAU ne répond donc pas, dans ses déclarations, au modèle d’exemplarité que le citoyen demande pour une moralisation de la vie publique et citoyenne.
Madame Sandrine ROUSSEAU pensez donc à Napoléon et méditez ce qu’il a dit « Le mensonge n'est bon à rien, puisqu'il ne trompe qu'une fois. »