LES BANQUES ABANDONNENT LA CLIENTÈLE DES PARTICULIERS
CITOYENS, TOUS PRISONNIERS D’UN SYSTÈME BANCAIRE À BOUT DE SOUFFLE
Vous tous, amis, vous êtes clients « obligatoires » des banques y compris de celles qui sont dites « mutuelles » où, en primes, ils ont payé pour être actionnaires d’office ?
En effet, les restrictions mises à la circulation d’espèces sonnantes et trébuchantes et la loi imposent pour nombre de transactions à passer par le système bancaire. Le fisc a aussi besoin de surveiller vos recettes et vos dépenses et fait pression pour que nous tous évitions tout règlement en espèces qui présuppose fraude ou trafic.
LE PARTICULIER EST-IL UN CLIENT ?
Il était un temps pas si éloigné où vous bénéficiez d’une certaine considération quand vous entriez dans « votre banque », quand vous étiez accueilli par votre chargé(e) de clientèle qui vous suivait depuis des années.
Ce temps est révolu : le particulier n’intéresse plus les banques...sauf pour lui placer certes avec parcimonie du crédit et maintenant des assurances voire le top un crédit avec des frais de dossier et l’assurance sur ce crédit.
La personne physique client de la banque n’existe donc que pour être exploitée.
- Vos dépôts en compte courant ne sont plus rémunérés,
- Vous avez besoin d’un conseil...c’est le parcours du combattant pour obtenir un rendez-vous. Par contre un jour de « découvert » sur un compte et la batterie des frais bancaires qui se met en route et plume le client pigeon, un dossier mal rempli et votre demande part aux oubliettes...
- Le client particulier se voit demander de plus en plus de papiers et autres justificatifs attestant éventuellement de certifier qu’il est encore vivant. N’oublions pas le détail croustillant qu’après votre envoi par mail la banque va lui demander de lui envoyer la même chose mais en papier. La moindre erreur, oubli du client...est sévèrement réprimé par des frais bancaires et autres pénalités (souvent prélevés à son insu sur son compte). Le client ne peut rien. Il ne peut rien comprendre ni le pourquoi ni le comment...il y a toujours une raison pour justifier ces demandes et sanctions si souvent injustifiées.
- Si le client n’a pas le droit à l’erreur par contre la banque quand elle commet des erreurs d’une part n’est pas sanctionnée et d’autre part, la réparation du préjudice éventuel subi par le client est rare. Parfois il y a un geste commercial de la banque.
UNE SITUATION DÉGRADÉE AU NIVEAU DES BANQUES ET DE LEURS CLIENTS
Cette situation a débouché sur le développement de la banque en ligne totalement déshumanisée et le système classique qui survit.
En effet, le conflit est permanent entre les banques et leurs clients rendant impossible la vie du personnel gestionnaire des conflits des banques en contact avec ceux-ci. Ce personnel est devenu pour ce qui lui reste de clientèle un gestionnaire de conflits. Bonjour les dégâts en matière de ressources humaines.
Ainsi, on peut comprendre le malaise des citoyens face à leur système bancaire. Ils ne supportent plus les superbénéfices des banques, les sursalaires des dirigeants et les erreurs de gestion parfois énormes des banques dont ils pensent à juste titre qu’ils payeront la casse.