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19 novembre 2021 5 19 /11 /novembre /2021 21:37
IMPÔTS LOCAUX, LES SABLES D'OLONNE COMME LES AUTRES COLLECTIVITÉS SE POSENT LA QUESTION : TROP D'IMPÔTS ?

 

BUDGETS, SOYONS TOUS RAISONNABLES !

 

LES ÉLUS DES COLLECTIVITÉS LOCALES VOTENT LES IMPÔTS LOCAUX QUI FINANCERONT LE FONCTIONNEMENT DES SERVICES PUBLICS LOCAUX ET LES INVESTISSEMENTS DÉCIDÉS

 

Quand, sur la Grande Plage, on admire les vagues s'étalant au soleil d'automne langoureusement  on ne peut s'imaginer les colères ravageuses dont l'Océan est capable.

Quand on subit l'apathie des élus de tous bords et celle des citoyens face aux impôts locaux on ne peut s'imaginer ni leurs incohérences ni  leurs violences verbales quand ils doivent voter et subir le poids des impôts qu'ils ont la chance de payer !

Aux Sables d'Olonne, nous venons de passer une semaine où furent  présentés une photo de la santé financière de ces collectivités et leurs projets lors des débats d'orientations budgétaires. Furent ainsi passés en revue en conseils communautaire et municipal  ce que seront demain la ville et de l'Agglomération : les projets, leur financement, les impôts locaux, l'évolution de la dette et celle des frais de fonctionnement...

 

QUAND ON PARLE IMPÔTS LOCAUX, MALGRÉ L'ENCADREMENT JURIDIQUE DES FINANCES LOCALES, LE DÉBAT, S'IL A LIEU, PART DANS TOUS LES SENS ET POURTANT LE BUDGET DES COLLECTIVITÉS LOCALES EST TRÈS ENCADRÉ

L'argent nécessaire pour financer les dépenses d’investissement et de fonctionnement d'une collectivité ce n'est pas comme l'argent que dépense l'État. Ce ne peut être du "quoi qu'il en coûte".

Les collectivités locales n'ont pas le droit de créer du déficit à tout va comme notre "cher" État, le recours à l'emprunt donc à la dette est encadré, pesé, jugé, ciblé...

En effet, les emprunts sont exclusivement destinés à financer des investissements, qu'il s'agisse d'un équipement spécifique, d'un ensemble de travaux relatifs à cet équipement ou encore d'acquisitions de biens durables considérés comme des immobilisations.

Le contrôle des emprunts des collectivités locales s’exerce à travers le principe d’équilibre budgétaire prévu à l’article L.1612-4 du Code Général des Collectivités territoriales. En aucun cas l'emprunt ne doit combler un déficit de la section de fonctionnement ou une insuffisance des ressources propres pour assurer l'amortissement de la dette ! L'État impose aux collectivités ce qu'il est incapable de faire depuis plus d 30 ans.

Si la collectivité laisse filer ses dépenses de fonctionnement surtout avec la part importante de frais de personnel non maîtrisés...il ne restera plus rien dans la caisse pour financer l'essentiel pour l'avenir : les investissements.

 

QUE DEMANDE LE PEUPLE ? TOUJOURS PLUS ? MAIS À QUEL PRIX, CE PLUS ?

Le citoyen demande à son maire des équipements municipaux corrects ; voirie, équipements socio-culturels collectifs adaptés et des services publics qui fonctionnent bien.

Aujourd'hui, aux Sables d'Olonne comme ailleurs, il y a  des besoins urgents en matière de sécurité, de santé, de logement, de transports et il y a aussi besoin de préparer l'avenir car gouverner c'est prévoir : l'évolution du tourisme, les risques de submersion, un système de santé décent, un parc de logement suffisant...

Tout cela a un coût global que finance en priorité l'impôt.

Pour répondre à ces besoins indiscutables et financer les priorités annoncées  il y a  une enveloppe définie dans les budgets avec une ligne rouge à ne pas franchir : pas de dépassements, pas de déficit dans les budgets.

Quand l'État impose de nouvelles compétences aux collectivités sans leur donner les moyens comme il est entrain de le faire régulièrement il détruit ou au mieux retarde un projet local même essentiel car il ne pourra plus être financé !

Quand un élu local qu'il soit de la majorité ou de l'opposition fait une proposition qui va déséquilibrer le fragile équilibre  entre les  dépenses et les recettes recettes du budget, il trompe son monde sachant pertinemment qu'il ne pourra être donné une suite favorable à sa demande qu'au prix de l'abandon d'un autre projet ou pire que sa demande devra être financée par une augmentation impossible des impôts.

 

LE SUMMUM DE LA CONTRADICTION CITOYENNE : TOUJOURS PLUS DE SERVICES ET TOUJOURS TROP D'IMPÔTS

C'est le refrain de la critique systématique dite de comptoir, celle des irresponsables : prôner  une augmentation des prestations publiques, sociales en quantité et en qualité et hurler aux loups quand les impôts locaux augmentent !

Nous allons avoir à affronter l'inflation avec, en primes, particulièrement des hausses fortes de charges : (carburants et autres énergies, matières premières...). Les collectivités devraient pouvoir ou devoir  répercuter ces suppléments de charges sur les tarifs de leurs services : est-ce anormal  ? Pour certains, c'est injuste..alors, les élus devront-ils sacrifier un bout de leurs programmes, découvrir sous la table une cagnotte ou alors décider un petit coup d'impôts supplémentaires ?

 

Il faudrait qu'avant de répandre des jugements hâtifs du genre "trop d'impôts !", "pas assez de services et autres ! " et si  la raison l'emportait...il faudrait :

- que les citoyens soient bien informés et acceptent de s'informer sur la vie de leur collectivité,

- que tous les élus fassent œuvre de pédagogie et d'une honnête  retenue dans leurs propositions et critiques.

Ne devrait-on pas décider d'être tous raisonnables ?

 

 

LES IMPÔTS LOCAUX, AUX SABLES D'OLONNE VILLE ET AGGLOMÉRATION

 

Vous avez ci-dessous un tableau présenté aux élus lors des derniers Conseils...pour montrer la sagesse d'une gestion qui met le frein sur les hausses d'impôts (taux bloqués)

 

Certes comme cela fut dit et répété :  comparaison n'est pas raison ! mais quand même les contribuables des Sables d'Olonne sont dans une honorable moyenne;

 

MÉDITATIONS DES ÉLUS SABLAIS SUR LES IMPÔTS LOCAUX ET DES COMPARAISONS QUI NE VALENT PAS RAISON !

MÉDITATIONS DES ÉLUS SABLAIS SUR LES IMPÔTS LOCAUX ET DES COMPARAISONS QUI NE VALENT PAS RAISON !

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