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13 août 2018 1 13 /08 /août /2018 16:32
L'ASSEMBLÉE NATIONALE, SIÈGE DU "LÉGISLATIF" PARTAGÉ AVEC LE SÉNAT, NE PEUT PLUS JOUER SON RÔLE

L'ASSEMBLÉE NATIONALE, SIÈGE DU "LÉGISLATIF" PARTAGÉ AVEC LE SÉNAT, NE PEUT PLUS JOUER SON RÔLE

LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE EST EN PÉRIL

 

PARLEMENTAIRES : COMMENT PEUVENT-ILS LÉGIFÉRER SUR TANT DE TEXTES EN TOUTES CONNAISSANCES DE CAUSE ?

Le Gouvernement, le Chef de l'État, le Parlement... sont en vacances...les citoyens français enfumés par les affaires pensent à autre chose, fuyant la réalité de l'état de leur pays...nous faisons donc nos devoirs de vacances citoyens pour préparer nos concitoyens aux mauvaises surprises de la rentrée...on ne leur a pas tout dit

 

Lisez bien la liste des projets et propositions de lois ci-dessous. Elle n'est pas exhaustive car il faut y ajouter les débats des séances des questions au Gouvernement, les commissions...

Beaucoup de textes sont très importants, parfois d'autres plus insignifiants et inutiles. Des textes touchent les libertés, l'économie, la gestion publique, les questions sociales...le quotidien du français va être bousculé par ces textes. Le sait-il ? Les tentacules du tout État, toujours plus d'État croissent.

Le parlementaire qui vote ces lois est-il omniscient ? Est-il disponible pour assumer le travail de législateur que le gouvernement lui impose ? Est-il capable et a-t-il les moyens de légiférer ? Le calendrier est insoutenable surtout avec des élus qui doivent consacrer un temps important à leur circonscription, aux commissions, missions...à leurs familles et aux vacances.

 

RAPPEL DU " TRAVAIL" PARLEMENTAIRE DURANT CETTE SESSION EXTRAORDINAIRE DU PARLEMENT DE JUILLET- DÉBUT AOÛT

 

Les principaux textes à l’ordre du jour de cette session extraordinaire sont les suivants :

 

extrait de "Vie Publique", site du gouvernement.

 

 

DU TRAVAIL FORCÉMENT BÂCLÉ, PIRE LE SYSTÈME DU RÉGIME DE LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE S'EFFONDRE

Soit les députés et sénateurs font leur travail avec conscience "au nom et pour la nation" soit ils en sont "empêchés" et délèguent à la techno-structure parisienne, à l'énarchie, le pouvoir de légiférer et quand on voit que dans cette techno-structure énarchique et parmi les autres proches du Président peut figurer un BENALLA...le citoyen peut craindre le pire !

Maintenant, on vit une période où les députés et les sénateurs "sont empêchés" et abandonnent leur pouvoir législatifs...une révolution silencieuse bien camouflée.

Interrogez vos parlementaires, ils vous diront tous qu'ils ne peuvent tout voir. Le Président MACRON n'a jamais exercé la fonction d'élu...avant d'accéder la Présidence de la République... Il traite les parlementaires et autres élus avec condescendance voire mépris. Il veut d'ailleurs en diminuer le nombre...puisqu'ils ne servent presque plus à rien ! Ils sont accusés par l'exécutif (le gouvernement et le Président MACRON) de faire de l'obstruction aux textes réformateurs quand ils veulent et osent proposer des amendements aux textes proposés par le Gouvernement ! Celui-ci finit par craindre que les parlementaires fassent leur devoir. Pour déconsidérer l'Assemblée Nationale éclate comme par hasard le scandale des salaires et minéralisations annexes du personnel de la dite Assemblée.

Autre grave danger : un boulevard est offert aux lobbys par leurs complices que sont certains élus et fonctionnaires qu'ils savent acheter. Les lobbys ainsi parviennent sans peine à faire introduire dans des textes de loi, parfois véritables fourre-tout proposés au parlement, leurs sauces polluantes.

C'est l'aboutissement de la dérive constitutionnelle de la Cinquième République qu'avait initiée le général de Gaulle lui-même : le pouvoir du Président sans contre-pouvoir. Michel DEBRÉ, père de notre constitution, avait eu beaucoup de mal à imposer la création du Conseil Constitutionnel, gardien des libertés et de la constitution, qu'il imaginait, à juste titre, pouvoir être un début de contre-pouvoir au Président. Aujourd'hui même le Conseil Constitutionnel est affaibli.

 

À SUIVRE " Tout va très bien, madame la marquise !"

 

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