CORRUPTION UN MAL QUI RONGE NOTRE SOCIÉTÉ
DÉJÀ ADAM ET EVE
Association citoyenne, nous essayons de ne pas demeurer des spectateurs passifs devant les actes de corruption, cette maladie sociétale, depuis que l’Homme et la Femme sont "venus" sur Terre.
Nous accumulons des preuves malgré nos petits moyens, nous informons sur les méfaits de la corruption, nous alertons …
Nous partons du principe que l’homme n’est pas bon et ne nait pas bon et que nous ne devons pas tomber dans l’angélisme : une loi, la prison, l’exécution capitale, les travaux forcés…n’ont jamais fait disparaitre et ne feront jamais disparaitre la corruption.
Mais nous ne devons pas rester passifs : la corruption, cela se combat, surtout avec le soutien que vous nous apportez en nous faisant l'honneur de nous suivre.
UNE CONVENTION INTERNATIONALE ANTI CORRUPTION EXISTE AU SEIN DE L’ORGANISATION OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique)…ELLE A 20 ANS
Sur 43 États, parties à la convention, 29 ont engagé au moins une action de lutte contre la corruption transnationale.
Les affaires LAFARGE, AIRBUS, AREVA, GLYPHOSATE ET MONSANTO, VEOLIA, DES LABORATOIRES…défraient la chronique. Il s’en découvre tous les jours et à tous les échelons du local à l’international.
Mais quelle indulgence coupable peut avoir le citoyen pour accepter cela ? qui est inacceptable.
La société humaine ne serait-elle pas plus belle s'il y avait moins de corrupteurs et de corrompus ?
POURQUOI NE PAS ACCEPTER CE MAL ?
La corruption fausse toutes les règles de la vie en société. Elle peut générer la guerre, le terrorisme et la terreur. Elle déstabilise les structures. La corruption tue.
Tous les équilibres économiques, financiers et sociaux peuvent être déstabilisés par la corruption.
Il faut localement, nationalement et internationalement mener la guerre à la corruption.
CASSER UNE MÉCANIQUE INFERNALE
D’un côté, il y a le corrupteur qui cherche à obtenir honneurs, passe-droits, marchés publics, petits et gros avantages pour lui-même et ou pour la structure dont il est l’agent et de l’autre, il y a un décideur qui est tenté par le Démon qu’est le corrupteur ?
Pour passer à l’acte de la corruption il faut que corrupteur et corrompu se mettent d’accord. Il faut donc que le corrompu accepte de se laisser tenter, qu’il succombe. La corruption est dans les mœurs voire dans les traditions. Le chef d’entreprise, le chef d’État, le politicien … sachant que "son concurrent" est prêt à tout pour gagner, pour l’évincer y compris en usant de la corruption pour acheter le décideur voire son entourage…et arracher la décision. Se doit-il d’user, lui-aussi, de la corruption comme son concurrent ?
DÉVELOPPER UNE LUTTE ANTI CORRUPTION TOUS AZIMUTS
Il faut casser les méfaits de la collusion corrupteur corrompu.
DU CHEMIN À PARCOURIR ET DES ACTIONS PEUVENT ÊTRE MENÉES
DÉFENDRE LE CORROMPU CONTRE LUI-MÊME
Il faut donner les moyens au corrompu de ne pas être tenté. Cela passe souvent par l’amélioration de son statut. Donner un salaire « de misère » à un décideur qui gère des millions d’euros est une erreur.
Le corrompu potentiel, détenteur d’un pouvoir de décisions, sait qu’il peut tirer de sa position sociale des avantages. Il faut donc lui faire passer l’envie de succomber : la formation, l'information, la sanction, l’encadrement sont des dispositifs qui doivent dissuader le potentiel corrompu de passer à l’acte.
D’autres moyens :
SANCTUARISER LE SYSTÈME RÉPRESSIF
Il faut que celui-ci soit mis en dehors des pressions : magistrats et policiers indépendants, magistrats mutés régulièrement ; élus non rééligibles (loi juste anti cumul).
Il fait, en plus, de l’arsenal juridique répressif rendre celui-ci effectif et efficace . À quoi sert une Cour des Comptes qui dénonce mais ne sanctionne quasiment jamais? Ces "juges"se disant juge des comptes et non des comptables . Ceci est pourtant faux.
DÉFENDRE LES LANCEURS D’ALERTE
C’est un point développé dans le rapport OCDE
«Ainsi, les lanceurs d’alerte ont un rôle considérable à jouer pour mettre au jour des affaires de corruption transnationale et procurent souvent des preuves déterminantes permettant de faire aboutir avec succès les poursuites engagées. Pourtant, dans les deux-tiers des pays Parties à la Convention, ils ne sont pas suffisamment protégés. Cela doit changer »
APPLIQUER LA NOTION DE COMPLICITÉ
C'est l'autre aspect corollaire de ce qui précède sur les lanceurs d'alerte.
L'article 40 du Code de Procédure Pénale français stipule que : " Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit, est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements..."
Or cet article 40 ne comporte pas de sanction et prive donc le texte de toute son efficacité et la corruption, le corrupteur et le corrompu...peuvent poursuivre leur chemin sans souci !
Dans son souci de moralisation de la vie publique, le gouvernement, s'il veut tenir ses promesses, devrait donc organiser d'une part, le côté répressif en sanctionnant le détenteur de pouvoir de la puissance publique qui ne dénonce pas des faits de corruption délictueux, mais d'autre part, défendre le fidèle serviteur de l'État intègre qui va et doit effectuer la dénonciation dite "signalement".
On a encore du chemin à parcourir dans la lutte contre cette peste, cette gangrène que constitue la CORRUPTION.