CE CONSEIL MUNICIPAL : EST-CE LA BEREZINA (1) DE CETTE DERNIÈRE MANDATURE DE LA MUNICIPALITÉ CASTELOLONNAISE JOËL MERCIER, ISABELLE DOAT, JEAN-YVES BURNAUD ?
Comme il se doit en pareilles circonstances, ce Conseil Municipal a débuté par une minute de silence pour honorer la mémoire de l’adjoint nouvellement nommé Raymond GAZULL décédé le 13 décembre dernier.
Avant d’aborder l’ordre du jour de ce Conseil Municipal il y eut la rituelle approbation de l’ordre du jour du précédent conseil municipal. L’opposition de droite est intervenue car elle estimait que ce procès-verbal, sur un point, ne reflétait pas leurs dires et a donc demandé la rectification du procès-verbal.
La réponse du maire fut courtoise : un OUI mais… D’accord, mais on verra ce que dira la bande d’enregistrement…sauf que le mais dut être retiré puisque l’enregistrement fut défaillant ! Alors rectification ou pas ?
PREMIER POINT DE LORDRE DU JOUR : UN PATAQUÈS
Nous reviendrons sur le fond de ce projet de délibération.
Sur la forme, on frise l’indécence. Les documents présentés aux conseillers municipaux pour approbation ne reflètent pas ce que la commission d’élus concernée est censée avoir approuvé.
Tentative de tromperie, simple duperie, incompétence ?
Dans une autre enceinte, compte tenu de la gravité des faits reprochés à la procédure suivie, cela aurait été estimé scandaleux.
À CHÂTEAU D’OLONNE, les élus de l’opposition ont tant subi, entendu que c’est la résignation qui règne. Leur réaction ne fut pas à la hauteur de la manœuvre dolosive dont ils auraient pu être victimes. Attendent-ils avec résignation la fin 2018 avec la création de la Commune Nouvelle Unique pour tourner la page ? Le public nombreux dans la salle a du mal à comprendre les attitudes et réactions des élus qui perdent ainsi tous ou presque leur crédibilité.
En effet, ce soir-là, à nouveau, il y avait foule pour assister à cette scène et à celles qui ont suivi et qui ne furent pas à l’honneur de la Municipalité.
Cette fois, le Maire a dû admettre le bien-fondé de cette requête de l’opposition. Le maire, réaliste, a reconnu les faits. L’opposition a eu droit à ce qu’elle demandait soit le report de la délibération.
Mais dans cette affaire ce qui est grave c’est que :
- soit le maire avait eu connaissance de cette tentative de tromperie et a laissé passer en espérant que cela ne serait pas vu par les élus,
- soit il n’a pas vu l’évolution du projet de délibération et du tripatouillage monté en faveur d’intérêts particuliers et, c’est aussi encore plus grave, car, il y a alors tentative de favoritisme en faveur des entreprises et institutions concernées par le dossier. Nous tenterons d’expliciter cela.
D’AUTRES POINTS IMPORTANTS ONT FAIT DÉBAT
En réalité, il y eut lors de ce conseil municipal des questions importantes comme la re modification du rythme scolaire ou le Débat d’Orientations Budgétaires DOB que nous développerons ultérieurement. Nous avons entendu de bonnes questions auxquelles il ne fut pas répondu ou pire où les réponses du maire et de sa première adjointe Isabelle DOAT étalent volontairement ou pas incohérentes, incompréhensibles, hors sujet.
Un Conseil Municipal qui éclaire une fin de mandat qui n'honore pas l’exercice de la démocratie locale et ce malgré la présence d’un public nombreux qui va garder un souvenir acre de cette municipalité. Les élus doivent comprendre que les citoyens sont las des déceptions que leur procurent ceux qu'ils ont cependant élus !
À SUIVRE...
(1) LA BÉRÉZINA novembre 1812 (Le commencement de la fin du Premier Empire)