LA CONSEILLÈRE MUNICIPALE ANNICK BILLON (en bleu au premier rang) A QUITTÉ LE BANC DU MAIRE ET DES ADJOINTS
L'URBANISME AU PLACARD OU SIMPLEMENT AU FRIGIDAIRE À CHÂTEAU D'OLONNE
UN CONSEIL MUNICIPAL ATONE SAUF POUR LE "B EXIT " B comme BILLON Annick, adjointe au maire chargée de l'urbanisme.
Heureusement que cette question qui n'était pas à l'ordre du jour a été abordée. Il y eût au moins un sujet qui a pu intéresser élus et public et dont on reparlera.:
La démission d'Annick BILLON de son poste d'adjointe à l'urbanisme confrontée à un choix cornélien a été imposée par la loi de juillet 2013 qui a interdit de cumuler un mandat de parlementaire et un mandat exécutif local.
UN CHOIX CORNÉLIEN : SÉNATRICE OU ADJOINTE AU MAIRE ET ADJOINTE À LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION
Adjointe à l'urbanisme, Annick BILLON faisait partie de "l'exécutif" de la municipalité castelolonnaise. Elle ne pouvait selon la loi cumuler un poste à l'exécutif avec son poste de sénatrice. Elle a choisi le poste de sénatrice et démissionné de son poste d'adjointe au maire chargée de l'urbanisme.
Le maire, Joël MERCIER, doit remercier le Président HOLLANDE qui a institué cette loi qui lui permet de se "débarrasser" d'une adjointe qui a ouvertement osé affirmer avec courage son choix franc en décembre 2016 pour la fusion des 3 communes. Cette prise de position claire qui correspondait aux engagements électoraux de la majorité municipale a contrasté avec celle du maire et d'autres adjoints qui, malgré leurs promesses électorales et ambiguës, n'ont pas fait campagne pour le OUI à la fusion et ont tenu des propos troublants sur la fusion ou plus exactement contre.
Des adjoints, d'ailleurs, et des conseillers, continuent ce jeu stupide après la consultation populaire de s'afficher contre la fusion en tenant des propos peu favorables à celle-ci. Cela entretient une cacophonie face aux propos du maire qui a pris acte de la votation du 11 décembre 2016 et souligne à chaque occasion son souhait de la réalisation de la fusion au 1er janvier 2019.
LE CHOIX D'ANNICK BILLON
D'un côté, l'ancrage d'Annick BILLON au Pays des Olonnes se fait de plus en plus fort et de l'autre le travail au Sénat est valorisant. Le choix n'était aisé mais obligatoire.
Dans son intervention au conseil municipal Annick BILLON a bien souligné qu'elle restera une conseillère municipale de Château d'Olonne bien présente.
Cependant, elle marque son étonnement face à la vacance du poste d'adjoint à l'urbanisme. Le maire laisse même planer le doute sur le maintien de ce poste.
Le Poste d'adjoint à l'urbanisme est "une institution" à Château d'Olonne où les affaires immobilières, SCOT, PLU, permis de construire...ont été une base des compétences développées au niveau de la commune. Supprimer le poste est certes possible en transférant la délégation à un autre élu, un autre adjoint.
De plus avec les transferts des compétences à la Communuaté d'Agglomération ce poste perdra de son importance.
"INUTILE OU IRREMPLAÇABLE ?"
Mais le non remplacement d'Annick BILLON et l'annonce d'une possible suppression du poste d'adjoint à l'urbanisme explique la question que l'intéressée a posée après son immersion durant une dizaine d'années dans ce domaine et un important travail d'équipe au sein de la commission d'urbanisme.
Annick BILLON a fait de cette commission une commission vivante, proposante et ouverte. Malheureusement les beaux projets montés (Centre ville, lotissements communaux...) se sont fracassés sur le barrage des obstructions mises par le maire et l'ancien maire Jean-Yves BURNAUD et Joël MERCIER. L'urbanisme à Château d'Olonne chasse gardée et pouvoirs occultes ?
Annick BILLON a donc posé, non sans humour, la terrible question concernant l'exercice passé de ses responsabilités d'adjointe chargée de l'urbanisme ; étais-je "inutile ou irremplaçable ?"
À SUIVRE : UN REMPLACEMENT D'UNE ADJOINTE QUI TARDE À VENIR...