L'EXPÉRIENCE DES PRIMAIRES DE LA DROITE ET DU CENTRE 2016/2017 EST-ELLE PROFITABLE À LA DÉMOCRATIE ?
EN FRANCE, AU PAYS DES OLONNES ET SURTOUT À CHÂTEAU D'OLONNE ON VA VOTER ET REVOTER...
En cet automne il n'y a pas que les feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, le baromètre que constitue la boîte aux lettres est au beau fixe : les tracts électoraux, les tracts sur la fusion, les feuilles d'impôts...
Est-ce bon pour resensibiliser les citoyens à s'intéresser à la chose publique ?
Nous avons déjà abordé ce problème avec les PRIMAIRES DE LA DROITE ET DU CENTRE
http://www.olonnes.com/2016/11/primaires.html
La votation consultation sur la fusion des communes au Pays des Olonnes, à Château d'Olonne, en rajoute une couche supplémentaire.
Mais ce vote, par ses modalités, n'a rien de démocratique. Un maire qui se dit "neutre" mais qui la propose et qui truste les moyens de propagande allant jusqu'à utiliser le budget de la commune, le matériel de la commune, pour imposer son point de vue et une question qui comporte 3 questions et une seule réponse...à Château d'Olonne il y a effectivement détournement de la démocratie directe. Si le représentant de l'État admet cela, on va constater que ce qui était espéré de la démocratie directe locale. peut devenir un cauchemar digne des pires dictatures.
Et, castelolonnais, il faudra aller voter le 11 décembre pour avoir un OUI massif à la fusion des 3 communes au 1er janvier 2018 !
DES ARGUMENTS CONTRE LES BIENFAITS DE CES CAMPAGNES SUCCESSIVES NOUS PARVIENNENT
D'abord : un calendrier infernal avec une campagne électorale qui, pour les élections nationales , vont durer plus d'un an.
Un matraquage des media qui peut lasser le citoyen : "un excès de débat, une hyperactivité oratoire"
Des débats qui sont répétitifs et peuvent lasser où tout est préparé, mesuré...où la passion et le renouveau démocratique ne transpirent pas.
L'exemple américain où il y a un transfert dangereux : passion pour les primaires suivi d'un désintérêt pour le vote final ! Ce n'est donc pas favorable au civisme. La France suivra-t-elle cette mauvaise pente ?