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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 20:40
Yvan KERVENKA, adjoint du maire des Sables d'Olonne chargé du lourd dossier des Finances

Yvan KERVENKA, adjoint du maire des Sables d'Olonne chargé du lourd dossier des Finances

QUI A OSÉ GLOSER ET TANT MÉDIRE SUR UN PRÉTENDU TROP FORT ENDETTEMENT DE LA VILLE DES SABLES D'OLONNE ?

 

Il est des jours où le repas qu'on vous sert est meilleur que le menu annoncé.

Il en a été ainsi en cette soirée du mardi 20 septembre 2016 où le premier point de l'ordre du jour sur les décisions prises par le maire permet aux oppositions d'exprimer leur existence et de rappeler leur désaccord sur des sujets déjà vus et revus comme le dossier de l'ex contrat avec l'Institution des Établières et les présumés ou prétendus cadeaux que la ville a faits à cet Établissement de formation privé.

L'échange qui n'est pas un débat se termine par le rituel mot de la fin du maire "S'il n'y avait pas eu les Établières, il n'y aurait pas eu d'antenne universitaire. Aujourd'hui, l 'antenne universitaire est ouverte. C'est une réussite !"...fermez le ban !

Allait-on après cette mise en bouche attaquer les nombreux petits plats préparés pour la soirée ?

...que nenni !

Didier GALLOT, le maire, crée la surprise en donnant la parole à son adjoint aux Finances pour laisser celui-ci annoncer une bonne nouvelle.

 

AINSI, LA SUITE DU FEUILLETON DES EMPRUNTS TOXIQUES PASSE À UNE HEURE NON PROGRAMMÉE

Rappel sur les emprunts toxiques : ce sont des emprunts à risques qu'ont cru bon de souscrire de très nombreuses collectivités qui ont écouté le chant des sirènes bancaires leur vanter des produits "pas chers... au départ "qui sont devenus des poisons ruineux.

 

LA TERREUR DE L'IRA

Une ville, comme un particulier, peut toujours renégocier ses emprunts sauf que ceux-là, les emprunts toxiques, pour en sortir, il y a la très lourde pénalité à payer (Indemnité de Remboursement Anticipé, IRA). Celle-ci peut aller jusqu'à 100% du capital restant dû.

Mais ne pas en sortir, avec les caprices des monnaies fait courir un risque énorme (indexation sur le franc suisse souvent) aux emprunteurs quand les taux indexés s'envolent.

Donc, face à cette situation périlleuse pour une collectivité, le financier responsable doit agir tout en s'écriant : courage, fuyons !

 

UN HÉRITAGE LOURD À PORTER

En 2014, date de début de la nouvelle mandature, la dette de la Ville était de 47 millions d'euros dont 22 millions étaient des emprunts à risques dont 10 très toxiques ! Pourcentage énorme et héritage un peu pourri.

En fin 2016, elle devait redescendre à 39,8 millions d'euros

En fin 2017, après avoir avalé la pilule négociée des deux emprunts à risques avec règlement amiable de l'IRA la dette devrait être de 41.35 millions d'euros. Surtout, la collectivité sera soulagée du risque grave que comportaient ces deux emprunts dont le capital dû était encore de 9.2 millions d'euros

Il ne reste "plus que" 7,2 millions d'euros d'emprunts à risques moins toxiques que ceux que la commune a pu renégocier.

 

LA VILLE DES SABLES S'EN SORT BIEN

Son taux d'endettement par contribuable est dans la norme des villes de sa taille et surtout il est important de constater que, sans emprunts nouveaux, elle garde un bonne capacité d'investissement : antenne universitaire, VENDÉE GLOBE, restauration de son patrimoine immobilier...malgré une baisse de sa Dotation Globale de Fonctionnement DGF (la principale subvention de l'ÉTAT aux communes).

Il faut dire qu'avec ses 20 000 contribuables (plus qu'Olonne-sur-Mer et Château d'Olonne réunis) Les Sables d'Olonne ont des recettes fiscales plus de deux fois plus conséquentes que celles les deux autres villes-sœurs et, en plus, ont des recettes supplémentaires comme celle des "reversements" des deux Casinos.

Mais qui osera, désormais, dire de la dette sablaise qu'elle est trop forte et à risques ?

Après des félicitations au négociateur et aux services concernés, le Maire peut poursuivre avec plus de quiétude ce Conseil Municipal.

 

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