MISES AU POINT NÉCESSAIRES EN MATIËRE ECONOMIQUE
DÉFICIT BUDGÉTAIRE : ON NOUS MENT DIT LA COUR DES COMPTES
Le gouvernement s’est planté dans sa communication budgétaire…où sont passés les 15 milliards d'économie annoncés ?
Et ça s’est vu : alors que Monsieur Sapin était tout fier, il y a quelques semaines de cela, de nous expliquer crânement être parvenu à réduire le déficit budgétaire de l’État de 15 milliards d’euros en 2015, voilà que la Cour des Comptes réduit à quasi-néant la réalité de ces chiffres qui seraient en réalité 50 fois inférieurs si l’on excepte les éléments exceptionnels.
Pourtant, rappelez vous : tout le monde nous expliquait en long, en large et en travers que l’austérité s’était abattue sur le pays et qu’elle avait directement provoqué tout ce chômage. Manque de bol, en fait d’austérité, on a continué à dépenser comme avant.
Tous calculs faits par les experts de la Cour des Comptes , la baisse de déficit budgétaire se monte non pas à 15 milliards, mais à… 300 millions.
SCANDALE DU SALAIRE DU PDG DE RENAULT…et celui des sportifs ?
Carlos GHOSN, PDG de RENAULT : un homme qui tient à bout de bras un fleuron national avec un chiffre d’affaires de 45 milliards d’Euros, 120 000 salariés, 3 milliards d’euros de bénéfices dont une bonne partie est versée à l’État actionnaire peut-il être cloué au pilori par lynchage médiatique et politique pour sa ou ses rémunérations?
Son salaire est « négocié » avec les actionnaires : 7 millions d’euros pour RENAULT…auxquels s’ajoutent environ 8 millions d’euro pour NISSAN. Est-ce trop une fois payé les impôts sur ces divers types de rémunération ?
Peut-être,
Mais si une entreprise veut se payer un patron taillable et corvéable à merci, révocable ad nutum ne doit-elle pas le payer au prix du marché ?
- Si les entreprises françaises veulent des patrons de taille internationale, il faut pouvoir les payer. Des hommes comme Monsieur TAVARES qui, en 2 ans, a réussi à sortir de l’ornière PEUGEOT et des dizaines de milliers d’emplois : ne vaut-il pas le prix fort ?
- Si on veut, en France, que ce soit l’État qui fixe par la loi le salaire des chefs d’entreprises…plus aucun grand patron de stature mondiale ne viendra en France…plus de TAVARES, plus de Carlos GHOSN…
mais nous aurons des patrons fonctionnaires comme Monsieur PROGLIO (VIVENDI, EDF), Madame LAUVERGEON (AREVA), Monsieur PEYRELEVADE (Crédit Lyonnais, UAP)…qui malgré des échecs retentissants continuent leur carrière sans sanctions,
De plus, une grande part des revenus des grands patrons est versée en stock options : en actions ou obligations de la société qu’ils dirigent. Une mauvaise gestion, un retour conjoncturel défavorable leurs avoirs fondent comme neige au soleil. Certes ils ne seront pas sur la paille !
Et le salaire des sportifs ne faudra-t-il pas le réglementer aussi MESSI : 74 millions d’euros par an (dix fois celui de Carlos GHOSN) , IBRAHIMOVIC : 26 millions d’euros …les 10 plus gros salaires en foot représentent un total de près de 400 millions d’euros (environ …soixante fois le salaire de Carlos GHOSN). Rapportent-ils plus à la société, à l’économie mondiale qu'un Carlos GHOSN ?
Il y a une vingtaine de sportifs au monde qui gagnent plus de 30 millions d’euros par an !
Arrêtons la démagogie, laissons travailler Carlos GHOSN pour que RENAULT gagne, laissons nos grandes entreprises décider du salaire et du recrutement de leurs vrais patrons : ceux qui gagnent !
Si les actionnaires dont l'État ne sont pas contents de Carlos GHOSN qu'ils le démettent, s'ils en sont satisfaits qu'ils le rémunèrent en conséquence...pas de faux semblants, que les entreprises gardent un peu de liberté et que l'État s'occupe plus de ses affaires : chômage économie, justice, prison, sécurité...