CONSÉQUENCES DU MEURTRE DES AGRICULTEURS ET COMMENT ARRÊTER LE MASSACRE ?
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LES CONSÉQUENCES
CONSÉQUENCES HUMAINES
Les plus cruelles sont les conséquences humaines pour les agriculteurs et leurs familles. Elles conduisent au désespoir, aux drames, elles conduisent à la maladie...il ne reste plus que 500 000 agriculteurs,
Autre conséquence pour la santé des "voisins " (on les appelle maintenant des" riverains "). Ce sont ceux qui sont proches des exploitations et subissent l'agression des produits polluants voire cancérigènes...et plus loin dans les terres conquises pour les "cultures" comme en Amérique du Sud, il faut parler de massacre.
Mais l'autre grand fléau découle des produits cancérigènes et autres métaux lourds...que les consommateurs ingèrent et particulièrement les femmes enceintes. Il est démontré que les fameux seuils en dessous desquels pour des produits dangereux il n'y a pas de danger restent très dangereux pour le foetus et cause non seulement de malformations mais aussi de maladies que deéeloppera l'enfant, l'adolescent même. Or, ces métaux sont épandus sur les terres agricoles, utilisés dans l'horticulture...Pour n’en nommer que quelques-uns pensons au plomb, au mercure, au cadmium, à l’aluminium, à l’arsenic, au cuivre...
La recherche scientifique, par exemple, démontre que le mercure en petites quantités peut endommager le cerveau, le cœur, les poumons, le foie, les reins, la glande thyroïde, l’hypophyse, les surrénales, les cellules sanguines, les enzymes, les hormones et déprimer le système immunitaire. D’après Environnement Canada, de faibles concentrations de mercure peuvent avoir « une incidence sur la future capacité d’apprentissage et sur la coordination musculaire des enfants à naître ». Selon des études effectuées au cours de la dernière décennie, même de faibles taux de mercure dans le sang de la mère ou le lait maternel peuvent affecter le développement du cerveau de l’enfant, menant à des problèmes d’apprentissage et causant une intelligence inférieure.
CONSÉQUENCES ENVIRONNEMENTALES
Le pire est à venir sur les conséquences sur l'environnement. L'agriculture "classique" et raisonnée maintient notre terre en état...sentiers, eau de la source au fleuve,..L'agriculture que la FNSEA essaie d'imposer stérilise les terres...il faut toujours plus de "chimie" pour simplement maintenir des rendements de produits dont la qualité est douteuse voire nocive. C'est une fuite en avant. Ce sont les algues vertes, la déforestation, les eaux polluées...rendre une rivière saine, ce sont des années de travail et ce n'est pas le pollueur qui paye !
A l'inverse, l'agriculture "raisonnée" entretient notre terre : haies, ruisseaux, chemins sont "naturellement" entretenus par les agriculteurs. Leur disparition c'est soit la Beauce à perte de vue soit la jungle des zones abandonnées. Ce sont des terres nourries naturellement. Faune et flore sont protégées. Les engrais et traitements naturels permettent des rendements quasi identiques à l'agriculture chimique.
Cette agriculture chimique ou intensive c'est une fuite en avant : toujours plus d'engrais, toujours plus de pesticides et des terres qui se stérilisent, des rivières, fleuves pollués, de l'eau à traiter pour la rendre consommable, le risque de manque d'eau potable suite à une irrigation forcenée...C'est la disparition de la flore, de la faune...adieu oiseaux, abeilles, adieu à certaines espèces...
Cette agriculture que la FNSEA veut nous imposer est donc une fuite en avant du "produire plus" que tous les scientifiques condamnent.
DES REMÈDES
AU NIVEAU DU CONSOMMATEUR
Nous sommes tous concernés. Les études scientifiques sont à la disposition de tous. Il ne faut plus accepter les produits nuisibles à la santé publique.
C'est au citoyen consommateur de répliquer comme il l'a fait avec les poulets aux hormones et autres productions nourries à base de farines animales dont l'origine a été les bêtes atteintes de la maladie de la vache folle. Il faut d'ailleurs savoir que l'interdiction de ces farines a été levée !
Il faut que ce citoyen consommateur :
- dénonce les produits nocifs jusqu'au boycott, il faut en parler, s'informer,
- accepte de payer quelques centimes de plus pour acheter des produits sains à origine connue,
- réduise la production de déchets qui incinérés, enfouis, épandus vont polluer pour des décennies les terres et les eaux...
AU NIVEAU DES POUVOIRS PUBLICS.
Au niveau des pouvoirs publics c'est un arsenal de mesures qui sont prises a minima. Ce n'est jamais gagné comme on vient de le voir avec le vote de l'Assemblée Nationale d'un texte interdisant les néonicotinoïdes qui sont des pesticides nocifs pour les abeilles. Il a fallu une mobilisation de centaines de milliers de personnes pour faire plier le ministre LE FOLL...et la bataille n'est pas gagnée.
La vraie mesure sera un réexamen, une réorientation des aides à l'agriculture...pourquoi produire plus pour générer des crises successives de surproduction ? Les vrais paysans qui protègent notre terre ont plus de droits à des aides que les céréaliers enrichis à coup de subventions. Il faut rééquilibrer notre agriculture et sauver les vrais paysans.
C'est extraordinaire de voir qu'en pleine campagne il faut construire des usines sophistiquées pour traiter l'eau de ruissellement et même l'eau souterraine qu'on a laissé polluer par une certaine agriculture !
PAYER, INVESTIR POUR DÉPOLLUER CE QU'ON A LAISSÉ POLLUER : VOILÀ UN BEAU RÉSULTAT INACCEPTABLE SAUF POUR CEUX QUI PROFITENT DU SYSTÈME.
IL FAUT DÉFENDRE NOS VRAIS AGRICULTEURS.