DES HAUSSES D'IMPÔTS QUI DEVRAIENT AUTORISER UNE RÉFLEXION SÉRIEUSE SUR LA GESTION DU PAYS
Les hausses des impôts locaux n'avaient intéressé que quelques chroniqueurs qui avaient osé dire que ces hausses de début de mandat (après les élections de 2014) étaient habituelles mais aussi que ces hausses compensaient largement certaines des baisses d'impôts annoncées à grand renfort de media.
Il a fallu qu'enfin quelques contribuables osent dire que certaines hausses étaient abusives...alors qu'elles étaient prévisibles, programmées car elles découlaient de textes de la précédente législature.
Des élus de gauche sont montés au créneau pour dénoncer cette situation mal venue pour eux.
"Pour nous, il en va de notre cohérence politique", préviennent ces élus, pour qui le message des baisses d'impôts annoncées "perd de sa force" .
Nous avions été avisés par des familles étonnées de la hausse brutale et forte des impôts locaux et particulièrement fortes pour certains catégories de contribuables dont les personnes âgées seules.
Nous avions avait déjà dénoncé le fait que les bases 2015 qui servent au calcul des impôts locaux augmentaient de 0.9%, puis il y a la suppression d'abattements, des taxes supplémentaires qu'on retrouve sur les factures eau, gaz, électricité, publicité, audiovisuel, produits pétroliers, traitement des déchets...
Quand les gouvernants cesseront-ils de prendre les contribuables pour des gogos, des imbéciles taillables et corvéables à merci en leur parlant baisse des impôts?
Quand les électeurs comprendront-ils que nombre d'élus nantis ne savent pas bien gérer le Pays? Que la multiplicité des mandats les empêche de travailler sérieusement et que l'appât des indemnités et autres avantages cumulés et le souci de se faire réélire l'emportent sur l'obligation de bien gérer qui leur incombe ?
Le gouvernement de son côté croyait qu'on pouvait taper toujours plus sur les retraités qui ne peuvent manifester leur mécontentement : mais quand les feuilles d'impôts tombent au moment des élections là, les élus bougent un peu ! et les électeurs pourront plus aisément s'exprimer.
Nous les invitons donc à le faire lors des prochaines élections régionales 6 et 13 décembre puisque c'est le seul moyen qu'il leur reste dans la mesure où ils peuvent encore se déplacer pour aller voter ou donner procuration.
DES FAUTIFS : PAS DE RÉFORME DE L'ÉTAT ET DES COLLECTIVITEÉS LOCALES DONC PAS D'ECONOMIES ET TOUJOURS DE CHARGES ET DONC PLUS D'IMPÔTS ET DE DETTES
Les fautifs : les élus avisés qui n'ont pas bougé, nos parlementaires au moins ceux qui ont voté le budget de l'État 2015 sans mesurer dans le temps les conséquences de suppression de déduction et les services de BERCY (Ministères dit de l'Economie, des Finances et du Budget réunis) qui ont laissé passer l'application d'un texte sans en mesurer les conséquences.
.Et maintenant il faut que le gouvernement fasse encore une marche arrière...
"pour neutraliser cette augmentation"...
On va voir ce que cela signifie ...parler de délais de payement, de remises gracieuses ou de mesurettes cela est très inquiétant. Ce ne sont pas des mesures à hauteur de la situation pour nombre de personnes seules.
Le ministre du budget Monsieur Christian ECKERT dont on connaît les limites et le sectarisme risque de nous surprendre encore une fois.
Nous avons étudié les budgets de l'Etat dans les documents remis aux parlementaires : faute de réformes structurelles les charges de l'Etat et des collectivités locales vont passer de 372 milliards d'euros en 2015 à 383 milliards d'euros en 2016. Faute de réformes seul moyen de faire des économies, chose que les gouvernements ne savent faire il y aura toujours plus de dépenses et toujours plus d'impôts. Il faudrait du courage politique pour réformer.
UNE ERREUR DU LÉGISLATEUR EXPLICABLE MAIS INEXCUSABLE : elle frappe les faibles
Une demi-part en moins qui fait grincer des dents
La demi-part fiscale profitait auparavant aux parents isolés ou aux veufs et veuves ayant eu un enfant.
C'est la majorité précédente qui avait voté en 2008 sa fin progressive, avec un avantage devant se réduire petit à petit, jusqu'à disparaître totalement en 2014.
Une fois au pouvoir, la gauche n'est pas revenue sur cette suppression.
Le bénéfice n'a été maintenu que pour les personnes ayant élevé seules leurs enfants pendant au moins cinq ans.
Entre 400 000 et 900 000 contribuables sont appelés à payer des impôts locaux avec des augmentations dépassant parfois les 50%, voire des personnes avec des moyens très faibles exonérées d'impôts qui ont reçu des avis d'imposition qu'elles ne peuvent payer. Un traumatisme de plus pour certains.
Ce qui est sûr c'est que les impôts locaux ne cesseront pas d'augmenter, l'Etat se déchargeant de fonctions sur les collectivités locales sans donner à celles-ci d'autre moyen que cette augmentation des impôts locaux qui sont iniques.