.
Les réactions aux divers articles sur les difficultés de la Communauté de Communes des Olonnes CCCO ne se font pas attendre et nous vous livrons celle d'un ancien élu.
"Danseuse de nos trois communes ou vitrine déformante de la gestion locale ,
Ce que les élus majoritaires ou les adeptes de calculs politiciens refusent d'entendre ou écoutent avec une certaine condescendance voire ironie depuis les années 70 et surtout depuis 1995 tant de la part des élus opposants fusionnistes que de la Chambre Régionale des Comptes, se traduit aujourd'hui par une brusque hausse de la fiscalité pour sauver ce qui reste des meubles.
L'occasion est à saisir pour saluer comme il se doit les personnes engagées depuis la première ou la dernière heure sans distinction dans ce combat inégal puisque non prioritaire pour le citoyen électeur pour qui cette CCO est et reste une nébuleuse.
Pour autant, l'heure est aujourd'hui à l'engagement sans esprit revanchard de toutes les bonnes volontés.
Soyons bien conscients que, chaque année, chaque jour qui passe, pour ces trois communes divisées, nuit gravement à l'intérêt général.
Si nos élus décident à laisser aux vestiaires, pour certains ou certaines, leurs i pads et i pods , lors séances communautaires pour s'attaquer aux dossiers avec la volonté, la compétence, l'éthique que la fonction impose, alors OUI nous aurons à les soutenir sans réserve pour faire ce que la loi (1) qui vient d'être votée nous impose de faire en fusionnant sans délai.
Et tant pis pour les "états d'âme " des castelolonnais qui entendent gommer leur erreur grossière de 2009 (2) par une autre erreur.
C'est une évidence : l'heure est à privilégier les structures qui permettent de faire autant voire plus avec moins de moyens.
Cette réalité ne trouve pas ses sources seulement aujourd'hui et je terminerai en citant Jean BODY, un ami, ancien secrétaire général de la mairie des Sables d'Olonne, grand spécialiste de l'intercommunalité et qui me soufflait en 1992 " l'intercommunalité à la française : meilleur outil pour gérer une "amicale " des maires, mais totalement incompatible avec une gestion efficace et démocratique d'une cité urbaine."
1) Loi sur la commune nouvelle issue de fusion de communes : le lundi 16 mars, le Président de la République a promulgué la loi n° 2015-292 relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes.
2) En 2009, la municipalité de Monsieur Jean-Yves BURNAUD et de son adjoint Joël MERCIER a interdit aux castelolonnais de participer à la consultation sur la fusion qui devait avoir lieu le dimanche 29 novembre 2009. Seuls les habitants des Sables d'Olonne et d'Olonne sur Mer ont donné leurs avis qui ne servaient plus à rien puisque Château d'Olonne avait trahi son engagement.
commenter cet article …