DES PROTEGES, DES BENEFICIAIRES DE PRIVILEGES HORS DU COMMUN...des rentes de situation : onts-ils encore droit au titre de "sages" ?
Les élections sénatoriales donnent des ailes à certaines plumes journalistiques : exemple cet article frappé du sceau du bon sens et de la provocation
Ce dimanche 28 septembre ont été élus la moitié des sénateurs.
Une élection étrange par des « grands électeurs », qui éloigne ces parlementaires du peuple en raison de ce suffrage universel indirect, contrairement aux députés.
Qui les protège aussi ?
Ah ça, pour être protégés, ils sont protégés, les sénateurs ! C’est peut-être d’ailleurs ce qu’ils ont fait de mieux depuis les débuts de la Ve République : se mettre à l’abri.
Comment la haute assemblée, celle des « sages », intéresse-t-elle les citoyens ?
Quand on voit la déliquescence de la démocratie avec une abstention croissante dans les scrutins directs, il y a peu de chance de concerner les contribuables avec une élection aussi compliquée.
En revanche ils ne sont pas idiots : ils voient ce que ça coûte à l’État.
C’est une candidate picarde qui s’en étonne : « pour une campagne cantonale auprès de 21000 électeurs, le remboursement des frais de campagne est de 6000 euros. Pour ces sénatoriales auprès de 1800 grands électeurs, le remboursement est de 12000 euros. »
Et ce n’est que le début, ma bonne dame !
Rémunérations, système de retraites, avantages nombreux, personnel, immobilier… La « maison de retraite pour privilégiés de la politique », comme disait Noël Mamère, est un établissement de luxe !
La France peut-elle se permettre cette gabegie en temps de crise ?
Certes, le bicamérisme fait du Sénat un modérateur, un empêcheur de voter des lois trop vite, sous le coup de l’émotion.
Son passage – historique– à gauche en 2011 n’a cependant rien changé.
Les conservateurs de la République ont continué de préserver leurs « acquis sociaux » en luttant contre le non-cumul des mandats ou la parité.
Quand on voit comment s’est engagée la réforme territoriale, avec son lot de psychodrames et de faux débats, mais surtout en s’éloignant de l’objectif initial qui était de réaliser des économies publiques, on aurait envie de suggérer une réforme simple, facile à chiffrer : la suppression du Sénat.
Mais comme il faut pour cela l’accord des sénateurs…