Étude du Centre Communal d’Action Sociale CCAS de Château d'Olonne
UNE VILLE RICHE OU LA PAUVRETE S'INSTALLE ET OU LA MUNICIPALITE, SUITE A DE MAUVAIS CHOIX, NE DEGAGE PAS DE MOYENS POUR UNE ACTION SOCIALE STRUCTUREE EXPRESSION DE LA SOLIDARITE LOCALE
Triste Bilan
Extraits du résumé publié sur le site de la mairie de Château d'Olonne
Sur les 1 055 jeunes de 15 à 24 ans, 17,5 % ne sont "ni en emploi ni en formation, c'est plus qu'à l'échelle métropolitaine".
Et les "jeunes femmes sont plus particulièrement concernées".
L'étude évalue à 600 le nombre de Castelolonnais en difficultés.
Pour un millier de jeunes, 17,5 % sont en difficulté.
Au printemps 2013, la commune comptait 1 170 demandeurs d'emploi.
Les jeunes y sont plus particulièrement exposés. Ils sont "souvent moins diplômés du supérieur" qu'ailleurs.
D'abord était-il nécessaire de recourir à un « cabinet spécialisé » alors que toutes les informations diffusées étaient déjà disponibles sur les sites de l’État (INSEE – Ministère chargé du logement – Ministère des Finances…) ?
La fiabilité des informations publiées relatives aux disparités de niveau de vie entre les quartiers doit être mise en cause : ces indications sont couvertes par le secret fiscal, donc inaccessibles à quiconque.
On doit donc déjà se poser la question : Combien cette « étude » bidon a coûté au contribuable castelolonnais ?
De mauvais choix
Les choix des municipalités successives ont été la priorité à l'urbanisation à tout va, désordonnée et non maîtrisée.
Faute de réserve foncière une spéculation sur les terrains a rendu quasiment impossible le logement sur place des jeunes ménages.
La dispersion du logement engendre pour la commune des coûts énormes en matière de voirie, de réseaux, d'entretien...les études succèdent aux études et disparaissent pour remplir les armoires de la Mairie.
D'autre part, la mairie a privilégié quelques investissements de prestige d‘une utilité douteuse comme la salle Gargamoelle, une nouvelle mairie en contradiction avec le projet d’union des communes des Olonnes, une salle des sports inadaptée à son homologation pour nombre de manifestations sportives...
Ce sont des faits imperceptibles au niveau du citoyen qui font grimper sans cesse les impôts, disparaître l'emploi, prive de moyens la commune pour aider les plus démunis, encadrer les jeunes, aider les prises en charge des personnes âgées, soutenir dignement le monde associatif...
Pour s'en persuader il suffit de comparer la pauvreté du CCAS de Château d'Olonne par rapport aux autres communes identiques, la faiblesse du tissu associatif, les ridicules subventions aux associations (des aumônes parfois !)...
Quelques petites choses ont changé suite à la grande peur de 2 008 où l'équipe de Monsieur BURNAUD ancien maire a failli perdre les élections : amélioration des structures pour les jeunes, plan d'entretien de la voirie (abandonné en chemin) par exemples.
La ville de Château d'Olonne a fait de mauvais choix, elle se discrédite maintenant par son manque d'action sociale (la misère cachée ne manifeste pas et souvent ne vote pas) et sa négation de la solidarité entre les citoyens, manque d'action culturelle digne d'une ville balnéaire de plus de 14.000 sédentaires...cela a té dit et répété par l'opposition durant toute la mandature 2008/2014. Ce n'est pas une découverte.
Il faut cependant rendre hommage au mérite des élus qui ont eu au moins le mérite de présenter ce bilan peu flatteur ...maintenant il ne faut pas que cette étude bilan aille rejoindre les autres études dans les placards...
Comment réformer l'action sociale à Château d'Olonne dans le cadre d'une action mutualisée entre les 3 communes : Château d'Olonne, Olonne-sur-Mer et Les Sables d'Olonne ? Á quand la fusion des 3 Centres Communaux d'Action Sociale ? Voilà les vraies questions.