LA DÉSUNION DES 3 COMMUNES LES SABLES D'OLONNE, CHȂTEAU D'OLONNE Et OLONNE SUR MER PEUT COÛTER TRÈS CHER
Les Sables d'Olonne : petite sous-préfecture vue de Paris, une petite ville vue de Paris...et un "petit" Tribunal de Grande Instance qui risque donc de se vider de sa substance et donc de ses compétences ! voire être rayé de la carte judiciaire.
Ceux qui ont combattu en 2009 le projet de référendum sur la fusion des 3 communes ont commis une grave erreur dont le Pays d'Olonne risque, encore une fois, de payer les frais.
Après une première crise en 2007/2008 où l'existence même du Tribunal de Grande Instance des Sables d'Olonne avant été fortement mise en question par la Garde des Sceaux d'alors Rachida DATI ...à nouveau, en 2014, une menace forte pèse sur l'avenir du tribunal.
Que ce soit pour la sous-préfecture, pour le Tribunal ou pour d'autres services publics comme les douanes, l'Education... quand il y a des suppressions envisagées de services publics en France, c'est à PARIS que les décisions sont prises.
La Haute Administration parisienne prend en considération la taille de la ville dans laquelle le service public va être supprimé...et pour Paris, la ville d'implantation du service public qui doit être rayé de la carte est "Les Sables d'Olonne" avec ses 15.000 habitants...et cela est rédhibitoire. L'agglomération olonnaise n'existe pas ni au Pays d'Olonne ni à Paris.
Il en irait tout autrement si le site d'implantation était la commune unique du Pays d'Olonne et ses 58.000 habitants (chiffre de l'administration fiscale) ou ses chiffres INSEE de la population municipale totale des 3 communes (chiffre valable en 2014) qui est de près de 43.000 habitants.
Le dossier du maintien du service public en serait plus aisément défendable.
Un élément qu'il faudra, intelligemment et au-delà des petits intérêts de clocher, bien prendre en compte lors des prochaines élections municipales et dans les discussions futures de projet de commune unique.