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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 09:33

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Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es : la malbouffe

Nous avons besoin pour nous nourrir de manger des légumes, des fruits, de la viande et du poisson - sauf à être végétarien ou végétalien -. Nous devons donc appréhender les filières de production dans leur globalité.

En novembre de nombreux articles dans la presse et des émissions à la télévision ont mis en exergue les effets néfastes de la « malbouffe ».

Première constatation : nous en sommes restés dans la plupart de ces filières agricoles ou maraîchères aux schémas de production de masse de l’après-guerre. Après la pénurie, il fallait alors avant tout nourrir les populations. Le quantitatif l’emportait sur le qualitatif, et ce sans état d’âme. Les conditions économiques actuelles et la crise que nous traversons n’ont aucune commune mesure avec cette période d’après-guerre. Il nous faut donc nous poser les bonnes questions : faut-il continuer à produire de la même manière de la viande issue d’animaux en batterie et des poissons de fermes d’élevage ? Ne devons-nous pas changer nos habitudes alimentaires et réduire notre consommation de protéines animales ?

Les documentaires télévisés «  Poisson : élevage en eaux troubles » sur France 2 et « Alerte aux antibios » sur France 5, nous donnent à réfléchir. Pourquoi les consommateurs que nous sommes n’utilisent-ils pas ou si peu leur droit de décision dans le choix des filières de production ? Ouest France intitulait l’un de ses articles : « Le consommateur bio : éclairé mais pas plus riche » et indiquait : « Stop aux idées reçues. Non les mangeurs de produits bio ne sont pas plus fortunés que les autres. En revanche, ils sont plus éduqués et physiquement plus actifs. C’est ce que révèle l’étude publiée dans la revue scientifique Plos One. Il est précisé que les consommateurs réguliers de bio ne représentent que 7 % de l’échantillon étudié.

Nous constatons que les conséquences de la malbouffe se traduisent :

  • Au niveau  humain par une antibiorésistance liée à l’ingestion de viande d’animaux et de poissons traités en préventif par des antibiotiques contre les maladies liées à la promiscuité. Notre espérance de vie risque d’en être affectée.

  • Au niveau animal : souffrances des animaux élevés dans des conditions indignes et dans le mépris de leur régime nutritionnel (protéines animales données à des herbivores lors du scandale de la vache folle).

  • Au niveau des sols : terres souillées par l’utilisation abusive des pesticides et de mauvais engrais. La terre peut mettre 80 ans à digérer les nitrates. Des calculs ont été soumis à un jury de scientifiques avant publication dans la revue américaine « Proceedings of the National Academy of Sciences ».

Il ne faut pas stigmatiser les seuls agriculteurs ou éleveurs.Dans une économie de marché, ils se contentent en effet de répondre à la loi de l’offre et de la demande. Comment pouvons-nous agir en tant que consommateurs ? Tout d’abord en privilégiant les circuits courts et en limitant donc les intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Nous y gagnerons à deux niveaux :

  • en traçabilité des produits Des progrès ont été réalisés avec la mise place le 1 janvier 2012 de l’appellation d’origine protégée (AOP). Elle a le mérite de clarifier l’offre pour le consommateur.

     

  • L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) n’a en effet pas les moyens de contrôler la qualité sanitaire de l’ensemble des produits alimentaires mis sur le marché.

  • une meilleure rémunération des producteurs sera plus en adéquation avec leur valeur ajoutée. Cela leur permettra de tirer la qualité des produits vers le haut. Ils seront ainsi mieux armés face à la concurrence des pays fournissant des produits bas de gamme peu scrupuleux sur les règles d’élevage ou de production agricole.

Nous les Français qui sommes si prompts à donner des leçons ou à nous indigner, informons-nous et agissons.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 19:50

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Plage de Tanchet à Château d'Olonne...le sable est parti(emplacement des cabanes, club...)

Alerte Orange      6 janvier 2014 

De nouveau, risque de déferlement de très grosses vagues sur le littoral ! Vu les prévisions météorologiques, le préfet de la Vendée a décidé l'état d'alerte de niveau Orange jusqu'à 10 h demain matin.
Comme mardi dernier la route littorale sera fermée à la circulation toute la nuit, à partir de 18 h 30. Une déviation sera mise en place. Il est impératif de la respecter.

 

 

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Puissance destructrice qui n'épargne pas la baie des Sables d'Olonne et son remblai

 

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 Le trou se creuse, les dalles ciment sont parties : anse de la Parée à Château d'Olonne

 

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 21:33

 

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L'erreur est humaine avons-nous coutume de dire et d'écrire...persévérer dans l'erreur par contre ce n'est pas une solution.

Les habitants desPays des Olonnes  et du talmondais victimes de bugs dans leur facturation d'eau vont se sentir en bonne ecompagnie en lisant ce qui suit .

 

"Midi Libre

03/01/2014, 22 h 00

La mairie de Clermont l’Hérault informe les usagers que certaines factures d’eau de janvier 2014, émises par les services de la SAUR, ne tiennent pas compte de l’acompte versé en juillet 2013.

Elle recommande aux usagers de vérifier que le montant initialement versé a bien été déduit de leur facture de janvier 2014. Si ce n’est pas le cas, il convient de ne pas tenir compte de cette facture : une nouvelle facturation leur sera adressée dans les prochains jours par les services financiers de la SAUR. Pour les usagers bénéficiant du prélèvement automatique, une régularisation sera effectuée directement sur leur compte."

A la différence de ce qui se passe au Pays d'es Olonne et du Talmondais, face à une erreur, il est proposé une solution globale...c'est justement cela qu'attendent de très nombreuses familes des  Pays Olonnais et Talmondais .

A la différence de ce qui se passe au Pays d' Olonne et du Talmondais c'est la mairie qui informe les usagers et recommande une solution.

C'est cette solution que nous espérons pouvoir vous annoncer trés prochainempent..;car c'est la seule qui soit satisfaisante. restons optimistes en ce début d'année.

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 23:05

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 22:35

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A Château d'Olonne : ANSE DE LA PAREE 1er mars 2010

La puissance destructrice de la mer

La route, l'accès à la mer ont été refaits depuis...mais la mer n'en n'a cure...elle continue son travail de sape et si l'homme ne protège pas ...attention aux dégâts

En effet...

La parée 012

Voici le 31 décembre 2013 l'état de ce qui a été refait (accès à la mer)  et va être attaqué avec violence durant cette soirée du 1er janvier 2014 et durant de début de nuit.

 Les Services concernés sont avisés....

 

 

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 12:39

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La trêve des confiseurs n'existe pas pour les factures d'eau "fantaisistes" émises par VEOLIA...les doléances continuent à nous parvenir.

Il est bien dommage que les élus de la Commmuauté de Communes des Olonnes  n'aient pu exprimer librement leur sentiment par un vote à bulletin secret sur une motion qui aurait soutenu les familles (plus de mille) qui ont reçu factures, avis de surconsommation, réponses qui n'en sont pas de la part du délégataire  VEOLIA et du syndicat départemental VENDEE EAU. Cette motion aurait permis aux "victimes" de se prévaloir du soutien clair  de la CCO. Les élus concernés n'auront-ils pas à regretter leur manque de courage au service de leurs électeurs ? 

Prenez soin de lire le communiqué ci-dessous de l'Association "la facture d'eau est imbuvable" et de le diffuser auprés de toutes personnes de votre entourage qui peuvent être concernées. 

 

 

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 09:51

 

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La France en matière agroalimantaire et défense de l'environnement navigue entre deux eaux à l'exemple de cette histoire de projet de la porcherie du Poiroux (VENDEE).

L'unanimité des maires, députés, sénateurs, conseillers généraux... était quasiment parfaite CONTRE le projet initial jugé dangereux pour de multiples raisons.

Le Préfet de l'époque avait donc mis le feu rouge en refusant l'autorisation le 16 juin 2010.

Logique !

 

Mais un coup de tonnerre qui a accompagné la récente  venue du Minsitre de l'Agriculture en VENDEE. Le préfet reçoit l'injonction du Tribunal adminsitratif de Nantes d'autoriser la création de cette porcherie "maternité collective porcine" avec 2600 truies ! plus que dans le précédent projet.

Les conditions d'expoitation seront identiques et les risques de pollution seront accrus.

Faudra-t-il qu'à nouveau les  élus, les citoyens, la justice remontent au créneau pour expliquer que la pollution de la réserve d'eau de FINFARINE qui fournit son eau potable au Pays d'Olonne serait une catastrophe, que la pollution la zone ostréicole de la Guittière aboutirait à la ruine de ces exploitations et de cette zone protégée. 

Le double langage du Ministre de l'agriculture mérite d'être souligné...n'oublions pas que cet élu breton minimise sans cesse les dangers et les causes des algues vertes, le danger de la condamnation de la France par l'Europe pour la pollution engendrée en Bretagne...et que fait son collègue Ministre de l'Ecologie quand son collègue élargit les possibilités délévage intensif?

   Comment peut-on imaginer un tel projet au moment même où la France est sous le coup d’une condamnation de la Cour Européenne de Justice par ce qu’elle ne lutte pas efficacement contre la pollution des eaux par les nitrates » s’insurge Jean-François PIQUOT le porte parole d’Eau & Rivières de Bretagne 

 

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 22:34

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La salle de l'Abbaye sainte Croix aux Sables d'Olonne accueillait hier vendredi 13 décembre 2013 une conférence sur les conséquences sur la santé des contaminations de l'environnement.

 

Plus de soixante  personnes ont répondu présent à l’invitation de la Fédération Ecocitoyenne de VENDEE (FEVE ) qui organisait aux Sables d’Olonne une soirée conférence débat avec projection d’un film canadien « l’homotoxicus ».


Le conférencier était le docteur Claude LESNE (Université de Rennes) qui a été chercheur au CNRS (1988-2010) et a mené de nombreux travaux reconnus sur l’influence des substances toxiques sur la santé et sur l’influence de l’environnement sur le monde du travail.

La soirée fut divisée en trois parties.

La première partie a été l’occasion pour le docteur LESNE de remonter aux origines des réflexions des effets des substances  toxiques sur la santé où se découvrent les rapports entre environnement et santé.

Avec l’avènement de l’ère moderne 3 changements importants interviennent /

.« l’industrialisation a pris des proportions gigantesques » surtout depuis le début du 20ième siècle. Aujourd’hui cent mille produits chimiques sont recensés dont seulement 500 font l’objet d’une recherches et de suivi. Dans les nouveautés ; les pesticides, l’amiante, les antibiotiques…

« Notre état de santé a changé ». On a jugulé la peste, le choléra, la tuberculose, la variole… ; mais les nouvelles maladies se répandent : le cancer, les allergies…

 « Il n’y a pas eu de grandes guerres depuis 70 ans » et cela a donné la possibilité d’avoir plus de scientifiques, plus de recherches. Il y a de par le monde autant de chercheurs qu’il n’y en a eu depuis que la recherche a commencé à exister. Mais les enjeux financiers sont tellement importants qu’ils génèrent des conflits d’intérêts. La remise en cause de l’utilisation de certains produits se heurte aux enjeux économiques immenses et puissants. Et pourtant le Docteur LESNE fait remarquer qu’un consensus permet parfois d’aboutir à ce que les producteurs cessent leurs activités quand la nocivité des produits est reconnue : c’est le cas de la suppression du plomb dans l’essence, de la reconnaissance des méfaits de la dioxine…il y a toujours des solutions alternatives.      


Après cette introduction qui a mis en évidence la relation désormais admise entre l’état de notre environnement et la santé la projection du film de la québécoise HOMOTOXICUS http://www.homotoxicus.com/resume.htm  a parfaitement illustré la situation ainsi résumée sur le site indiqué : « une expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes ». Les malheurs génétiques qui s’abattent sur les populations Inuits (vivant dans l’Arctique ) sont incontrestables. Dans cet exemple on peut voir tous les dangers que fait courir la contamination chimique du corps humain. Les systèmes immunitaires deviennent déficients. D’autres études attestent de phénomènes liés aux diverses contaminations qui font que les enfants subissent des déficits d’attention, qu’ils sont victimes d’hyper activité; même avec de « faibles niveaux de concentration de substances chimiques toxiques ». Ceci s’explique scientifiquement. Les méfaits de l’absorption de substances chimiques poisons sue le fœtus sont reconnus même à dose infinitésimales.

 

Le témoignage de cet agriculteur dans le film est bouleversant. Il vient d’adopter une petite fille malgache car ses déficiences au niveau de la qualité de son sperme ne lui laissaient aucune chance d’être père… « au lieu de produire, j’aurai préféré me reproduire » ; À méditer

 

La troisième partie de la soirée fut réservée au jeu des questions réponses entre le docteur LESNE et le public. Retenons que, par exemple, il est conseillé pour les habitants des pays bordés par la mer Baltique de ne pas manger trop de poissons. En effet,  la pollution chimique de la Baltique et le fait que les poissons, (et les crustacés) soient de grands concentrateurs de métaux lourds fait que le consommateur de poissons est très exposé à la toxicité des produits ingérés pas les poissons

 

Retenons aussi la condamnation sans appel concernant la dangerosité des métaux lourds ; cadmium, mercure, plomb…ce sont des poisons même si les doses ingérées sont inférieures aux normes ce sont toujours des poisons. Dans la chaîne alimentaire…ils suivent le circuit de la terre…à l’homme et sont indestructibles.

 

« Plomb, phosphore blanc, mercure ne tuent pas moins sûrement que la mitraille guerrière... Nier que le plomb est un poison, il n'y fallait pas songer... »…qui a écrit cela ? Un citoyen que les vendéens apprécient particulièrement et qui va être largement honoré ces prochains mois : GEORGES CLEMENCEAU.

 

Il n’a pas été poursuivi en justice pour avoir écrit cela !

Le docteur LESNE ne reste pas sur une note pessimiste : la prise de conscience par exemple des méfaits des nitrates sur les sols en Bretagne, (prolifération des algues vertes), conduit à réduire les épandages, de même cette prise de conscience permet de réduire l’utilisation de certains fertilisants et pesticides  

 

Il faudra des dizaines d’années pour assainir les sols en Bretagne Mais c’est possible et imposable. Il existe une autre agriculture.


Il y a eu tant d’autres sujets abordés durant cette longue soirée inscrutable. Regrettons que nos élus décideurs, nos futurs élus qui nous parleront demain de développent durable, d’environnement, de la pêche, de l’agriculture…n’aient pas profité de cette soirée pour s’informer, se sensibiliser en vivant 3 heures au cœur du problème avec un conférencier hors pair le docteur LESNE et avec l’appui visuel de ce film qui secoue.

 

 

 

 

 

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