La France en matière agroalimantaire et défense de l'environnement navigue entre deux eaux à l'exemple de cette histoire de projet de la porcherie du Poiroux (VENDEE).
L'unanimité des maires, députés, sénateurs, conseillers généraux... était quasiment parfaite CONTRE le projet initial jugé dangereux pour de multiples raisons.
Le Préfet de l'époque avait donc mis le feu rouge en refusant l'autorisation le 16 juin 2010.
Logique !
Mais un coup de tonnerre qui a accompagné la récente venue du Minsitre de l'Agriculture en VENDEE. Le préfet reçoit l'injonction du Tribunal adminsitratif de Nantes d'autoriser la création de cette porcherie "maternité collective porcine" avec 2600 truies ! plus que dans le précédent projet.
Les conditions d'expoitation seront identiques et les risques de pollution seront accrus.
Faudra-t-il qu'à nouveau les élus, les citoyens, la justice remontent au créneau pour expliquer que la pollution de la réserve d'eau de FINFARINE qui fournit son eau potable au Pays d'Olonne serait une catastrophe, que la pollution la zone ostréicole de la Guittière aboutirait à la ruine de ces exploitations et de cette zone protégée.
Le double langage du Ministre de l'agriculture mérite d'être souligné...n'oublions pas que cet élu breton minimise sans cesse les dangers et les causes des algues vertes, le danger de la condamnation de la France par l'Europe pour la pollution engendrée en Bretagne...et que fait son collègue Ministre de l'Ecologie quand son collègue élargit les possibilités délévage intensif?
Comment peut-on imaginer un tel projet au moment même où la France est sous le coup d’une condamnation de la Cour Européenne de Justice par ce qu’elle ne lutte pas efficacement contre la pollution des eaux par les nitrates » s’insurge Jean-François PIQUOT le porte parole d’Eau & Rivières de Bretagne