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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 17:50

suite de CONFLIT D'INTERETS : suite

 

 

« POUR EN FINIR avec les conflits d’intérêts »

Martin Hirsch « Stock »

 

Tentative de définition des "conflits d’intérêts " gangrène de la démocratie

 

C’est l’émergence des conflits entre le pouvoir et l’argent. Le domaine du conflit d’intérêts est très large. En effet, tout individu à qui est confiée une parcelle d’autorité se trouve un jour ou l’autre confrontée, à son niveau d’influence, à des conflits d’intérêts : ses amis, ceux qui se disent ses amis, des proches, des groupes de pression lui demandent de les aider, tentent d’influencer ses décisions ou même lui demandent d’user de son influence pour  orienter, infléchir une décision, un texte, une pratique…

 

Le Conseil de l’Europe, cité par Martin HIRSCH, donne cette définition qui nous paraît un peu étroite :

« un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle un agent public a un intérêt personnel de nature à influer ou paraître influer sur l’exercice impartial  et objectif de ses fonctions officielles »

 

Ceci dépasse largement le cas où le conflit d’intérêts débouche sur une position ou une action qui a pour but, pour un détenteur de l’autorité, de profiter ou de faire profiter à ses proches de sa position pour se ou leur procurer des avantages matériels : cela c'est l’aspect de la prise illégale d’intérêts ou le favoritisme que la loi sanctionne pénalement et qui doit, en principe, aboutir devant les juridictions pénales à des condamnations quand les faits sont avérés.

 

 Les exemples de conflit d’intérêts que cite Martin HIRSCH sont significatifs des dangers « mortels » que peuvent faire courir des conflits d’intérêts. Il s’attarde particulièrement sur trois cas

  

-         les élus concernés par la tempête XYNTHIA,

-         l’affaire BETTANCOURT-WOERTH

-         et l’affaire du sang contaminé.

 

Il ne faut pas faire d’angélisme : les rapports entre le pouvoir et l’argent ne seront jamais purs et, d’un autre côté, le fait d’accéder à des responsabilités n’a pas pour conséquences l'obligation  de rompre tout lien avec ses amis, son passé, sa famille sous prétexte qu’il peut y avoir des interférences.

 

Le conflit d’intérêts est la maladie, la gangrène qui pourrit toute la vie publique et il faut donc tenter d’établir des règles pour les prévenir à défaut de guérir la société de ce mal.

 

Des remèdes à cette maladie sont proposés et existent  déjà dans certains pays.

 

Citons Martin HIRSCH :

 

« Transparency International est une organisation non gouvernementale qui consacre son action à combattre pour la transparence et l’intégrité dans la vie publique et internationale. »

 

Cette ONG est dirigée par un haut fonctionnaire français qui fut Directeur de la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

« Ses propositions émises en juillet 2010 sont au nombre de dix et relativement simples

 

1)      obligation de déclaration des activités ; sanction du non-respect de cette obligation,

2)      engagement sur l’honneur de déclarer tout risque de conflits d’intérêts,

3)      code de conduite sur le passage du public au privé,

4)      non participation aux décisions pouvant être en conflit d’intérêts,

5)      nomination de déontologues indépendants,

6)      rendre annuelle la déclaration de patrimoine de début et fin de mandat,

7)      donner plus de pouvoir  à la commission pour la transparence financière de la vie politique,

8)      engagement de démission dès une condamnation de première instance jusqu’à la décision définitive,

9)      compléter les dispositifs mis en place par le Parlement pour le lobbying,

10)  rendre des comptes publiquement sur la manière dont on surveille les conflits d’intérêts.

 

Le Canada a adopté cette pratique pour ses députés. En Suède, c’est une pratique étendue à tous les élus.

 

Et en France ?

 

 

Quand on entend un avocat qui, en plus d’avoir la robe d’avocat, a la casquette d’élu, et qui, dans un Conseil Municipal, prend part au débat sur des travaux qui concernent son propre environnement : il y a conflit d’intérêts,

 

Quand on voit un élu qui a des intérêts personnels dans une société prendre part à une décision où cette société est engagée, il y a conflit d’intérêts et cela peut même aller jusqu’à la prise illégale d’intérêts ou le délit de favoritisme,

 

Quand on voit un expert travaillant pour une collectivité traiter le dossier et participer en tant qu'élu aux décisions concernant ce dossier  qu’il a eu à expertiser, il y a conflit d’intérêts et même certainement prise illégale d’intérêts.

 

 

Qu’attend-on en France pour adopter des  pratiques telles que celles énoncées ci-dessus ? et qu’attend le Parlement pour voter une loi sur la prévention des conflits d’intérêts ?

 

Ce serait la plus saine façon d’assainir notre vie publique, d’éviter la république des bruits, soupçons et condamnations qui discréditent le monde des élus et donc la démocratie.

 

Le 12 juillet 2010, le Président de la République s’est dit favorable à des propositions sur la prévention des conflits d’intérêts.

 

Dans Ouest France du 27 octobre 2010, Xavier Bertrand s’est prononcé pour que les ministres, les agents publics déclarent leurs revenus et activités et que ces exigences pourraient aussi viser les membres de leur famille et leurs collaborateurs.

 

Décidément va-t-on vers plus de transparence en France et donc vers moins de scandales ?

 

  

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 10:32
 
 
 
La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections.
[ Jean Mistler ]
Extrait de Bon Poids
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 23:49

 

On a déjà abordé le sujet sur la base du livre de Martin HIRSCH : "Pour en finir avec les conflits d'intérêts", (chez Stock) voici un autre extrait qui nous touche

 

 voir : CONFLIT D'INTERETS

 

Concernant XYNTHIA,  Martin HIRSCH écrit :

 

    On se retrouve en situation de conflit d’intérêts institutionnels. Entre la sécurité et le développement, entre la précaution et l’économie. On privilégie le développement de l’économie locale en faisant l’impasse sur les risques. Derrière cette question classique se cache des conflits d’intérêts plus personnels . au moins dans un cas, une éléue en charge de l’urbanisme a délivré des permis de construire dont a bénéficié son fils, promoteur immobilier, pour lui permettre de lotir. Cette élue disposait elle-même de parts dans la société immobilière qui fera fructifier quelques terrains constructibles. Certes, lors de l’une des délibérations du conseil municipal, elle n’a pas pris part au vote. Il lui a été demandé de sortir. Mais enuite c’est elle qui a signé les permis de construire (confer articles de Tonino Sérafini Libération).

          

 Figurent ici tous les faits constitutifs du conflit d’intérêts . Conflit d’intérêt général. Comment un maire peut-il concilier l’aspiration à un développemnt économique et son rôle de régulateur des permis de construire ? Comment peut-il à la fois appuyer sur l’accélérateur et sur le frein ? En vertu de quoi peut-il faire les dosages ? Problèmes qui peuvent conduire à penser que, dans certains cas, au lieu de mettre les élus dans des situations impossibles,  il serait nécessaire qu’une autre autorité se voie conférer la compétence de délivrance des permis de construire.

        

      Il y a  là le problème bien posé et l'esquisse de solutions.

 

Les conflits d'intérêts pourrissent la vie publique nationale et locale et l'image des élus. Quelques brebis galeuses ne doivent pas noircir l'image de la notion d'élu...sinon la démocratie sera menacée...nous le disons et le répétons : "tous élus, tous pourris!" est le plus grave danger qui pèse sur la démocratie et nous lutterons sans relache pour la transparence.

 

Merci à Martin HIRSCH d'avoir osé commettre cet ouvrage dont nous vous servirons encore quelques extraits. C'est de l'information citoyenne.

 

 

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 13:08

Définition

  

 

Nous vous informons sans cesse, quitte à être  peut-être lassants, sur des situations financières "dangereuses", sur des pratiques que les textes législatifs et réglementaires répriment, sur un certain laxisme.

 

Dans ce contexte, l'existence des  "chevaliers blancs" st nesauvegarde. Ils  rappellent à nos responsables qu'ils sont au service de tous les citoyens, de l'intérêt général et non au service d'intêrêts particuliers ou pire au service de leurs intérêts personnels ou encore pire au service d'intérêts particuliers et au service de leurs intérêts personnels.

 

Dans ce cadre, nous ne pouvons que vous recommander ce petit ouvrage qui propose des remèdes à la gangrène qui attaque nombre d' élus et responsables à des degrés très divers (heureusement !) et qui pollue l'action politique, la démocratie et l'image même des élus et autres serviteurs de l'Etat que l'on met trop vite tous "dans le même sac".

 

Conflits d'interets HIRSCH0001

 

Nous vous délivrerons dans les prochains jours quelques extraits de cette étude, de cette réflexion et des conclusions de Martin HIRSCH : comme il l'écrit à plusieurs reprises. avec regret..les conflits d'intérêts, on n'apprend pas cela à l'ENA !

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 16:40

Pauvre France !  Régressions : il faut savoir et avoir toujours en tête cela ...

 

   

La France est, parmi les grands pays, celui qui a le plus régressé sur le plan industriel : depuis la fin des années 1990, la production a reculé de 10%, l’emploi de 20%.

Sa part dans le commerce mondial est passée de 6,5% à 3,7% . Le nombre d’entreprises exportatrices de 110.000 à 91.000 (contre 245.000 en Allemagne et 200 .000 en Italie (Le Monde 13 octobre 2010, repris par Ouest France).

 

 Il est bon de prendre conscience de la réalité qui nous entoure pour se permettre de juger des situations : des égoîsmes additionnés ne conduisent qu'à la perte d'un pays...telle est la conclusion à tirer face à une défense sans négociation voire sans concession du passé nommée "défense des droits acquis". Il faut collectivement évoluer.

 

Ajoutons à cela comme conséquence de cette régression qui devrait nous culpabilser : le taux de pauvreté croît . La solidarité nationale c'est pour les autres ?

  pauvreté0001

La prise de conscience de cette situation de fait est le première étape, la seconde est celle de la réaction : "travailler "pour rétablir notre économie en rétablissant les valeurs qui ont fait la FRANCE : la culture du loisir ne doit-elle pas céder à nouveau  le pas à la culture du travail ?

 MAIS CELA NE PEUT SE FAIRE QU'AVEC JUSTICE ET AUX DECIDEURS ELUS ET AUTRES, UN DEVOIR : L'EXEMPLARITE !

 

Se redresser ne se fera pas sans sacrifices..à nos politiques, le courage, dont celui de faire en sorte que le sacrifice et la remise en cause qui seront nécessaires soient JUSTEMENT répartis et donc à eux avant tout de donner l'exemple (allusion aux salaires, indemnités, avantages divers accordés maladroitement à nombre d'élus et auxquels ils doivent, encore  au nom de l'exemplarité, renoncer en partie voire totalement immédiatement).

 

Examinez le mal fait à l'image de nos élus et donc à la démocratie par la publication sur internet  de leurs avantages hors normes...vous avez dit EXEMPLARITE ?

 

Examinez aussi l'impact sur la conscience de nos jeunes face à cette "injustice"...rien que cela peut suffire à condamner notre "modèle " de démocratie en envoyant aux enfers : les élus, le pouvoir du bulletin de vote...et à la fin la liberté que la démocratie protège !

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 09:54

Celui-ci d'EVENE tombe à pic

 

Si vous devez cent dollars à la banque, c'est votre problème. Si vous devez cent millions de dollars à la banque, c'est le problème de la banque.

Souhaitons : 

- que Jérome KERVIEL ne soit pas le lampiste :

- que ce jugement fasse jurisprudence : alors les chefs d'entreprises coupables de fautes professionnelles lourdes, les élus responsables d'erreurs graves par néglignece, par prise illégale d'intérêt ou pour tout autre motif condamnable  seront "justement sanctionnés",

- que l'on ne voit plus à la télévision Bernard TAPIE se pavanner, triompher alors qu'il  a réduit au chômage des centaines de travailleurs...

que le citoyen redonne sa confiance alors en la justice de son pays .

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 16:15

EDITO de RENTREE

  garnds parents

 

 

Le point de vue de Jacques Le GOFF dans Ouest France intitulé « Bien vieillir et pour les autres » ne peut laisser insensibles les habitants du Pays des Olonnes.

 

Cet éditorial évoque à partir d’exemples d’Amérique du Nord les villages privés réservés aux plus de 60 ans et dont les habitants ont en moyenne 75 ans.

 

En France et, bien sûr, au Pays des Olonnes, les résidences de ce type réservées aux retraités où ils vivent « dans une oasis de béatitude sereine »,  heureux de se retrouver entre eux « sans enfants ni école » se multiplient.

 

Nous posons la question depuis des années : le Pays des Olonnes est-il condamné à être un pays « gérontologique »  (la gérontologie est une spécialité s’intéressant aux maladies des personnes âgées et à leurs conditions de vie) ?

 

En 2005, 2006, lors de l’élaboration du schéma « Olonnes 2020 » la question avait été posée aux  élus, aux forces vives, aux représentants du monde associatif du Pays des Olonnes  « le Pays des Olonnes doit-il être réservé aux 3ème et 4ième âge ?».

 

La réponse unanime a été : NON !

 

Or, que voit-on aujourd’hui dans les faits :

 

- des classes, dans les écoles primaires, ferment,

- des emplois durables disparaissent et rien de sérieux, n’est fait pour développer l’emploi, nos jeunes doivent quitter le Pays,

- l’avenir économique et démographique du Pays n’est pas abordé comme un investissement urgent, nécessaire,

- les jeunes n’intéressent pas nombre d’élus,

- l’impossibilité pour les jeunes d’accéder au logement,

- le manque de formations sur place…

 

Si l’on ne veut pas s’enfermer, il faut créer les réponses adaptées au titre de l’éditorial « Bien vieillir avec et pour les autres ».

 

Les retraités sont une "mine d’or" pour la société encore faut-il créer les moyens d’exploiter cette mine d’or : combien ont-ils été durant ces vacances à prendre en charge petits enfants, amis des petits enfants et que de découvertes ont-ils pu faire faire à ces jeunes ?

 

Il appartient à la collectivité de favoriser cette TRANSMISSION du savoir faire des aînés et non seulement du savoir faire mais aussi du savoir vivre.

 

Quels progrès nos petits enfants ont-ils pu faire durant leurs vacances dans tous les domaines : vie collective, savoirs, maîtrise de soi, découverte des autres, de la nature, du silence, des arts…?

 

Voilà bien un axe de développement qu’il incombe à la société de promouvoir : favoriser le rôle social « éducateur » des aînés et en retour ceux-ci resteront tolérants et ouverts aux difficultés des jeunes.

 

Conscients de leur rôle et plus avisés des difficultés des jeunes, les aînés auront à cœur de faire du Pays des Olonnes autre chose qu’une agglomération de personnes âgées.

 

Ils auront pris conscience  qu’il faut redynamiser le Pays, attirer les investisseurs, développer de nouvelles filières économiques et de formation, s’unir…investir même si cela est au prix de petits sacrifices et d’une petite perte de sa tranquillité qui finit par être un peu égoïsme !

 

Unissons les générations pour aller de l’avant au Pays des Olonnes.

 

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 14:48

  

Voilà ce que nous recevons et livrons à votre méditation : "dura lex, sed lex" et nous laissons à son auteur tous les droits sauf celui d'excéder au volant effectivement les vitesses limitées :

   

                                         B14 50

   

"Plus que jamais, l'achat d'un GPS est indispensable, devant un état voyou qui a réinventé la gabelle et l'octroi. Le Tom-Tom est le meilleur, il coute deux prunes, moins les points. Et il donne en plus de nombreuses autres satisfactions que de signaler les radars.

 

J'en suis à 5 excès de vitesse pour un total de 12 km/h!  : 5+3+1+1+1. (sans GPS).

On pourrait en conclure que je respecte les limitations, puisqu'on n'a jamais pu me choper à plus de 5 km/h de dépassement.

Mais non: on taxe: 450 euros (675 avant rabais)  pour 5 forfaits qui ne valaient à eux 5 guère plus qu'une prune : absurdité! Les compteurs sont gradués de 10 en 10, et on taxe pour 1 km/h. On nous demande de mesurer une bactérie avec un mètre pliant ! On nous demande, après deux heures de conduite, de faire à chaque instant ce qu'aucun appareil, aucun cruise-control (ou contrôleur de vitesse) n'est capable de faire. Aucun physiologiste ne vous dira que cette performance est compatible avec la physiologie humaine. C'est tout simplement hors de portée de nos capacités physiques.

Nous sommes 20 millions de Français à rouler le nez sur nos compteurs, négligeant l'attention que nous devons à la route au profit d'incessants regards sur l'aiguille, ce qui va à l'encontre du soi-disant but de la manoeuvre. Cette attitude est dangereuse, de plus elle nous occasionne un stress permanent, qui est lui aussi accidentogène, en plus de nous pourrir la vie.

    1 km/h, il faut savoir que c'est 28cm à chaque seconde. C'est rien, trois fois moins que rien. Mais ça coûte 135 euros et un point.

   Imaginez qu'il vous reste 1 point sur votre permis.

Vous vous faites piquer à 51 km/h: tout d'abord, 51 km/h est une approximation, comprise entre 50.500 à 51.499 km/h. Ainsi, vous pouvez avoir parcouru 14cm de trop dans la seconde ou vous avez été mesuré. Donc, on va pouvoir vous dire: Monsieur (ou Madame), vous avez effectué 14cm de trop le 9/9/2010 dans la seconde comprise entre 16h, 35 minutes et 43 secondes et 16h, 35 minutes et 44 secondes. Aussi vous allez payer 135 euros, nous rendre votre permis, le repasser à grands frais, et avant cela,  faire un test psychotechnique à 120 euros, (pour vérifier que vous n'êtes pas complètement taré psychiquement, pour avoir mis en danger la vie de vos concitoyens en parcourant 14 cm de trop à chaque seconde qui passe) ainsi qu'une visite médicale à 24.40 euros.

Il faut se rappeler que 135 euros, c'est environ deux jours et demi de smig, soit une demie-semaine, et un mois d'économies pour un smicard qui bouffe des patates à chaque repas. C'est donc condamner ce pauvre bougre à un mois de travaux forcés s'il dépasse de 14cm la distance qu'on l'autorise à parcourir à chaque seconde. Et si on ajoute les 500 euros que ça va lui coûter de repasser son permis, ça porte la sanction à trois mois de travaux forcés.

Et qu'on ne me parle pas des 10% de tolérance: c'est confondre une tolérance judiciaire avec une tolérance d'instrument de mesure: personne ne peut garantir une vitesse à moins de 10% près, tant cela dépend du positionnement du radar plus ou moins rigoureux et de différents facteurs, climatiques entre autres. Il n'y a donc aucune tolérance judiciaire. Prétendre le contraire est simplement un mensonge.

 

La question est de savoir si nous voulons d'un état intolérant.

 

Le comble de l'injustice est que si vous roulez à 51 km/h ou à 69, la sanction est la même. Ainsi, je n'aurais pas été plus lourdement sanctionné si j'avais cumulé 95 km/h de dépassement plutôt que mes pauvres 12 km/h en 5 fois.

Pourtant la distance d'arrêt (sur route sèche) passe alors d'environ 26 m à plus ou moins 50m. Ce qui est carrément le double!! Et sur route mouillée de 40 à près de 80 m.

De plus, une vitesse à 51 km/h témoigne d'une volonté réelle de respecter la vitesse autorisée, alors qu'une vitesse de 69 km/h témoigne, sauf étourderie ou fatigue, d'une réelle volonté de s'en foutre.

 

Je pense qu'il faut créer une association de mécontents, pour payer un cabiner d'avocats de haut vol qui mettra Sarko et ses suceurs de pognon le nez dedans.

Je n'oublierai jamais que c'est à Sarko qu'on doit le terrorisme routier qui sévit depuis qu'il était ministre de l'intérieur. Surtout pas en 2012. Les anglais adorent leurs bobbies, et nous haïssons nos flics : beau résultat !!! Et je sais qu'ils en souffrent, eux aussi, eux surtout.

Rappelons-nous aussi que grâce à des accords immoraux avec le privé (toujours lui), une énorme partie des taxes prélevées vont directement dans la poche d'actionnaires avisés, : ils ne sont pas près d'arrêter d'investir dans les machines à sous. C'est encore un scandale dans le scandale.

 

Aux armes, Citoyens!  Les aristocrates au pilori!  Et les radars au pilon!"

 

Nous ne savons pas si l'actuel Président de la République est comptable de nos excès de vitesse, de nos écarts et de leurs sanctions en la matière mais il est certain que l'auteur de ces lignes a le droit d'exprimer sa rancoeur face à l'acharnement des radars à le poursuivre pour 1 kimomètre heure de trop et nous sommes aussi persuadés qu'après cette expérience il roulera désormais plutôt à 49 km/h qu'à 51 km/h quand la limitation sera à 50 km/h . Mais dans ses réflexions il y a du bon .

 
 

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