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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 20:47

A Château d'Olonne, la "zone économique" se fera, même si c'est une erreur.

 

 

 

Zone Pierre Corneille0001-1

 

    Sur cette zone, au sud,  dans le coin (la pointe sur la carte ci-dessus) près du Boulevard du Vendée Globe un habile jardinier cultivait des légumes que tous les apprentis jardiniers  au passage du carrefour de la Croix Blanche  admiraient. Tout à l'entour, un triangle de 5 hectares de terre enclavés, bordés de maisons individuelles au Nord et à l'Est et à l'Ouest par le Boulevard du Vendée Globe. On en a parlé et reparlé de cette zone dite Pierre Corneille ZONE ECONOMIQUE nouvelle

UNE RESERVE FONCIERE A VOCATION D'HABITAT ?

- Tout un chacun aurait pu penser que ce vaste terrain était une "réserve  foncière" municipale où pouvaient être implantés des équipements collectifs : piscine, salles polyvalentes, espaces ludiques, lotissements...

Erreur : la "réserve foncière" a été réalisée par des particuliers qui sont désormais les aménageurs actuels.

- Aprés l'erreur qui a fait que ce terrain s'est trouvé enclavé lors de la création du Boulevard du Vendée Globe, voici l'erreur de la municipalité castelolonnaise qui a laissé "partir" ce terrain se privant de son rôle d'aménageur au profit de la collectivité ; l'initiative privée, face au vide que nous souhaitons irréfléchi de la collectivité, a repris son juste droit et atteint l'objectif qu'elle s'assignait : faire une opération immobilière   dite zone d'activités économiques, zone enclavée à dessserte difficile et dangereuse.

 Depuis des mois techniciens et bureaux d'études tentent de résoudre la quadrature du cercle : comment créer des entrées sorties pour une zone économique enclavée qui doit recevoir des véhicules lourds particulièrement longs sans créer un réel danger et des nuisances ?

DSC07205.JPG

        ...pour une zone économique c'est plutôt délicat comme situation.

 

    Une zone d'activités économiques sans entrée sortie ?

 

        Les élus responsables (?) ont décidé que la zone va se faire quitte  à créer un nouveau carrefour aménagé. Plus de nouveaux carrefours SUR LE BOULEVARD  avait décidé le Président de la Communauté de Communes des Olonnes (CCO) "propriétaire" du Boulevard du Vendée Globe. Il va falloir que les séances de négociations entre les 3 maires des Communes de Château d'Olonne, Olonne sur Mer et les Sables d'Olonne composant la communauté de communes débouchent sur une solution bancale qu'on nomme un compromis. Cette hypothèse d'un nouveau carrefour semble abandonnée.

    Deuxième solutionaménager le Carrefour actuel de la Croix Blanche en y créant une "entrée sortie "supplémentaire dangereuse avec les manoeuvres des poids lourds desservant la zone d'activités économiques.   

   La problématique et l'historique sont simples : la Rue Pierre Corneille se termine en cul de sac parce qu'une sortie supplémentaire avait  été jugée trop dangereuse lors de la conception du Boulevard du Vendée Globe. Cette situation jugée dangereuse, il y a plus de 10 ans, devient-elle moins dangereuse maintenant qu'il y a plus de circulation, voire même saturation du Boulevard du Vendée Globe ? On retombe avec cette solution sur une nouvelle contradiction des élus avec en prime la création d'un danger pour les usagers de cette voie.

  Première conclusion : une errance des élus qui s'entêtent peut-être pour ne pas déplaire en période électorale, errance qui se termine en erreur.

     

La position des riverains et des castelolonnais  

    Au départ nombre de riverains étaient contre le projet ; lors de la présentation de celui-ci certaines craintes ont été apaisées. Il  appartenait aux riverains de défendre leurs intérêts tout en sauvegardant  ceux de la collectivité. Mais depuis cette présentation, le projet a évolué. Des riverains se sont trouvés piégés.

Face à des citoyens qui ne peuvent s'organiser (intérêts divergents, individualisme...) les décisions unilatérales des collectivités territoriales liées aux promoteurs s'imposent autoritairement et énérent de l'amertume.

Ainsi, les citoyens sont coincés entre la Municipalité quiimpose un schéma,et les promesses globales  des promoteurs (ainsi : pas de nuisances... on verra !) et les négociations individuelles menées par ces mêmes promoteurs  avec les riverains...le projet démarre et s'il y a des regrets sur les possiblités qui existaient de faire autre chose, c'est désormais trop tard.

    Deuxième conclusion : l'attitude des citoyens réduits à subir est citoyenne justifiée par des craintes et des promesses mais cela va conduire à une erreur d'aménagement du territoire. Des riverains pourront être lésés.

 

A  suivre d'autres solutions faciles à mettre en oeuvre

 

 

 

 

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