LE REJET D'EAUX USEES EN MER PEUT-IL ENGENDRER DES ATTEINTES A L'ENVIRONNEMENT ?
REPONSES PRESQUE RASSURANTES SUR LES REJETS EN MER DES EAUX TRAITEES PAR LA STATION D’EPURATION DU PAYS DES OLONNES
Des rumeurs persistantes faisaient état d’inquiétudes concernant l’évolution du milieu marin au niveau de l’anse de la Parée point de départ de l’émissaire en mer et dans la zone du BOIS SAINT JEAN sur le littoral de Château d'Olonne.
Rappelons que l’émissaire en mer est la canalisation qui permet le rejet en mer de l’eau traitée par la station d’épuration.
Une certaine inquiétude des riverains et des personnes qui fréquentent ce secteur avait été portée à notre connaissance.
Nous avions donc demandé à la Communauté de Communes des Olonnes CCO de nous dire ce qu’il en était effectivement et de rendre publics les résultats des analyses dont on savait qu'elles étaient faites régulièrement.
Une réponse a donc été faite par le Président de la CCO, en fin de Conseil Communautaire du 24 février 2012, dont nous vous donnons ci-dessous la teneur.
LES EAUX USEES ET LE REJET EN MER
Les résultats des analyses mensuelles sont communiqués à la police de l’eau et à l’Agence de l’eau. La station répond aux normes mais les conditions de rejet vont être rendues plus strictes particulièrement pour les nitrates et les phosphates. Ceci va entraîner de lourds investissements au niveau de la station d’épuration . Ces travaux devront être exécutés au plus tard en 2016. Ce sera un plus pour la qualité des "rejets".
Il est précisé que dans le secteur l’analyse de l’évolution de l’environnement de la zone de rejet ne révèle aucune modification notable de la faune et de la flore. Des inspections sont réalisées.
L’ETAT DE L’EMISSAIRE EN MER
L’émissaire en mer est un « tube » de 900 mm qui permet les rejet d’eaux traitées à environ 1 kilomètre du littoral.
Certains signes de faiblesses ont été détectées (suite à XYNTHIA ?) et la communuaté de Communes doit consolider l’environnement du « tube » afin d’éviter une rupture.
L’opération s’avère plus complexe et plus coûteuse que prévu.
Il faudra que le CCO prenne les mesures pour éviter une rupture de l’émissaire dont les conséquences pourraient être graves.
Si l’ensemble des nouvelles fournies sont rassurantes, il nous semble bon que périodiquement des informations chiffrées sur l’évolution des analyses soient données ou au moins disponibles afin d’éviter des rumeurs non fondées..