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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 00:02
 
 
DSC09710Le site de KER NETRA colonie de vacances de la Ville de Clermont Ferrand : un régal pour les jeunes et pour l'encadrement
 
 
 
Depuis plusieurs années  les nuages s’amoncellent sur la tête des colonies de vacances à tel point que les officiels ont débaptisé l’institution : on parle désormais de centre de vacances.
En 2011, la foudre européenne a frappé :  les statuts des moniteurs et directeurs de colo sont remis en cause. Le syndicat qui a lancé le pavé dans la mare sur les conditions de travail des moniteurs  a fait oeuvre de destruction.
Le Conseil d’État a confirmé le bien-fondé de la directive européenne et cela a imposé aux responsables de colo de donner 11 heures de repos par jour aux moniteurs. Alors comment organiser une colo sans augmenter fortement l’encadrement…donc les coûts…et on a parlé de fermetures d’établissement?
Cette disposition sociale anti sociale a été atténuée par le décret du 27 avril 2012  qui précise que la période de repos quotidienne des moniteurs et directeurs peut être soit supprimée, soit réduite sans pouvoir être inférieure à huit heures, le salarié bénéficiant ensuite d’un repos compensateur.
La mal était fait : à la mise aux normes des locaux venait s’ajouter cette surcharge salariale. Les centres ont baissé les bras et le nombre de bénéficiaires s’effondre depuis 2011 : 70.000 colons en moins sur 400.000 jeunes bénéficiaires !
UN ECHEC SOCIAL ET ECONOMIQUE
Socialement
-          « la colo » est un lieu de mixité hors du commun,
-          « la colo » permet à des jeunes de s’extraire de leur milieu, de découvrir autre chose tout en étant encadrés,
-          « la colo » était formatrice pour ces jeunes moniteurs et pour les « colons »
Économiquement
-          « la colo » pour les encadrants était un job d’été apprécié et valorisant sur les CV
-          la rémunération d'un moniteur d'environ 800 euro pour 4 semaines auxquels s’ajoutent les avantages : repas, logement…était appréciée
-          «  la colo » ne peut être remplacée par les Centres Aérés qui sont autre chose : garderie améliorée sur place sans la vie sociale des "colos"mais plus coûteuse pour la collectivité que la « colo »
Les cris d’alarme sont des constats : Les centres d’accueil des « colos » ferment.
DES REMEDES : On peut sauver la « colo »
-          En facilitant l’accès aux jeunes en fonction des revenus des parents  ; cela existe déjà mais peut être amélioré.
-          En mettant aux normes les locaux grâce à des  financements sociaux.
-          Les centres ainsi rajeunis pourraient ouvrir toute l’année et de plus servir pour le développement d’activités ouvertes aux résidents locaux …toujours en quête de salles de réunions, de salles polyvalentes…
Ne laissons pas ces centres  "abandonnés" pour la plus grande joie de promoteurs heureux de trouver des sites très souvent particulièrement attractifs comme celui-ci aux Sables d’Olonne rue Aristide BRIAND ! propriété de la Caisse d'Allocation Familale de la Région Parisienne.
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 ON FERME !
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