Réflexions sur la formation professionnelle : retour aux fondamentaux
À un moment où la France se penche sur son modèle éducatif dont on ose dire qu’il est en situation d’échec voire en DANGER, nous vous livrons cette réflexion.
En juillet 1971, Jacques DELORS propose la loi sur la Formation Professionnelle Continue en affichant une réelle volonté de permettre aux salariés de s’adapter en suivant des formations pouvant aller de l'adaptation à l'acquisition d'une nouvelle qualification.
La loi prévoyait le financement de ces formations à hauteur de 2% de la masse salariale de l’entreprise (+10 salariés)...ce qui n'a jamais été atteint !
De plus, ce dispositif a été dévoyé, balayé par les crises successives et les fonds des entreprises et des salariés détournés en grande partie pour financer les formations des demandeurs d’emploi.
Ce qui est le plus triste c’est que :
- Cette conception de la formation aurait permis aux salariés qui avaient les moyens financiers et pédagogiques de s’adapter aux changements pouvaient anticiper et éviter le chômage ou les stages parking,
- Les organismes de formation dont l’Éducation Nationale et l’AFPA et autres organismes privés ou semi publics gardaient le contact avec les réalités économiques et les changements technologiques,
Maintenant le système éducatif éjecte 100, 200, 300 mille jeunes par an sans formation. Il rechigne à se remettre en cause et espère que ces 100, 200, 300 mille jeunes iront se réfugier à Pôle emploi pour être formés parfois.
Un comble…on renvoie ces jeunes souvent à l’Éducation Nationale (GRETA) qui est responsable de l’échec de ces jeunes et qui se fait financer une nouvelle fois les formations où elle a échoué.
Revenons aux fondamentaux :
1) Développement de l’alternance où l’institution Education et les Entreprises s’épaulent et ten génaral se comprennent,
2) Retour à l’esprit de la loi sur la Formation Professionnelle Continue de Jacques DELORS : se former sa vie durant pour s’adapter aux techniques nouvelles, pour effectuer les changements d’orientation parfois nécessaires.
3) Attendre la catastrophe pour "envoyer en formation" (quelle expression !) des demanduers d'emploi n'est pas la bonne méthode.