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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 09:50

 

Réflexions sur la formation professionnelle : retour aux fondamentaux

À un moment où la France se penche sur son modèle éducatif dont on ose dire qu’il est en situation d’échec voire en DANGER, nous vous livrons cette réflexion.

En juillet 1971, Jacques DELORS propose la loi sur la Formation Professionnelle Continue en affichant une réelle volonté de permettre aux salariés de s’adapter en suivant des formations pouvant aller de l'adaptation à l'acquisition d'une nouvelle  qualification.

La loi prévoyait le financement de ces formations à hauteur de 2% de la masse salariale de l’entreprise (+10 salariés)...ce qui n'a jamais été atteint !

De plus, ce dispositif a été dévoyé, balayé par les crises successives et les fonds des entreprises et des salariés détournés en grande partie pour financer les formations des demandeurs d’emploi.

Ce qui est le plus triste c’est que :

-          Cette conception de la formation aurait permis aux salariés qui avaient les moyens financiers et pédagogiques de s’adapter aux changements pouvaient anticiper et éviter le chômage ou les stages parking,

-          Les organismes de formation dont l’Éducation Nationale et l’AFPA et autres organismes privés ou semi publics gardaient le contact avec les réalités économiques et les changements technologiques,

Maintenant  le système éducatif éjecte 100, 200, 300 mille jeunes par an sans formation. Il rechigne à se remettre en cause et espère que ces 100, 200, 300 mille jeunes iront se réfugier à Pôle emploi pour être formés parfois.

Un comble…on renvoie ces jeunes souvent à l’Éducation Nationale (GRETA)  qui est  responsable de l’échec de ces jeunes et qui se fait financer une nouvelle fois les formations où elle a échoué.

Revenons aux fondamentaux :

1) Développement de l’alternance où l’institution Education et les Entreprises s’épaulent et ten génaral se comprennent,

2) Retour à l’esprit de la loi sur la Formation Professionnelle Continue de Jacques DELORS : se former sa vie durant pour s’adapter aux techniques nouvelles, pour effectuer les changements d’orientation parfois nécessaires.

3) Attendre la catastrophe pour "envoyer en formation" (quelle expression !) des demanduers d'emploi n'est pas la bonne méthode.

 

 

 

 

 

 

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commentaires

A
<br /> Je suis bien de cet avis. J'ai moi-mêrme, en sont temps, bénficé de cette superbe loi Delors (bine galvaudée et detournée de son but initial). Mais lorsque l'on a été pendant 10 ans un<br /> dispensateur de formation et que l'on doit constater que des sommes énormes sont conscrées à des formations refuges dont le Pôle Emploi a la spécialité avec - toujours -, les mêmes centres de<br /> formation (sans doute quelques arrangements ou conivences), on peu t s'interroger sur le manque de surveillance du législateur à veiler du bon usage de l'argent public et des entreprises. Sur ce<br /> point j'ai une succulente anecdote. Ayant soumissioné sur un appel d'offres de l'ex ANPE, nous avions été retenu pour trois prestations sur la durée du réferencement : JAMAIS NOUS N'EN FAIT UNE !<br /> Ce qui veut dire que l'ex ANPE ne respecte même pas le Code des marchés publics. En gros, la loi : on s'assoie dessus. Mainteant s'agissant des OPCA la plupart finance, souvent à minima et dans<br /> des directions dont on peut se demander à quoi cela sert aux demandeurs d'emploi ? En effet, ceux-ci ne peuvent passer que par des formations Pôle Emploi. En 1993, lors d'une formation de<br /> formateurs dans laquelmle j'étais l'impétrant, notre formateru grand spécialiste de la Formation continue, nous indiquait que la Ministre du travail de l'époque s'inquiétait sur un trou de<br /> plusieurs millions d'euros de fonds de formation ! Etc., etc.... C'est un grand coup de balai qu'il faut donner dans le dispositif de formation et en s'appuyant sur la loi de 1971, en refaire une<br /> avec des contraintes beraucoup plus rigoureuses et à mon sens en finir avec le Pôle Emploi qui ne sert plus à rien sauf à inonder les demandeurs d'emploi de courrier imcompréhensibel aprsè les<br /> avoir suspecté de tricheurs, les culpabilier ou les suscepecter d'être des féniants. Il faut aussi revalorise rle travail afin qu'il y ait plus d'intérêts à travailelr que de rester à<br /> l'indemnisation ou au RSA.     <br />
Répondre
<br /> Dans ce domaine comme dans d'autres, on met en place des dispositifs sans y mettre à leur tête des responsables (nous disons bien de vrais reponsables devant le peuple) : tout manquement, toute<br /> faute doit être sanctionnés...ce n'est pas avec des fonctionnaires nommés, mutés...qui peuvent assumer ces responsabilités. Il faut donc des fonctionnaires responsables : il y en a plus qu'on ne<br /> pense encore faut-il que leur sens des responsabilités soit protégé et récompensé. Donc tout dispositif aussi élaboré soit-il est condamné à des déviances si les "patrons" n'ont pas ce sens des<br /> responsabilités et si leur responsabilité ne peut être mise en cause.<br /> <br /> <br />