18 novembre 2013
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Nous nous interrogeons tous les jours sur le bienfondé de nos chroniques. Comme nous nageons souvent à contrecourant il est
important de rester vigilants dans le cadre de notre Association Citoyenne gestionnaire de ce blog afin de ne pas se trouver en porte à faux.
Par le plus grand des hasards nous pouvons confronter ce jour nos écrits avec les 4 "courriers des lecteurs" d’Ouest France du
18 novembre 2013.
Premier sujet : la révolte bretonne : nous sommes en
phase
« Une révolte incompréhensible » est-il écrit dans un courrier très
documenté d’un alsacien aux bretons « la région Alsace proche de la Suisse et de l’Allemagne réclame une écotaxe poids lourds identique à ce qui
existe en Allemagne » …Concernant les dégâts occasionnés lors des manifestations: « qui va payer ces
dégâts ? »
Nous n’avons pas écrit autre chose…sauf que, pour nous, l’écotaxe, héritage législatif du gouvernement Sarkozy/Fillon admis par
la quasi-unanimité des élus n’est qu’un alibi, un exutoire du ras le bol fiscal et autres aigreurs de citoyens contre leurs dirigeants et une conséquence logique du Grenelle de
l’environnement : deux choses qui n’ont pas eu cours dans les pays cités comme exemples. BRETAGNE, LA RÉVOLTE : le mode d’expression du
désespoir mais pas le meilleur mode d’expression en démocratie !
Deuxième sujet : "Au-dessus de nos moyens" :
« où donc s’arrêteront les conséquences des largesses des années 1980 : …35 heures, augmentations du SMIC, retraire à 60 ans, 5ième semaine de congés… » a écrit un autre lecteur
" En conclusion ces années de démagogie ont enrichi les parents et ruiné les
enfants »
Nous n’écrivons pas autre chose. Nos élus nous ont offert des Rolls (plus exactement des avantages sociaux) sans avoir les
moyens de les payer, sans faire les efforts de réformes qui auraient permis de dégager les moyens financiers de les payer. Quand nous disons "les élus" il faut englober non
seulement députés et sénateurs mais les élus régionaux et locaux. Quand on parle un beau matin de la situation à Marseille et qu’il est annoncé une enveloppe d’aide de l’État de 3 milliards
d’euro…d’où tirer ces 3 milliards ? Est-ce une promesse réaliste et franche? Les français peuvent s’interroger sur cette gestion miracle alors que le budget de l’État va afficher un déficit
d’au moins 4 % du produit intérieur brut PIB soit un déficit de 27 % par rapport aux recettes prévues au budget 3 milliards sont promis mais sortis 'où ?
Quel ménage peut se permettre de dépenser 30% de plus qu’il ne gagne ?
Troisième sujet : redécoupage des cantons .
Sur ce sujet nous sommes aussi en phase avec ce lecteur qui écrit :
« En conclusion, il s’agit d’un changement nécessaire, mais technocratique et relativement illisible »
« Ces changements se font sans impliquer le citoyen…pourquoi avoir peur de la
démocratie participative »… « Cette réforme ne va pas dans le sens d’une simplification administrative. Le millefeuille administratif avec les conséquences en terme de coûts pour le
contribuable se trouve plutôt consolidé ».
Nous ne disons pas autre chose. Merci Monsieur Jean-Michel BOUILLIER de Caulnes (22) auteur de ce courrier. LE MILLE FEUILLE : une maladie endémique française incurable
?...un petit exemple LE CANTON
Quatrième sujet : Le coût des prélèvements fiscaux
Ce monsieur raconte dans son courrier qu’il a voulu retirer 14.000 € de son assurance vie pour financer une amélioration de son
chauffage et isolation de sa maison.
Sa surprise fut de voir que sur son retrait était effectué un prélèvement fiscal de 688,53€…alors que sa retraite est de
1.036,56 € par mois.
Ce monsieur sage a économisé sa vie durant par précaution : « en cas
d’hospitalisation à 2.000 € par mois ce n’est pas ma retraite de 1036.58€ qui suffira à mes besoins. »
Quand nous disions haut et fort ne touchez pas à nos assurances vie ce n’était pas une critique politique mais un appel au bon
sens.
Conclusion des conclusions : nous devons dans ce blog continuer à exprimer
avec sérieux et prudence, sans parti pris, une opinion citoyenne et ce, en toute liberté. Nous devons continuer à admettre que nos points de vue
puissent ne pas être toujours partagés. Mais il faut les faire entendre. Par les exemples ci-dessus il est réconfortant de cpnstataer que nous partageons opinions et préoccupations
graves du moment avec d'autres français.
Nous ne pouvons donc, chers lecteurs, que vous inciter à apporter vos points de vue tant sur nos écrits que sur d'autres sujets que
vous avez à coeur de faire partager.