AUTORISATION DE MASSACRER UN SITE
Quand vous examinez ces vue une évidence saute aux yeux : ce qui est au Nord des "Grands Terrages et certaines zones plus proches ne sont pas "construites". Or, pour avoir l'autorisation de construire un lotissement il faut qu'il y ait continuité urbaine ! Dites-nous quelle continuité urbaine existe entre le secteur urbanisé proche de la route LES SABLES D’OLONNE- TALMONT et ce futur lotissement : on est dans une zone "mitée".
De plus, on sait combien cette zone du "Petit Paris" est sensible comme l'indique si bien l'auteur de la "complainte" ci-dessous. Cet arc vert qui entoure l’agglomération du pays des Olonnes doit être protégé. Nous ne cessons de le demander depuis des années.
Un lotissement sur ce site est une aberration…telle ...qu’il a fallu subrepticement modifier le PLU (rectification d'une erreur matérielle !)pour rendre une partie de ce futur lotissement constructible.
Enfin, le permis de lotir a déjà été annulé et un préfet dans le passé avait interdit toutes constructions dans ce secteur.
Pourquoi le Maire et les adjoints de Château d’Olonne acceptent-ils de délivrer un permis sur ce site? Pourquoi les travaux commencent-ils dans la précipitation alors qu'une action contentieuse est en cours ?
On attend des réponses aux très nombreuses questions qui se posent sue ce projet. La situation n’est pas claire pour le moins. Il y a tant d'autres sites propices à l'urbanisation à Château d'Olonne pour répondre aux demandes de logements !
COMPLAINTE AMERE
« Les Grands Terrages … Le Waterloo du Château ! »
Morne plaine, désormais sans intérêt depuis que de « Zone protégée » durant de nombreuses années, ils (les GT) vont devenir dignes d’accueillir un « lotissement » !
Depuis 3 jours, c’est la valse acharnée - méthodique et continue - des Caterpillar ou des pelles surpuissantes ; adieu chênes verts, bosquets et autres arbustes naturels. Il faut faire vite, jouer la montre…
Bientôt, nous n’aurons, bordant la vallée de La Combe, que béton et bitume pour remplacer prairies et chemins.
Pour qui, pour quoi ?
Il faut bien détruire pour construire, non ?
Plus de 30 maisons sur quelques milliers de m², cela vaut la peine de rentabiliser un investissement foncier: un champ « sans intérêt » contre un « Domaine »…intéressant, non ?
Au total mépris d’une intégration réfléchie, il a été décidé au contraire de tirer profit d’une urbanisation débridée, incohérente, totalement indifférente aux soucis futurs d’une surdensité d’habitants dans un hameau dépourvu de services adaptés aux besoins des familles, avec enfants notamment.
Comme s’il n’y avait pas d’autres « dents creuses » à combler en priorité sur le territoire du Château d’Olonne !
Où est le bon sens ?
Non, trop c’est trop !
La financiarisation est une lèpre des temps modernes: quand le mal est fait, il n’y a qu’à amputer tout ce qui a été contaminé : Madoff, vache folle, bœuf au cheval, gestion foncière dérégulée … et maintenant même au Petit Paris – les « GT» touchés par l’addiction « au fric ».
Oui, je suis atterré, consterné, stupéfié ! Je n’ai pas de mots assez forts pour crier mon écœurement face à tel cynisme!
C’est « Les Grands Terrages » qu’on assassine !
Pourtant, c’est vrai, à bien réfléchir, il ne faut pas faire de sentiments ni tout mélanger : Positivons !
Après tout, nous voici débarrassés d’une aire de chasse des rapaces – buses et faucons – qui nichaient dans les grands arbres voisins ; au moins, ils pourront aller voler ailleurs !
Terminé, les chevreuils qui venaient, en famille, grignoter dans nos jardins !
Eliminée, l’eau de pluie retenue sur le sol (argileux) durant les hivers trop pluvieux; au moins, elle ne va plus pouvoir s’accumuler sur cette zone mais être évacuée par de belles canalisations adaptées qui déborderont ou déverseront des tonnes d’eau sous les cailloux de Cayola…laissant la mer faire son œuvre de sape sous une passerelle/passoire !!!
D’ailleurs les haies arrachées maintenant n’étaient pas bien taillées ; au moins des rangs de thuyas bien alignés, ce sera d’un chic!
Même les promeneurs ne pourront plus passer pour accéder au corridor vert de la vallée de La Combe... La tranquillité vous dis-je !